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Le statut de directeur d'école dans les projets présidentiels de 2012

 

Certains candidats ou partis évoquent le statut de l'école et de son directeur.

Qu'en disent-ils ?

 

Marine Le Pen
UMP
UMP & PS

Philippe Poutou 

 

La synthèse et les résultats de la consultation IFOP - GDID sont disponibles sur le site de l'Ifop à l'adresse suivante (cliquer sur le panneau ci-dessous) :

 

 

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29 juin 2009 1 29 /06 /juin /2009 10:02

Le numéro 77 de juin 2009 de « snuipp-infos » est presque exclusivement consacré à faire le point sur les RASED, les CLIS et la psychologie scolaire.

Le SNUipp revient sur « le formidable mouvement qui a contraint le ministère d’annoncer le maintien de 1500 personnels E et G dont les postes devaient être fermés ».

Il décrit dans le détail les nouveaux textes issus de la circulaire de 2002, l’un pour les réseaux, l’autre pour les CLIS.

Certes, ces textes sont intéressants, mais, ce qui a retenu notre attention concerne les « échos de la C.A.P.N. » (Commission Administrative Paritaire Nationale). L’occasion pour le SNUipp de s’intéresser à certaines catégories de personnels de l’Education nationale.

 

Le SNUipp nous fait part de ses « inquiétudes pour les psychologues ». En effet, sachant que « régulièrement, 10% des postes ne sont pas pourvus, la tentation d’employer des vacataires va être grande pour les IA au vu des besoins ». Et le SNUipp en tire les conséquences que « la qualité du service public risque de ne pas être au rendez-vous ».

 

Le SNUipp a les mêmes inquiétudes pour les directions spécialisées (IME, EGPA, EREA…). Les capacités d’accueil sont supérieures au nombre de candidats en liste principale. Les départs en formation ne cessent de baisser depuis 2005…

« Le SNUipp a alerté sur les trop nombreuses Segpa qui fonctionnent sans directeur ou avec des directeurs à temps partiel. Il a rappelé l’exigence du respect de la circulaire de 2006, très explicite sur les missions des directeurs, confortée par la circulaire sur les orientations pédagogiques récemment parue ».

 

Saluons la démarche de ce syndicat qui s’inquiète de la situation de ces personnels. Il est tout à fait dans son rôle dans la dénonciation d’un dysfonctionnement nuisible au fonctionnement de l’école.

 

Nous aimerions toutefois que le SNUipp ne s’arrête pas en si bon chemin et qu’il poursuive son action en faveur d’autres personnels qui connaissent les mêmes difficultés : les directeurs d’école.

Le même constat peut être établi : plusieurs milliers de postes non pourvus chaque année, la qualité du service public qui n’est pas au rendez-vous, la définition des missions qui reste vague…

Notons aussi que le SNUipp utilise le terme approprié  « directeur » pour désigner le responsable d’établissements spécialisés et qu’il ne le fait pas lorsqu’il s’agit des écoles maternelles et élémentaires… Dans ce cas, il choisit d’évoquer « direction et fonctionnement de l’école ». Curieux, non ?

 

Le SNUipp appelle à la vigilance sur un arrêté paru au Bulletin Officiel en avril dernier sur les Unités d’Enseignement dans les établissements spécialisés.

« Les termes de ce texte peuvent amener à réduire considérablement les moyens en personnel de ces établissements, notamment en ce qui concerne la direction pédagogique (qui disparaît au profit d’une « coordination pédagogique »).

Le SNUipp a saisi le ministère « des conséquences de ce texte concernant la situation statutaire des personnels ».

 

Cette fois, on croit rêver ! Le SNUipp exige une « direction » pédagogique et surtout pas une « coordination ». Il défend la situation « statutaire de ces personnels ». Soit exactement le contraire de ce qu’il prône pour l’école primaire… A savoir un directeur sans statut soumis à un conseil des maîtres décisionnaire !

Il devient indispensable que le SNUipp nous explique ce qui motive des choix si opposés dans des situations analogues !

