Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Quelle heure ?

 

Recherche

Soutiens

Le statut de directeur d'école dans les projets présidentiels de 2012

 

Certains candidats ou partis évoquent le statut de l'école et de son directeur.

Qu'en disent-ils ?

 

Marine Le Pen
UMP
UMP & PS

Philippe Poutou 

 

La synthèse et les résultats de la consultation IFOP - GDID sont disponibles sur le site de l'Ifop à l'adresse suivante (cliquer sur le panneau ci-dessous) :

 

 

  Inscrivez-vous sans tarder à la "newsletter" des "directeurs en lutte"pour recevoir les dernières infos. 

Il suffit d'entrer votre adresse mail dans le cadre de gauche.

29 novembre 2007 4 29 /11 /novembre /2007 12:19

La 9ème édition du Salon de l’éducation 2007 s’est déroulée du 22 au 25 novembre à la Porte de Versailles à Paris. Ce grand rendez-vous annuel s’adresse à tous les acteurs de l’éducation, aux usagers du système éducatif et, d’une manière générale, à l’ensemble de la société, au grand public.

 

Parmi les grands chantiers du système éducatif présentés à travers des pôles thématiques, une table ronde ayant pour thème : « Innovations, expérimentations pédagogiques et syndicalisme» a retenu notre attention. Elle réunissait Luc Bérille du Se-Unsa et des militants des mouvements pédagogiques : JF Boulagnon (Fespi), JC Guérin (collèges Cohn-Bendit), Philippe Goémé (lycée intégral de Paris).

 

 

"L'Ecole est-elle condamnée à l'immobilisme ? Les défenseurs de ses valeurs bloquent-ils toute évolution ? C'est qu'en effet, pour les innovateurs, la défense des acquis c'est le maintien d'un système périmé. Ainsi JC Guérin a beau jeu de montrer que défendre le statut du professeur revient à prolonger un système scolaire qu'il qualifie de "jésuito-napoléono-fordiste", système où l'enseignant vient déverser sur les élèves un savoir émietté au rythme d'une heure par discipline. Si l'on veut que les enseignants prennent en charge vraiment l'éducation des élèves, il faut faire évoluer le statut pour intégrer dans le  service des enseignants du temps d'accompagnement éducatif. Philippe Goémé cite un autre exemple : le fonctionnement des équipes suppose une autre procédure de mouvement que celle qui est contrôlée par les syndicats.

 

Défendre l'esprit des statuts plutôt que la lettre : c'est en résumé ce que Luc Bérille a pu proposer. Partout où les statuts sont dépassés, il  faudra en garder l'esprit en acceptant les évolutions. Ainsi le service des enseignants doit s'adapter aux nouveaux publics scolaires. Une remarque qui a tout son poids au moment où travaille la commission Pochard.

 

Alors la droite est-elle en train de réussir la grande innovation inaccessible jusque là ? C'est oublier les ambiguïtés du changement proposé par le gouvernement. Ainsi l'autonomie des établissement, imposée sous contrôle d'en haut, s'oppose à celle des équipes pédagogiques. Elle est liée en fait au renforcement de la mission du chef d'établissement. L'autonomie est également associée à la mise en concurrence des établissements, un système  qui est à l'opposé des valeurs d'entraide des innovateurs. L'école, les syndicats et le changement : oui, mais pas n'importe quel changement…"

 

Concernant les travaux sur l’évolution du métier d’enseignant, le SNUipp vient de rendre publiques les propositions qu’il a faites lors de son audition par la commission Pochard.

 

« Pour le SNUipp, redéfinir la condition enseignante ne peut se concevoir sans chercher à améliorer les résultats de l’école et sans lui donner un nouvel élan, tout particulièrement en direction des élèves qui rencontrent le plus de difficultés. C’est dans ce sens qu’il formulera de multiples propositions. Il est également nécessaire aux yeux de la société, des familles et des élèves de revaloriser le métier d’enseignant en maternelle et en élémentaire. Celui-ci, comme l’indique un sondage CSA, est de plus en plus dévalorisé dans l’opinion publique : 44 % des français estiment qu’il est plutôt valorisé et 45 % dévalorisé. Une revalorisation du métier et des conditions de rémunération s’impose donc ».

