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Le statut de directeur d'école dans les projets présidentiels de 2012

 

Certains candidats ou partis évoquent le statut de l'école et de son directeur.

Qu'en disent-ils ?

 

Marine Le Pen
UMP
UMP & PS

Philippe Poutou 

 

La synthèse et les résultats de la consultation IFOP - GDID sont disponibles sur le site de l'Ifop à l'adresse suivante (cliquer sur le panneau ci-dessous) :

 

 

  Inscrivez-vous sans tarder à la "newsletter" des "directeurs en lutte"pour recevoir les dernières infos. 

Il suffit d'entrer votre adresse mail dans le cadre de gauche.

17 janvier 2007 3 17 /01 /janvier /2007 14:13

A en croire une déclaration récente du SNUipp, le fait de disposer d'un statut n'est pas la garantie d'obtenir de réelles avancées. Et de citer "l'exemple des chefs d'établissement du secondaire qui ont réussi une forte mobilisation dans les rues de Paris le 28 novembre dernier et qui, pourtant, n'ont pas été entendus...".

Pan sur le bec du SNUipp... car le SNPDEN vient d'obtenir satisfaction sur des revendications importantes de direction...

 

Il s'agit d'abord d'une "charte des pratiques de pilotage" qui répond à l'exaspération des chefs d'établissement. La charte prévoit par exemple de "constituer progressivement de véritables pôles opérationnels dans le EPLE et d'améliorer la communication et la concertation [avec les autorités académiques].

 

Les personnels de direction obtiennent également une limitation de leur temps de travail : "reconnaissance du temps de travail des personnels de direction comme cadres autonomes sur la base de 207 jours de travail par an, et reconnaissance d'un droit à congés de 47 jours ouvrés, soit 10 semaines. Par ailleurs, ce temps de travail ne devra plus dépasser ni 10 demi-journées par semaine, ni 11 h par jour, ni 48 h par semaine (44 h par semaine si le temps de travail continu dépasse 12 semaines d'affilée). Ce temps de travail n'est pas nécessairement un temps de travail dans l'établissement". S'y ajoutent des indemnités.

 

"Les principaux et adjoints de collèges "Ambition réussite" se verront attribuer une indemnité de sujétion spéciale, c'est-à-dire une prime annuelle de 1 000 euros modulable et au mérite" pour récompenser leur surplus de travail" a annoncé le ministre.

"Cette indemnité de 1 000 euros, c'est nous qui l'avions demandée. Cette prime ne repose pas sur le mérite puisque animer des réseaux Amition réussite demande inévitablement des investissements particuliers" a déclaré Philippe Guittet, Secrétaire général du SNPDEN.

 

Ces avantages devraient faciliter le recrutement de chefs d'établissements. Le SNPDEN a le triomphe modeste...

 

Si le fait d'être reconnu par un statut ne garantit pas l'obtention de moyens supplémentaires, il peut y contribuer grandement...  