 

Mêmes contradictions et mêmes incohérences à réclamer et obtenir que les enseignants de CLIS soient déchargés des obligations d’aide personnalisée.

« Les enseignants de CLIS, comme nous le demandions, ne sont pas concernés par les heures consacrées à l’aide personnalisée ».

On peut comprendre que ces collègues de CLIS, comme ceux des RASED, bénéficient de ce temps pour la concertation et les relations avec les parents. On comprend moins que le SNUipp n’ait pas demandé que la mesure soit étendue aux directeurs d’école qui, eux aussi, et peut-être davantage que les enseignants de CLIS et du RASED ont besoin de temps de concertation avec leurs adjoints et les parents pour organiser et assurer le suivi de l’aide personnalisée.

 

Contradictions, incohérences mais également mépris.

 

Dans le chapitre III intitulé « Organisation des aides spécialisées dans l’école », le SNUipp passe complètement sous silence le rôle du directeur pourtant membre à part entière de l’équipe de suivi scolaire des enfants en difficultés notamment dans les écoles abritant une CLIS.

 

« Les enseignants spécialisés apportent une aide directe aux élèves en difficulté, selon des modalités variées, définies en concertation avec le conseil des maîtres, sous l’autorité de l’IEN, et s’inscrivant dans le projet d’école. Le conseil d’école est informé des modalités retenues, conformément à l’article D411-2 du code de l’Education ».

 

Ce paragraphe est révélateur de l’état d’esprit des principaux responsables nationaux et départementaux du SNUipp. Dans ces quelques lignes, ce syndicat cite le conseil des maîtres, l’autorité de l’IEN, le projet d’école et le conseil d’école. N’y manque qu’un « petit élément », un tout « petit élément » : le directeur qui n’est même pas cité.

 

Pourtant, n’est-ce pas le directeur qui réunit les différents conseils ? N’est-ce pas lui encore qui définit les « modalités retenues » ? N’est-ce pas lui qui impulse, coordonne, rédige le projet d’école ? N’est-ce pas vers lui que se tournent les parents confrontés aux rouages complexes des aides spécialisées ?

 

Oui, ces quelques lignes témoignent d’un profond mépris pour les directeurs d’école. Les oublier de façon aussi ostensible, c’est nier leur existence et leur rôle dans le fonctionnement de l’école.

 

Plus généralement, c’est afficher clairement une idéologie qui n’a pas sa place dans l’école du XXIème siècle. Comment ne pas qualifier d’irresponsables les délégués nationaux ou départementaux qui cautionnent de telles idées sur la direction d’école ? Comment peuvent-ils justifier que leurs positions résultent d’un quelconque mandat imposé par un congrès ? Comment expliquent-ils que les enseignants de SEGPA accepteraient plus facilement que les adjoints des écoles primaires d’avoir, à leur tête, un « p’tit chef » ?
Comment un syndicat digne de ce nom peut-il assumer autant d’incohérences, de contradictions et de mépris à l’égard d’une catégorie de personnels qu’il est censé défendre ?

 

Il est plus que temps que le SNUipp prenne conscience qu’il fait fausse route et commet une grave erreur en ignorant superbement les directeurs d’école et en niant aussi ostensiblement leur rôle. Ceux-ci acceptent de moins en moins d’être ainsi méprisés.

Ce syndicat encourt le risque de voir enfler la contestation qui pourrait rapidement se transformer en véritable rébellion anti-SNUipp et se traduire par une perte importante de ses adhérents.

