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Le statut de directeur d'école dans les projets présidentiels de 2012

 

Certains candidats ou partis évoquent le statut de l'école et de son directeur.

Qu'en disent-ils ?

 

Marine Le Pen
UMP
UMP & PS

Philippe Poutou 

 

La synthèse et les résultats de la consultation IFOP - GDID sont disponibles sur le site de l'Ifop à l'adresse suivante (cliquer sur le panneau ci-dessous) :

 

 

  Inscrivez-vous sans tarder à la "newsletter" des "directeurs en lutte"pour recevoir les dernières infos. 

Il suffit d'entrer votre adresse mail dans le cadre de gauche.

13 novembre 2006 1 13 /11 /novembre /2006 10:20

Plusieurs collègues du Nord nous ont fait part d'un reportage consacré aux directeurs d'école et publié dans l'Edition régionale datée du dimanche 12 novembre 2006 de "La Voix du Nord".

Sous la plume de Delphine D'Haenens, 3 sujets sont abordés de façon concrète et réaliste et font l'objet d'une pleine page du journal.

Le premier sujet est intitulé  "Directeurs d'école : la fin de la grève ?".

La journaliste dresse un constat bien réel de la situation de la direction. Des milliers de postes vacants... L'administration qui doit "inciter" des collègues à "faire fonction" quitte à nommer sur ces postes des jeunes professeurs des écoles sortant de l'IUFM... Elle y fait le bilan des propositions contenues dans le protocole signé en mai dernier par le ministère et le SE-Unsa.

L'auteur de l'article a interrogé un de nos collègues directeurs ainsi que deux délégués syndicaux.  Pour Rudy Cardot du SE-Unsa, "ce protocole n'est pas une fin en soi, mais il fallait sortir de cette situation qui dure depuis des années. La signature a permis des avancées, elles ne sont pas suffisantes mais c'est un début". Pour Pierre Laumenerch, secrétaire départemental du SNUipp, "le problème demeure pour les autres directeurs qui ne bénéficient d'aucune avancée et n'ont pas de temps pour assurer leur fonction".

  

Le deuxième sujet est intitulé "Magali, 30 ans : 'un an, ça m'a suffi !' "

La journaliste retrace l'expérience d'une enseignante "contraine et forcée" d'assumer la charge de directrice d'école. Sans bureau, avec le téphone et l'ordinateur dans la classe et un CE1-CE2 à gérer... Magali raconte ses difficultés. Beaucoup se reconnaîtront en elle. Elle souligne également que l'année suivante, ayant refusé de poursuivre cette année de folie et aucun de ses collègues n'acceptant la fonction, le poste fut confié à une PE2 sortant de l'IUFM.

Le troisième sujet est intitulé "Dix mille directeurs ont répondu"

La journaliste fait état des résultats de la consultation Ifop commandée par le GDID. Elle souligne le taux de retour tout à fait exceptionnel et en relate les principaux enseignements :

  . 93 % des directeurs réclament un statut

  . 95 % des répondants souhaitent une définition plus claire et plus précise de leurs tâches

  . 80 % estiment que les EVS ne pourront pas vraiment soulager la charge de travail du directeur

   

Cet article est intéressant, argumenté et équilibré. La journaliste cite des directeurs, deux syndicalistes et a interrogé les services de l'Inspection académique. Il met en lumière la réalité de la direction d'école et le problème des directeurs.

Rappelons que "La Voix du Nord" est diffusée à environ 300 000 exemplaires. Vous pouvez retrouver l'intégralité de ce reportage en cliquant sur le lien suivant :

http://www.lavoixdunord.fr/journal/VDN/2006/11/12/PLUS/SOMMAIRE.phtml

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21 octobre 2006 6 21 /10 /octobre /2006 14:35

En septembre, à la demande du GDID, l'Ifop a réalisé une enquête inédite auprès de l'ensemble des directeurs. Il s'agissait d'une consultation en ligne à laquelle ont répondu 10 094 directeurs.

Dans sa synthèse, l'Ifop annonce un taux de retours de 24 % et précise que ce "taux de réponse apparaît particulièrement élevé".