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commentaires

G
Evidemment, la tâche serait plus facile si nous étions soutenus par un ou des syndicats. Tout de même, n’est-il scandaleux que des appareils syndicaux s’opposent avec tant d’acharnement à la volonté exprimée par 93 % d’une profession ?!?<br />  <br /> <br /> Les directeurs sont quand même les meilleurs experts pour décider de leur avenir ! Un peu plus, je pense, que les responsables du snuipp-fsu ou du se-unsa dans leurs bureaux parisiens !<br />  <br /> <br />  
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L
Très bonne remarque, Gilles. C'est vrai qu'il serait préférable de nous demander notre avis plutôt qu'aux responsables syndicaux qui bénéficient, d'ailleurs, d'une décharge de service et connaissent moins bien notre métier.<br /> Les réponses sont connues. Il suffit de lire ou relire les résultats de la consultation Ifop. Pour le reste, c'est soit de l'idéologie, soit de la mauvaise foi, soit un manque criant de démocratie interne... Un peu de tout, sans doute.
E
Je ne suis pas loin de penser comme le SNUipp. Réclamer un statut n'est pas forcément la solution. <br /> Qui rédigerait ce fameux statut? Comme d'habitude des "gens bien placés" qui ne connaissent rien à la réalité du terrain? Les directeurs seraient-ils consultés? (Ce serait une première!...)<br /> Ses divers articles répondraient-ils aux attentes réelles des directeurs? N'allons-nous pas nous retrouver confrontés à des modalités qui ne nous conviennent pas et que nous serions tenus de respecter puisque nous les aurions réclamées? <br /> A réfléchir!...
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P
Eh ! les camarades... Tout le monde n'est pas en lutte. Nous, on n'a rien demandé et voilà qu'une collègue nous balance ce mail sur le serveur de l'IA 59 :<br />  <br /> Et bien pour changer un peu, j'ai un contrat aidé dans mon école et j'en suis très heureuse....... Même si je passe 10 heures à remplir un dossier et des bilans , ce n'est rien comparé au travail qu'elle fait à ma place......Bien sur, il faut  jouer le jeu et bien vouloir déléguer.... En tout cas, ce contrat fait 2 heureuses, elle et moi... que dis je, et l'équipe pédagogique qui apprécie aussi fortement son implication dans la gestion de la BCD (entre autre…) Nous envisageons déjà le renouvellement du contrat avec en parallèle une formation aux concours administratifs<br />  <br /> <br /> Le travail administratif effectué par l'EVS me permet de libérer du temps pour l'animation de l'école, et les rendez-vous avec les parents. (je précise que j'ai aussi eu un quart de décharge cette année: école à 4 classes) Pour la première fois en 5 ans, j'exerce mon métier comme je l'avais envisagé au début.<br />  <br /> <br /> Une directrice heureuse<br />  <br /> <br />   <br /> On est tous contents de la savoir heureuse et épanouie, cette collègue. Au moins, le SE-UNSA n'aura pas signé pour rien. Et ça lui fera au moins une voix aux prochaines élections professionnelles...<br />  
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A
Le SNPDEN est vraiment fédéré à l'Unsa ? Comme notre SE ? Ils font comme ils veulent ? Il n'y a pas de ligne de conduite, de logique, de cohérence, chez eux ?
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L
Je me contenterais bien de l'augmentation de leur ISS : 1 000 euros par an. On n'a pas les "mêmes avancées à engranger", comme dirait l'autre. <br /> Nous, on a eu 15 € par mois, soit 180 € par an... On est des gagne-petit...
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A
Il nous faut d’autres syndicats. Ceux en place actuellement se foutent de nous. Le premier problème à régler, c’est celui de la représentativité syndicale. Après, tout ira beaucoup mieux.<br /> Dans mon école, je ne veux plus leur servir de relais. Je les ignore. Leurs mails, leurs revues, à la poubelle !
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M
Un exemple supplémentaire, s'il en était besoin, de la nécessité d'être reconnu statutairement pour exister et avoir autre chose que les "avancées d'un protocole".
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J
Tout à fait d’accord avec François. Et l’on peut aussi ajouter que beaucoup d’écoles ont plus d’élèves que certains collèges ruraux, mais beaucoup moins de moyens, ça va de soi…<br /> On en revient toujours au problème majeur : les chefs d’établissements sont reconnus par un statut et ils sont soutenus et défendus par des syndicats qui sont proches de leurs préoccupations quotidiennes.
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F
Combien de directeurs (trices), pardon d'enseignants(es) chargés(es) de direction, font plus de 11  1/2 journées par semaine, plus de 48 h par semaine. C'est quasiment le lot commun, avec des moyens annexes différents. Alors pourquoi ce qui est bon pour les collèges seraient-ils mauvais pour ls écoles??? Que l'on cesse donc de hiérarchiser de travail en fobction de l'age des élèves...
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P
Monsieur de La Pallice n'aurait pas mieux dit !<br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> « Si le fait d'être reconnu par un statut ne garantit pas l'obtention de moyens supplémentaires, il peut y contribuer grandement... »<br /> <br />  <br /> <br /> Si on n’existe pas, comment voulez-vous qu’on obtienne quelque chose… Hélas, cette évidence n’est pas la mieux partagée !<br />  <br />
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