 

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commentaires

L
D'après Simon, que je cite, "Il n’empêche que c’est d’abord sa reconnaissance d’enseignant qui prime aux yeux des parents." (en parlant du directeur). Alors là, je suis mort de rire : t'es vraiment dirlo Simon ou bien est-ce le clown que tu as mangé à ton petit déjeuner qui te pousse à écrire cette drôlatique affirmation qui est à la réalité ce que le sirop de menthe glucosé de marque distributeur est à la véritable verveine verte du Velay ?Non mais vraiment, dans quel monde merveilleux vis-tu ? Celui réunissant les stroumphs, les bisounours et la famille Ingalls ? Pour faire simple, je suis comme toi (appremment en tout cas) un directeur des champs, et fier de l'être : j'ai pris en 2001 une école à 4 classes (donc non déchargée) dans un village de Haute-Loire qui comptait alors environ 1900 âmes et une école privée à 6 classes en face. A la rentrée prochaine, l'école aura 8 classes (donc quart déchargé) dans ce village dont la population sera d'environ 2100 habitants, avec une école privée toujours à 6 classes. Je suis donc relativement représentatif des dirlos des champs (expression que j'ai déjà d'ailleurs employé sur les forum du GDID), le relativemment tenant au fait que de nombreux collègues dirlos des champs peuvre chaque jour dans des structures plus petites que la mienne.Alors arrête de raconter n'importe quoi s'il te plaît : tu serais donc considéré par tes familles comme enseignant avant dirlo ? Ben crois moi, c'est pas mon cas. Pour les parents dont j'ai l'honneur d'avoir les élèves, leurs enfants sont bien dans la classe du directeur. Quand des parents dont je n'ai pas les enfants en classe viennent me voir pour des questions qui la plupart du temps ne sont pas de mon ressort mais de celui du collègue qui a l'enfant en classe, c'est le directeur qu'ils interpellent, pas l'enseignant. L'immense majorité des parents pensent que je suis le supérieur de mes collègues et ouvrent des yeux grands comme ça lorsque je leur répond de s'adresser à l'enseignant(e) de leur progéniture. Pour la mairie, je suis directeur avant d'être enseignant : pour les défilés du 11 novembre et du 8 mai, on me demande d'ailleurs de transmettre l'invitation à "mes enseignants" (qui se dépêchent d'ailleurs de me répondre que c'est à moi d'y aller puisque je suis le directeur. Bizarre, bizarre, comme c'est bizarre, non ?). Pour l'IA, l'IEN, la santé scolaire, les services sociaux, les services techniques, les familles voulant inscrire ou radier des enfants, les représentants divers et variés, le facteur, etc, je suis DIRECTEUR avant tout, avant d'être enseignant. Raison pour laquelle je ne prends pas mes propres gosses dans mon école pour éviter qu'ils m'aient comme maître et subissent par la même les désagréments inhérents à mon rôle de directeur.Enfin, je te cite toujours, "Les maillons, l’instit(pardon le PE) de base car pour remplir tout cela, il faut des éléments ; le dirlo se contentera de saisir, transmettre (modifier comme les IEN lorsque cela pourrait déplaire)  !", c'est insultant pour tous les collègues dirlos. Parce que toi, t'en connaît beaucoup des adjoints qui remplissent les éléments d'une quelconque enquête ? Si oui, sont-ils prêts à demander une mutation dans mon école, je les accueillerai à bras ouverts. Quand à dire que le dirlo modifiera les enquêtes à son gré, si c'est ta façon de fonctionner, reste bien où tu es, n'en bouge pas et attends qu'un vrai IEN faisant bien son boulot vienne te voir. Ce dernier commentaire me donne la nausée.Quant aux RG, triple buse (Thierry, si tu me lis, spéciale dédicace ), ils n'existent plus en eux même depuis le 1er juillet 2008 puisqu'ils ont été fusionné avec la DST pour former la DCRI (Direction Centrale du Renseignement Intérieur). Quand on veut faire de l'humour, il faut au moins en posséder les capacités. Si c'était pour jouer les martyrs, c'est râté aussi.
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G