Quelques détracteurs, ignorants pour certains, de mauvaise foi pour d'autres, ont ironisé sur ce nombre de réponses qu'ils considèrent comme faible et peu significatif. Leur objectif : ôter crédibilité et sens à cette consultation, première du genre, et qui les dérange par les réponses nettes qu'elle apporte.

Or, cette semaine, l'Institut d'enquêtes "BVA a réalisé une consultation inédite de l'ensemble des acteurs du monde pénitentiaire. Le dispositif reposait sur la consultation de l'ensemble des détenus dans les établissements en France".

La similitude de ces consultations ne s'arrête pas au fait que dans les 2 cas il s'agit d'une consultation auprès de publics auxquels on n'avait jamais donné la parole. Il suffit pour s'en convaincre de remplacer le mot "détenus" par le mot "directeurs" pour que la synthèse de BVA rejoigne, dans ses conclusions, celle de l'Ifop. Etonnant, non ? Voilà qui devrait rasséréner ceux qui émettaient des doutes sur la méthodologie de telles consultations...

En effet, que nous apprend BVA dans sa synthèse ?

BVA met en avant "un taux de retour exceptionnel de la part des détenus" : "1 détenu sur 4 a répondu à la consultation !"

"25 % des détenus en France ont répondu à la consultation. Ce taux de retour est exceptionnel à plusieurs titres :

1) Il témoigne d'une participation massive des détenus qui est sans commune mesure avec celle habituellement observée auprès du Grand public (5 à 10 % de taux de retour).

2) Ce taux de retour lève les doutes exprimés lors du lancement de l'opération quant à la mobilisation des détenus. Si le désenchantement des détenus est grand, ils ont cependant répondu en nombre et de manière très complète au questionnaire complexe qui leur a été proposé.

3) Il indique enfin, ce qui est confirmé par le contenu des réponses, que les détenus ont témoigné une grande confiance dans le dispositif."

Au-delà de cette confirmation méthodologique, les suites données à cette consultation largement médiatisée pourraient nous laisser croire, qu'aujourd'hui en France, un directeur d'école vaut moins qu'un prisonnier. Tant mieux pour les détenus. Mais cela nous en dit long sur l'état de notre société.

En effet, dès la publication des résultats de cette consultation qui révèle un malaise profond dans l'univers carcéral, le ministre de la Justice a annoncé, de façon salutaire, l'élaboration d'une Charte du détenu visant à l'amélioration de la situation dans les prisons.

A l'inverse, les directeurs n'ont pas pu compter sur une mobilisation aussi forte pour les soutenir. Le ministre a certes proposé d'ouvrir des discussions sur le statut des directeurs et le fonctionnement de l'école, mais le relais dans les médias est inexistant et surtout, comme à l'habitude, les syndicats freinent des quatre fers. Ils marquent ainsi leur mépris de l'opinion des directeurs pourtant très nettement exprimée dans la consultation.

Quand ils parlent, les 60 000 détenus sont écoutés, et c'est tant mieux. Les 52 000 directeurs d'école, eux, sont ignorés. Ce qui fait la différence ? Peut-être le fait qu'il n'existe pas de SE-Unsa et de SNUipp des détenus !...

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11 octobre 2006 3 11 /10 /octobre /2006 10:37

Dès la parution de l'article concernant la consultation IFOP - GDID, les "directeurs en lutte" ont écrit à la rédaction du site "le Café Pédagogique" (cf analyse précédente) pour lui signifier le caractère erroné de l'interprétation de cette consultation.

Le "Café Pédagogique" publie la réaction des "Directeurs en lutte". Dommage qu'elle ne figure pas en page d'accueil.

Pour la trouver, voir la rubrique "vos réactions" puis cliquer sur "Florence Binoche".

http://cafe-leblog.net/index.php?2005/12/05/29-vos-reactions#c718

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9 octobre 2006 1 09 /10 /octobre /2006 10:15

Le site "le café pédagogique" dont la devise est "toute l'actualité pédagogique sur Internet" fait allusion à la consultation IFOP commandée par le GDID.