 

Le SNUipp réclame du temps pour permettre aux équipes enseignantes de travailler ensemble. « La mise en place de la 27 ème heure avait constitué une première avancée dans le sens de cette reconnaissance. Le temps de service des enseignants des écoles (en 2007/2008) est composé de 26 heures d’enseignement par semaine et d’une heure (globalisée en 36 heures sur l’année) consacrée aux conseils des maîtres, aux animations pédagogiques et aux conseils d’école.

 

Tous les enseignants disent que la question du temps de travail est devenue incontournable. Nous proposons d’augmenter, en passant à 3 heures, la part du temps consacré à la réflexion collective, au temps de travail en équipe ».

 

Le SNUipp évoque ensuite le stress et l’inquiétude des enseignants qui doivent faire face aux profondes transformations qui ont marqué le système éducatif depuis les années 90. Les sollicitations de plus en plus nombreuses : «Le fonctionnement de l’école s’est également considérablement transformé. La mise en place des cycles, des projets d’école, des liaisons mat/CP et CM2/6ème, les relations avec les parents d’élèves, mais aussi la scolarisation des élèves en situation de handicap, celle des primo arrivants, le développement des TICE, de l’enseignement des langues vivantes ou encore l’organisation des évaluations nationales sont intervenus dans un contexte de stabilité des moyens (hausse légère du rapport entre le nombre de postes et le nombre d’élèves jusqu’en 2002, puis baisse). Le développement de la pédagogie différenciée ou la mise en place des PPRE et des PAI induit une organisation et un fonctionnement de l’école plus complexe pour chaque enseignant du premier degré : cela se traduit par une augmentation générale de la charge de travail. Au-delà d’un bilan qui pourrait être effectué pour chaque point, le principal enseignement qui se dégage de ces multiples évolutions, c’est la demande de temps pour préparer, se rencontrer, mettre au point, assurer et évaluer le suivi de dispositifs efficaces pour les élèves.

 

La reconnaissance de cet empilement des tâches ne s’est effectuée ni par une réduction du temps de travail, ni par la mise en place de bonifications ou d’indemnité. La charge de travail s’est considérablement alourdie, l’horaire de 27 heures semaine auquel s’ajoutent préparations, corrections et réunions est le plus élevé des enseignants. Le SNUipp revendique son abaissement à 24h dans une première étape ainsi que la création d’une bonification ou d’une prime de suivi des élèves pour les enseignants des écoles comme c’est le cas dans le second degré ».

 

Il est vrai que le métier s’est considérablement transformé en quelques décennies. Il est exact de dire que les charges de travail induites par ces bouleversements touchent tous les enseignants. Mais que dire alors des directeurs d’école qui subissent doublement ces pressions de la société : en tant qu’enseignant mais aussi et surtout en tant que « chargé de la direction » puisqu’ils ont à impulser tous ces changements au sein de leur école. Ne sont-ils pas les premiers submergés et concernés par « l’empilement des tâches » dont parle le SNUipp ?

 

Or, que penser d’un syndicat qui n’utilise pas une seule fois le vocable « directeur » dans ses propositions sur l’évolution du métier d’enseignant ? Comment un syndicat qui fait un constat aussi juste des conditions de travail des enseignants peut-il "oublier" une catégorie de personnels, celle la plus touchée par cet "empilement des tâches" ? Oubli ou volonté délibérée ?