plus gravement encore, qu’il doute de la légitimité de sa position ou de la spécificité de ses compétences. ( t'as le lien ? je connais pas et j'apprécie l'inventeur de l'attitude reflexive  aprs Rogers bien sûr)Ca c'est ce qui a le plus changé ces derniers temps notamment grâce à l'autisme des syndicats : le coming out collectif des directeurs qui se découvrent une solidarité le même besoin de reconnaissance d'un métier et la fin d'une posture de honteux inconsciament intégrée du fait d'un discours sydicalement et politiquement  correct. Et au vu des réactions des collègues en réunion ou ailleurs et des effectifs du GDID  c'est pas prêt de s'arrêter.Alors messieurs des villes et des champs, inutile de vouloir vider la mer avec une passoire en ces temps de vacances, Joignez-vous à la réflexion qui veut encadrer notre futur statut pour parer justement à des injonctions ministérielles  qui seraient contraires à nos valeurs.
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U
Ps : T.F.,  inutile de demander aux rg, je ne suis pas syndiqué"Simon": c'est pas beau de mentir.
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T
T'es ben gentil, mon bon Simon, et je salue ta solidarité sans faille, mais il me semble que lorsque je m'adresse à daniel, il est assez grand pour me répondre lui-même... Ne prends donc pas trop facilement à ton compte ce qui lui était adressé.Pou te répondre:Suis-je cons ternant ? Oui, sans le moindre doute !Mais cela, à tout prendre est préférable encore à tous ces cons-say-yeah politiques de pacotille, qui, en con-science, nous bassinent avec leur lutte cons tante, qui con verge inélucablement vers un con glomérat con cu pissant.Mettons donc que nous sommes tous le con de quelqu'un et passons à la suite...Suite où tu fais toi aussi dans le "mossieu". Super ! Ma vie va changer on va m'appeler mossieu (Pierrot ?) Ceci dit, quand tu sera descendu de tes grands chevaux, tente donc de m'expliquer ce qui te met en droit de juger de mes conceptions des rapports avec les collègues adjoints. On se connait ? On a bossé ensemble ? Autre question: lorsque tu nous chantonnes le lon lamento du gentil instit oppressé de travail et tâches diverses par le méchant dirlo, tu pourrais nous donner un exemple ? Allez, sois sympa, un seul, un unique exemple, que l'on rigole...Enfin, pour les reste, gentil dirlo des champs opposés aux méchants dirlos des villes, tu te gourres du tout au tout.Il ne suffit pas de bêler gentiment pour réclamer un allégement des tâches administratives, encore fait-il savoir d'où provient cette accumulation du boulot.D'où d'autres questions:- dans le cadre de notre fonction actuelle, le directeur d'école, sans la protection d'un statut, voit son travail défini par son chef de service, en l'occurence, l'IA. Vrai ou faux ?- Rien ne peut donc empêcher l'IA de charger la barque, année après annéeVrai ou faux ?- Un statut, tu sais, le truc qu'on réclame pour tous, mais qui serait achti dangereux pour les dirlos, défint de manière limitative les tâches d'un fonctionnaire. Il le protège au sens où tout ce qui n'est pas explicitement prévu par le statut ne peut être imposé à l'agent concerné. Vrai ou faux ?- La seule et unique manière de limiter enfin l'accumulation des tâches serait d'obtenir donc ce statut.Vrai ou faux ?Dans l'attente de tes réponses, pourrais-tu agréer, Monsieur Simon, l'assurance de mes salutations distinguées, respectueuses quoique banales ?Thierry Fabre
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P
@GL,Je ne veux pas entrer dans le débat pro ou anti syndical, il me semble que l'important n'est pas là.Tu as absolument raison, il n'est pas là et ne l'a JAMAIS été. Le dialogue social est indispensable dans une société organisée et le politique ne peut se passer des syndicats qui doivent porter les intérêts des salariés.Mais comme l'on est en droit de critiquer la politique, on a le droit de se poser des questions sur la stratégie et les choix des syndicats, notamment autour du dossier des directrices et des directeurs.il est plutôt dans la reconnaissance d'un métier à part entière et qui demande un don de soi