Hélas, le compte rendu qui en est fait est très succinct. Tellement succinct qu'il n'en donne qu'une lecture partielle, voire même erronée.

L'article commence mal : une erreur typographique semble s'être glissée dès le premier mot.

"57 % des directeurs d'école souhaitent rester professeurs, 47 % souhaiteraient ne plus avoir de classe et exercer seulement la fonction de direction".

Il faut lire 53 % et non 57 %... La rédaction de cette phrase ne correspond pas tout à fait à l'énoncé de la question... La suite de l'article précise qui sont ces 47 % qui ne souhaiteraient plus enseigner...

"Ce sont plutôt des hommes, en fin de carrière, et en poste dans des écoles de plus de 6 classes en Ile-de-France".

Le jugement de l'auteur aurait été plus éclairé s'il avait lu ce que traduit l'Ifop de ces résulats dans sa synthèse :

"Concernant le régime des décharges, les Directeurs apparaissent très divisés entre deux évolutions possibles.

53 % souhaitent une amélioration du régime actuel (tout en conservant la responsabilité d'une classe) tandis que 47 % préfèreraient que les Directeurs n'aient plus obligatoirement la responsabilité d'une classe (tout en conservant une activité pédagogique au sein de l'école).

Une fois encore, le choix effectué par les Directeurs dépend considérablement de la taille de l'école (et corrélativement de l'âge du Directeur ou encore de son ancienneté). Ainsi, alors que dans les petites écoles (1 à 5 classes) les Directeurs sont majoritairement (67 % précisément) favorables à une version améliorée du système actuel, l'opinion s'avère complètement inversée dans les établissements de taille moyenne ou de grande taille : 61 % des Directeurs exerçant dans une école comptant entre 6 et 10 classes souhaitent un abandon de la responsabilité d'enseignement, ce taux montant à 90 % parmi les Directeurs des écoles comptant plus de 10 classes".

L'ensemble des résultats de cette consultation laisse apparaître clairement une corrélation très forte entre l'âge, la taille de l'école et la situation géographique de l'établissement d'exercice.

Rien que de très logique quand on sait que l'ancienneté joue un rôle très important dans la nomination des directeurs à la direction des écoles les plus grandes en nombre de classes, écoles que l'on retrouve, le plus souvent, en zone urbaine.

Dans le 2ème paragraphe de l'article du Café pédagogique, l'auteur fait une grossière erreur d'interprétation des résultats.

Ainsi, écrit-il : "Les directeurs reconnaissent que la charge ne les emploie que partiellement : moins de 10 heures hebdomadaires pour 66 % d'entre eux".

Si l'auteur de ces lignes avait pris soin d'examiner les résultats, il aurait vu que la question amenant cette réponse n'était destinée qu'aux directeurs (non déchargés d'enseignement jusqu'à cette rentrée) des écoles de 1 à 4 classes.

Une lecture plus fine aurait permis à l'auteur de s'apercevoir que le temps hebdomadaire consacré à la direction varie fortement avec la taille de l'école. Si 89 % des directeurs d'école à 1 classe consacrent moins de 10 heures par semaine à la direction, ils ne sont déjà plus que 54 % pour les écoles de 3 classes et 37 % seulement pour les écoles à 4 classes.

Et si l'auteur de l'article avait été encore plus rigoureux dans le décryptage des résultats, il aurait constaté que le temps hebdomadaire moyen consacré à la direction en plus du temps de décharge augmente considérablement si l'on considère l'ensemble des écoles.

Ainsi, en plus de leur temps de décharge, si l'on prend l'exemple des écoles de 6 à 10 classes, les directeurs sont 49 % à consacrer entre 10 et 15 heures par semaine à la direction, 16 % entre 15 et 20 heures et encore 7 % à y consacrer plus de 20 heures par semaine.

Il en est de même pour les écoles de plus de 10 classes où les directeurs sont 84 % à consacrer plus de 10 heures par semaine à la direction (dont 43 % entre 10 et 15 h, 17 % entre 15 et 20 h et 24 % plus de 20 h).

Nous sommes loin, très loin, de ce que relate l'article du Café (pas très) pédagogique !!!