Retour à la page d'accueil

Partager cet article
Repost0

commentaires

L
D'accord avec PatrickC'est pour ça que notre intérêt est de faire des propositions autres, montrer qu'un établissement public du primaire peut être autre chose qu'un EPEP.Il y a le GDID et le SNE qui proposent des solutions dans ce sens. Peut-être y en a-t-il d'autres.On peut participer à les faire connaître, à les amender, pourquoi pas, en participant à leurs réunions, à leurs assemblées.Ainsi, nous informerons les collègues de cette possibilité et contrerons la désinformation voulue des syndicats majoritaires.A quoi sont-ils forcés, ceux-là, pour se faire réélire ! C'est honteux.
Répondre
V
Je partage ton analyse, Merlin. J'irai plus loin en disant qu'il faut justement choisir de négocier (au sens vrai du terme) les EPEP plutôt que rester spectateurs avec le risque que tu dénonces : qu'on nous impose des EPEP que nous ne voulons pas. Il faut en discuter avant que le gouvernement ne sorte les décrets. Après, ce sera impossible de les modifier.<br /> Doit-on penser que les syndicats jouent la politique du pire. Tu sembles le croire. Moi aussi, vois-tu. Ils ont choisi le pourrissement, peut-être comme tu le dis, pour faire des voix en 2008. Il est toujours plus facile d'agréger les mécontentements. Si tel est leur calcul, alors ils sont indignes de nous représenter. A nous de dénoncer ce petit jeu honteux.
Répondre
M
Si les EPEP devaient être des regroupements Mat+Elem de proximité avec un dirlo à leur tête ( structures de 250 à 300 élèves environ) un CA dans lequel chacun aurait sa place sans que les élus aient toutes les manettes ( ce qui suppose aussi une vraie autonomie financière et la reconnaissance de gestion d'un budget), je suis pour. Mais j'ai bien peur que l'on s'achemine vers des structures gérées au quotidien par des " sous-dirlo" ou profs délégués à la direction pour les basses besognes indispensables et que ces EPEP soient je dis bien contrôlés et "animés" par des coordinateurs ( ex CPEN, ex dirlos peut-être mais aussi non enseignants issus de la société civile) qui seront chargés de faire appliquer la culture du résultat si chère à nos dirigeants. Là pas d'accord.<br />   d'ailleurs, un texte précise bien que le dirlo qui montera un dossier EPEP avec sa commune ne sera pas forcément nommé sur le poste de coordinateur...ce n'est pas par hasard!<br /> Les syndicats le savent mais ils laissent avancer ce dossier en jouant la politique du pire: le mécontentement possible consécutif à ces EPEP pourrait leur rapporter des adhérents  qui leur manquent aujourd'hui. Alors que le fait de défendre avec force un statut du dirlo pourrait éviter ce piège des EPEP. Analyse purement personnelle.
Répondre
V
Merlin,<br /> Il n'est pas certain que les EPEP seront dirigés par un élu (un maire) comme on le disait. <br /> Je me souvenais avoir lu cette info sur ce site. Je viens de la retrouver à la date du 16 novembre dans l'article sur les parlementaires. Je cite :<br /> "Nous sommes en mesure de répondre que les décrets d'application des EPEP seront publiés au printemps 2008. En effet, Un doute subsiste sur le fait de savoir qui présidera ces EPEP..."<br /> Moi, je l'ai déjà dit plusieurs fois : sans état d'âme, je suis partant pour les EPEP. Ce sera la seule façon pour nous d'exister un jour prochain. Je n'en vois pas d'autre. Je suis minoritaire, sans doute, mais j'assume.<br />  
Répondre
M
Il est des mots tabous. Je m'explique: c'est intentionnellement que j'ai écrit " CA" à la place de " CE".<br /> Ta réaction prouve que le seul sigle CA = EPEP.<br /> J'avais ajouté que dans ce CA les enseignants devaient garder la main, rien à voir donc avec l'EPEP. J'ai aussi parlé d'un directeur reconnu. L' EPEP ignore le dirlo pour le remplacer par un coordinateur, rien  à voir non plus donc.<br /> Je suis pour un établissement autonome primaire dirigé par un vrai directeur et je suis contre les EPEP regroupés par bassins d'attraction de collège dirigés par des faisant fonction ( dirlo actuel) et contrôlés par des coordinateurs, ce vers quoi, malgré leurs protestations de principe, les syndicats nous amènent.
Répondre
C