considérableTu as raison, et sa doit arranger certains de détourner le sujet. Simon par exemple qui feint de ne pas comprendre et qui ajoute à la division artificielle Directeurs/adjoints, une nouvelle: dirlos des champs VS dirlos des villes.Est-il du devoir d'un syndicat de répondre quand la MGEN tire le signal d'alarme sur une catégorie d'enseignants?un autre extrait:Interrogés sur le climat scolaire dans leur école, les signalements de violences dans le logiciel Signa, la vie scolaire, le stress, l'amélioration et/ou dégradation des conditions de travail, les directeurs ont montré qu'ils "souffrent de la recherche d'une identité professionnelle". "Ils n'ont pas de budget, pas d'autorité ou de mission reconnue", a relevé Georges Fotinos. La MGEN n'enquête qu'auprès des dirlos des villes?Et c'est bien le climat dans les écoles qui était au coeur de l'enquête (que tu as reçue sous forme d'un joli livret papier glacé...) et celui-ci est "déplorable", alors que les dirlos n'ont pas de statut...Est-ce que quelqu'un veut bien réagir aux conclusions de la MGEN? non?S'attaquer à la forme des commentaire est plus facile.Je comprends tout à fait que l'on soit opposer à un statut, j'ai un problème avec ceux qui nient la réalité. Parce que si tu acceptais, Simon, que tu es minoritaire, tu chercherais une solution et on pourrait en parler.Quant à ta vison de la direction est une caricature grossière.La paperasse nous l'avons parce que l'on a artificiellement gonflé les "équipes" IEN et inventé moult "coordinateurs". La paperasse c'est leur seule raison d'exister.article de Frackowiak du 26/6/09 (pas vieux):...<br /> Certains accentuent le phénomène et vont bien au-delà des exigences formellement exprimées par l’institution, ajoutant de la paperasse à la paperasse, multipliant les enquêtes et les contrôles, allant au devant des attentes du pouvoir. ... Le phénomène gagne des conseillers pédagogiques qui ont parfois tendance à être encore plus exigeants que les inspecteurs et à effrayer les enseignants en décrivant les attentes du chef....Le chef c'est comme ça que les CP appelle l'IEN. Et le SNUipp avec l'association nationale des Conseillers Pédagogiques revendiquent un statut... Division? corporatisme? débat?Sur cela aussi j'aimerais une réponse.Plus ancien, mais très intéressant, et qui décrit bien le cul-de-sac dans lequel tu te trouves:Philippe Perrenoud 1993 L’établissement, principal garant du renouveau pédagogiquePourquoi y revenir ? Parce que l’enjeu reste d’actualité. Le colloque avait pour thème " Le directeur, la directrice d'établissement scolaire et le renouveau pédagogique ". ...<br /> Comment un "directeur" en difficulté tente-t-il de convaincre ? De montrer qu’il comprend, qu’il se sens proche ? De se poser en interlocuteur valable et compétent ? Souvent, il en appelle à sa propre expérience d’enseignant : je suis " comme vous ", de votre monde, nous faisons partie de la grande famille des enseignants, c’est presque " par accident " que j’exerce une autorité… Cette autorité " honteuse ", qui conduit à gommer les différences de statut et de rôle, signifie que l’identité personnelle s’ancre encore dans une identité professionnelle ancienne, que l’intéressé n’a pas conscience d’exercer un nouveau métier, ou plus gravement encore, qu’il doute de la légitimité de sa position ou de la spécificité de ses compétences. Cette incertitude se renforce lorsque le "directeur" conserve des enseignements, soit par obligation statutaire, soit pour se retremper dans la pratique....