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7 octobre 2006 6 07 /10 /octobre /2006 14:47

Dans sa note de synthèse, l'Ifop écrit :

"Concernant les mesures prises par le Ministère de l'Education nationale en mai 2006, on constate un fort scepticisme des directeurs quant à leur efficacité". Ou encore :

"Les directeurs [les] considèrent comme insuffisantes ou allant dans le mauvais sens".

En examinant les résultats dans le détail, il apparaît clairement que les mesures contenues dans le protocole proposé par le ministre et signé par le SE-Unsa n'apportent pas, loin s'en faut, une solution satisfaisante.

Difficulté de déléguer une grande partie des tâches du directeur.

Accord unanime à 94 % pour affirmer qu'il est difficile de déléguer une grande partie des tâches du directeur à des jeunes sans expérience ni formation. Cette affirmation a d'autant plus de force que 72 % des directeurs partagent "tout à fait" cette opinion.

Les EVS (emplois vie scolaire)

Là encore, les résultats sont très significatifs puisque 80 % des directeurs estiment que les EVS recrutés sans formation ni diplôme minimum requis ne pourront pas vraiment soulager la charge de travail de directeurs. Et ils sont 50 % à s'en déclarer "tout à fait d'accord". Il est intéressant de noter que plus l'école est petite, plus les directeurs l'expriment fortement : 82 % pour les écoles de 1 à 5 classes contre 72 % pour les plus de 10 classes.

L'utilisation des PE2 pour améliorer les décharges

Le scepticisme est exprimé par près de 2 directeurs sur 3 (63 %). Seulement 37 % d'entre eux jugent que cette mesure améliorera sensiblement le régime des décharges. Ce scepticisme augmente parallèlement à la taille de l'école, jusquà 72 % pour les écoles de plus de 10 classes. Seuls les directeurs des écoles de 4 classes, uniques bénéficiaires de la mesure, la jugent positivement (57 %).

La revalorisation de 20 % (15 €) de l'ISS

La dénonciation de cette mesure est très massive puisque 95 % des directeurs considèrent qu'elle ne correspond pas à leur niveau de responsabilité et de travail. Ce jugement est même renforcé par 80 % des directeurs qui se disent "pas du tout d'accord".

Bref, les directeurs expriment globalement un jugement très négatif sur les mesures contenues dans le protocole proposé par le Ministère pour régler de manière définitive le problème de la direction d'école !

Ce désavoeu vaut pour le SE-Unsa qui a signé ce protocole après "consultation" de ses mandants !! Le SE-Unsa justifiait, alors,  son accord par le fait qu'il y trouvait "des avancées à engranger".

Apparemment, les directeurs n'ont pas la même vision des choses...

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5 octobre 2006 4 05 /10 /octobre /2006 21:40

La consultation apporte des enseignements qualitatifs très intéressants. Elle montre que les directeurs n'ont pas une vision figée de leur métier. Ils estiment que les conditions actuelles de travail ne sont pas satisfaisantes et expriment une idée claire de l'évolution nécessaire pour mieux remplir leur mission et améliorer le fonctionnement de l'école.

Nous abordons, dans cet article, l'analyse des résultats concernant les questions sur les évolutions exprimées par les directeurs.  

Les décharges

Les réponses apportées aux deux questions donnent un résultat assez partagé : 53 % se déclarent pour une amélioration du régime actuel des décharges contre 47 % qui souhaitent que le directeur ne soit plus obligatoirement chargé de classe. Mais à y regarder de plus près, on constate que le clivage s'explique notamment par la taille de l'école.

Pour les écoles de 1 à 5 classes, l'amélioration du régime actuel des décharges est majoritaire de 79 % à 51 %. Les directeurs de ces "petites" écoles font preuve d'une grande sagesse dans leur jugement. Leur réponse est empreinte d'humilité. Ils savent bien qu'il serait utopique de prétendre à une décharge complète.C'est tout à leur honneur de se montrer raisonnable.