Ce dont tu parles, Merlin, lorsque tu évoques "une école structurée autour d'un Conseil d'administration", ça porte une nom : EPEP.<br /> Voilà ce que j'ai écrit ici le 21/11 (pas beau de se citer...) :<br /> Attention danger !!!!On risque de nommer des directeurs avec statut, c'est vrai, à la tête des EPEP. Mais ça rique d'être un statut avec une coquille vide. Je m'explique : le statut comportera la définition des responsabilités, bien sûr, mais surtout des charges et des devoirs de "l'heureux élu". Et il se pourrait bien que l'indice de rémunération ne soit pas à la hauteur de ce qu'on espère. Ni le pouvoir de décision si on laisse le maire présider le CA. En revanche, on risque de nous nommer avec un statut hiérarchique, une espèce de "sous-IEN". Alors, bonjour l'ambiance dans l'école...Non, il faut absolument refuser ce cadeau empoisonné.<br /> Je ne suis pas par principe opposé à la création d'EPEP. Je pense même que c'est la seule façon de sauver certaines écoles et en réduisant le nombre de directeurs, de pouvoir nous reconnaître avec à la clé une "mesure sonnante et trébuchante".<br /> Ce qui me fait peur, c'est le fait qu'on ne peut pas dissocier "directeur reconnu et ayant une autorité" et hiérarchie. Le statut ne peut être que hiérarchique dans le cas des EPEP. C'est notre position au sein du SE. Est-ce vraiment ce que souhaitent les directeurs ? Je ne le pense pas.
Répondre
M
" Les syndicats ne font rien, sont inutiles..." certes pas Cedric et mêmzesi peu de chiffres entourent les déclarations sur " l'augmentation du point d'indice à l'horizon....2009?" chacun sait que rien n'est facile surtout actuellement ( et d'ailleurs aussi par le passé).<br />  Mais reconnait aussi que le sort des dirlos est notablement négligé par les syndicats qui ont fait d'autres combats leurs priorités en oubliant que la refonte du fonctionnement global des écoles ( et donc de la direction) est la seule planche de salut pour sauver l'école de la République: à mon humble avis , cela passe par une école structurée autour d'un Conseil d'administration où les enseignants gardent la haute main sur la pédagogie avec à sa tête un directeur reconnu et ayant une autorité le rendant capable de négocier avec sa hierarchie et les élus.<br />  
Répondre
C
"Qu'ont fait les syndicats ?" demandez-vous. Inutile de dresser un tableau. On oublierait toujours quelque chose. Leur simple présence suffit à entretenir un rapport de force sans lequel nous nous ferions manger tout crû.<br /> Dernier exemple en date : l'acceptation par le gouvernement d'ouvrir des négociations salariales.<br /> Ci-dessous communiqué de l'intersyndicale :<br /> <br /> CGT - CFDT - FO - FSU - UNSA - CFTC - Solidaires - CFE-CGC<br /> La réussite de la grève et des manifestations du 20 novembre 2007 a contraint le gouvernement à réviser sa copie et à accepter le principe d’une négociation portant sur les salaires et rémunérations dans la Fonction publique. Cela tranche avec la déclaration unilatérale du Ministre le 26 octobre dernier. Lors de la réunion du 3 décembre 2007, Eric WOERTH a procédé à différentes annonces :<br /> ouverture de négociations sur ce thème dès le 17 décembre, acceptation du principe de discussions sur la grille indiciaire, reconnaissant son écrasement, acceptation du principe d’une négociation annuelle sur les salaires dans la fonction publique avec une première réunion au printemps 2008 pour les rémunérations 2009. Par ailleurs, le Ministre convient de la nécessité, dans le cadre de mesures générales, d’augmenter la valeur du point d’indice. Les organisations syndicales signataires prennent acte de ces annonces mais entendent maintenir la pression pour obtenir dès le 17 décembre, des réponses sur les points suivants : maintien du pouvoir d’achat par des mesures générales, passant par la revalorisation du point d’indice, et ce, dès le 1er janvier 2008 ; prise en compte du passif des années antérieures ; reconstruction et revalorisation de la grille indiciaire. S’agissant des heures supplémentaires et des mesures éventuelles sur le compte épargne temps, les organisations syndicales signataires rappellent leur volonté de les traiter en dehors du sujet « pouvoir d’achat ». Enfin, la question de l’emploi public reste, pour elles, pleinement d’actualité. Les organisations signataires apprécieront les réponses ou l’absence de réponses et arrêtent le principe d’une nouvelle rencontre intersyndicale à l’issue de cette première réunion de négociation.<br /> <br /> J'espère que vous n'avez pas une vision antisyndicale, chers collègues... (c'était de l'humour...).
Répondre
M
Cedric, tu es un vrai convaincu, ton syndicat devrait te récompenser en te donnant... une décharge syndicale! ( ce n\\\'est qu\\\'un peu d\\\'humour).<br />  Plus sérieusement, tu écris " nous avons besoin de syndicats forts, la démonstration a été faite lors des conflits récents" , lesquels ?<br /> Je me souviens du CPE, mouvement porté à son origine par les étudiants et lycéens, suivi par les parents inquiets, ....avec des syndicats qui ont embrayé en cours de route.... pour ensuite demander l\\\'institutionnalisation d\\\'emplois précaires dans la fonction publique afin de résoudre un problème qui avait d\\\'autres racines ( SE et EVS).<br /> "Besoin de syndicats forts pour nous faire entendre": mais qui? les membres des Rased , d\\\'accord, ils sont souvent mis en avant par le Snuipp, les adjoints ? bof, les réformes passent quand même, les dirlos? surtout pas eux le Snuipp veut leur disparition pure et simple, le SE probablement aussi.<br />   Dernier point: Laurent ne préconise pas l\\\'abstention mais le vote différent pour des syndicats qui défendent le statut des dirlos.<br /> Rien d\\\'antisyndical là-dedans, et je pense que je vais faire comme lui !
Répondre
L
Tu es bien gentil, Cédric, mais que nous ont apporté les syndicats représentatifs (de qui  d'ailleurs ?) dans les dix dernières années ? RIEN Et puis, si une majorité des 50 000 directeurs, au lieu de s'abstenir, donne ses voix aux syndicats minoritaires, cela fera peut-être réfléchir ...Et à quoi servent les décharges syndicales des délégués des gros syndicats, quand tu vois que tu n'arrives pas à les joindre et qu'ils ne te renseignent pas toujours; alors te défendre ...Je pense que ça leur ferait beaucoup de bien de perdre de leur superbe et de se retrouver avec une classe, certains d'entre eux n'ayant pas vu un élève depuis plusieurs décennies.Au moins, les délégués syndicaux des petits syndicats, on n'a pas de mal à savoir ce qu'ils font de ce temps offert, alors moi, je suis ok pour leur en donner davantage.
Répondre
C
Laurent<br /> Je comprends ton amertume à l'égard des syndicats. Mais est-elle raisonnable ? Tu sais bien que nous avons plus que jamais besoin de syndicats forts pour nous faire entendre. La démonstration a été faite dans chacun des conflits récents. L'idéal serait même que ces syndicats soient unis. Ne rêvons pas...<br /> Pour en revenir à ton post : ce ne sont pas les directeurs qui font les majorités aux élections professionnelles. C'est d'ailleurs parce que nous sommes très minoritaires que nous avons tant de difficultés à nous faire entendre. Les 2 syndicats que tu cites sont tellement au-dessus des autres que le déplacement de quelques centaines de voix ne peut rien changer. Alors, j'ai envie de te dire : VOTONS UTILE. Démontrons que nous sommes nombreux à lutter pour l'amélioration du système éducatif. C'est quand même cela l'essentiel. Et cette amélioration passe, c'est évident, par de meilleures conditions de travail des personnels.<br /> Autre remarque, si tu le permets : tu voudrais "sanctionner" les syndicats en leur enlevant des décharges syndicales, si j'ai bien compris. Ce n'est pas souhaitable. Nous avons besoin de syndicats forts et ça passe par des moyens de fonctionnement. Il faut permettre aux syndicats représentatifs de pouvoir travailler dans les meilleures conditions possibles. C'est loin d'être le cas en France, crois-moi.
Répondre
L
C'est peut-être le moment de leur donner une bonne leçon ... non en s'abstenant, mais en votant différemment !Ca permettra à de nombreux délégués syndicaux snuipp et se de ne plus bénéficier de décharges syndicales et de retourner dans les classes, voir comment ça s'y passe réellement.Peut-être même qu'on devrait les forcer à prendre des postes de direction laissés vacants ...De toutes façons, les autres syndicats peuvent difficilement pire en ce qui concerne les directeurs !
Répondre
E
oui, les directeurs existent pour leSNUipp mais seulement pour la majoration de la cotisation syndicale<br /> Mais voilà comme le nombre de directeurs syndiqués diminue et est proche de zéro, le syndicat en déduit qu'il n'y a plus de directeurs<br /> Un Directeur encore en "exploitation"
Répondre
V
"Oubli ou volonté délibérée ?" <br /> C'est ce que je vais me dire aux prochaines élections professionnelles de l'automne 2008...<br />  
Répondre
E
"Oubli ou volonté délibérée ?" <br /> Pour ce syndicat, ses propos sont cohérents. Ils ne fait jamais de distinction entre les "enseignants" et les "enseignants comme les autres". Vous attendiez-vous à un changement aussi inattendu qu'improbable ? La logique est respectée. On le sait depuis longtemps.
Répondre