A partir de 6 classes, la majorité bascule, exprimant le fait que les directeurs ne doivent plus obligatoirement avoir la responsabilité d'une classe. Le pourcentage augmente fortement avec la taille de l'école, de 55 % à 96 %. Le taux apparaît beaucoup plus élevé en zone urbaine avec un pic à Paris (98 %).

Les indemnités de direction

A 80 %, les directeurs appellent de leurs voeux la création d'un salaire spécifique. Ce taux augmente, lui aussi, avec l'âge et la taille de l'école.

Les moyens financiers de l'école

Les directeurs expriment très nettement (76 %) la nécessité de création d'un statut d'établissement. Cette tendance est affirmée de façon très homogène toutes catégories de directeurs confondues. Les directeurs y voient probablement la garantie d'une parité de moyens quels que soient les possibilités financières des communes ou la volonté de leurs élus.

La formation des directeurs

La formation actuelle est jugée insuffisante par 83 % des directeurs. Là encore, la tendance est inversée entre les écoles de 1 à 4 classes et les autres. Dans les "petites" écoles, on opte plutôt pour un développement de la formation actuelle, alors que dans les plus grandes, on souhaite une formation qualifiante d'une année.

La définition du métier

Les directeurs sont quasi unanimes (95 %) pour souhaiter une définition plus claire et plus précise des tâches et des responsabilités de leur fonction. Les réponses sont très homogènes tous critères confondus.

La reconnaissance du métier

Près des 3/4 des directeurs (73 %) veulent que leur métier soit reconnu en tant que tel contre 27 % qui estiment que le directeur doit rester un enseignant comme les autres. Le souhait d'une reconnaissance du métier de directeur d'école croît fortement avec la taille de l'établissement (de 58 à 89 %). Cette revendication atteint des taux particulièrement élevés dans les zones urbaines qui comptent les écoles les plus importantes en nombre de classes : 86 % dans l'académie de Lille, 85 % dans celle de Versailles et 84 % à Paris.

Le statut du directeur

A 93 %, les directeurs se déclarent massivement favorables à la création d'un statut non hiérarchique de la direction d'école. Cette quasi unanimité est très homogène (de 87 à 97 %) quels que soient les critères évalués (âge, ancienneté, taille de l'école, zone géographique...). Elle est même renforcé par le fait que parmi ces 93 % favorables à la création d'un statut, 64 % y sont "tout à fait favorables". Ce taux atteint même 73 % dans les écoles de plus de 10 classes.

Ce jugement "tout à fait favorable" est exprimé de manière particulièrement élevée dans les académies de Nice (77 %), Lille et Paris (72 %).

Dans un prochain article, nous aborderons les questions liées aux mesures du protocole considérées comme des "avancées" par le syndicat qui se dit "responsable"...

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4 octobre 2006 3 04 /10 /octobre /2006 21:55

Nous n'avons cessé de soutenir le GDID dans son engagement en faveur d'un statut pour la reconnaissance du métier de directeur.

Nous n'avons cessé d'inciter nos collègues à s'exprimer au travers de la consultation commandée à l'Ifop par le GDID. Jamais, une organisation syndicale n'a souhaité connaître l'avis des directeurs ! Les syndicats majoritaires ont parlé en notre nom sans le moindre scrupule. Pire, ils ont toujours affirmé que les directeurs ne voulaient pas d'un statut !

Or, que nous apprend l'Ifop ?

93 % des directeurs sont favorables à un statut !!!

Les résultats ont été livrés. Ils seront une excellente base de réflexion dans notre lutte pour améliorer nos conditions de travail et aller vers une vraie reconnaissance de notre métier.

Ces résultats sont significatifs pour plusieurs raisons.

D'abord parce qu'ils sont incontestables. La consultation n'est pas une "consultation maison". Elle a été confiée à un institut de premier plan : l'Ifop.

Ensuite parce que la consultation a touché un nombre considérable de directeurs : 42 000.

Enfin parce que le nombre de réponses est impressionnant : 10 094 directeurs ont donné leur avis ! Preuve que les directeurs ont envie de s'exprimer et qu'ils le font bien volontiers quand on leur donne la parole.

Jour après jour, "les directeurs en lutte" vous livreront leurs analyses des résultats détaillés de cette consultation.

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