<br /> La spécificité du métier de chef d’établissement, c’est de travailler sur le métier des enseignants et le métier des élèves, sur leurs conditions d’exercice, les crises, les difficultés, les enjeux, les ressources en termes de formation, de clarté des objectifs et des règles du jeu, de climat, d’environnement, d’espaces, de structuration du temps, de moyens matériels, de culture commune, de lieux et de méthodes de résolution de problèmes, de lieux et de temps d’échanges. Métier de relation et d’organisation, certes. Mais on aurait tort d’oublier qu’il a une substance : le travail des maîtres et des élèves, leurs relations. Il ne suffit pas d’aider les uns et les autres à vivre en bonne intelligence. Tous ont des tâches à accomplir et le rôle du directeur va au-delà du bon fonctionnement : il est garant aussi de l’efficacité et du renouveau de l’action pédagogique. C’est une compétence professionnelle d’une autre nature. Encore faut-il la revendiquer et donc être le premier à y croire…<br />  > assimiler notre boulot à de la production de paperasse c'est nier notre rôle actuel. Et cette négation est la source de nos problèmes.<br /> Le renouveau est incompatible avec la guerre civile. Mais il l’est tout autant avec le mythe de la " grande famille ", des gens de bonne volonté qui tirent à la même corde. Aucun changement important ne s’opère dans le déni de la complexité, donc du conflit et des contradictions . Une culture commune, dans une société pluraliste, n’est pas une culture du consensus tous azimuts. C’est au contraire une culture qui donne un statut, une légitimité et des formes recevables aux conflits d’intérêts et d’idées, qui met en perspective et donne du sens aux contradictions que nul ne peut nier durablement, ni dépasser à lui seul.<br />  ...La MGEN,  Frackowiak, Perrenoud... pas des Sarkozystes, ni des anti syndicaux, OK?Ce qu'ils disent est proche des positions du GDiD, OK?Toutes les consultations du SNU, du SGEN et du SE montrent une demande majoritaire de reconnaissance, OK?On fait quoi alors? On discute où avec tes "amis" tu continues le verrouillage par l'utilisation de poncifs éculés jusqu'à la destruction complète de l'école? <br />
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G
Salut à tous;Dirlo depuis près de 6 ans, j'y suis venui parce qu'on me l'a demandé. Ce métier, quoi qu'on en écrive et quoi qu'on en dise, est un métier à part entière, bien différent de celui d'adjoint. Une fois ceci éclairci, il est bon de se pencher sur cette situation et comprender comment il est possible avec si peu de temps de faire deux boulots : instit et dirlo. De plus, devant l'accentuation des tâches à effectuer, comment concilier ces deux métiers?Si on peut constater l'ire de nombreux dirlos devant l'attitude syndicale, c'est qu'ils sont souvent absents des revendications de ces derniers alors qu'ils attendent une considéreation légitime au vu de la quantité de travail exigée.Je ne veux pas entrer dans le débat pro ou anti syndical, il me semble que l'important n'est pas là. il est plutôt dans la reconnaissance d'un métier à part entière et qui demande un don de soi considérable (ma famillle pourrait vous en, parler longuement). Je suis profondément de gauche, ce qui n'empêche pas de parler de statut spécifique . A mon avis, son refus conduira à terme à la désignation de personnels bien plus éloignés de l'école, désignés par l'autorité académique pour faire un travail de contrôle et de direction d'établissements qui n'échoira bientôt plus aux IEN. Je suis d'accord avec l'affirmation que l'avenir de l'école et des dirlos est étroitement lié. Et c'est pour le bien de cette école où j'ai dse enfants, pour le bien des adjoints (dont ma femme fait partie) et des dirlos (dont je suis) que la venue d'un statut spécifique dont les limites pourraient être établis avec les organisations syndicales et les associations est nécessaire. Si cette porte ne s'ouvre pas de cette manière, le MEN l'ouvrira de force et à sa manière, ce qui conduira à l'école anglo-saxonne bien plus néfaste pour tous.
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S
<br /> <br /> <br />  ‘Pour le reste, ce n'est qu'un ramassis d'âneries’. ‘triple buse’, ‘triple crême d'andouille’<br /> Le niveau de vocabulaire est con sternant !Qui écrivait que l’emploi des majuscules ne donnait guère de crédibilité aux propos?….<br /> Quant à l’argumentaire, si tu dénies aux dirlos des écoles de 5 classes  le droit de s’exprimer( fussent-ils du  Snuipp -personne n’est parfait), là çà commence à craindre, çà doit même porter un nom….. <br /> Ben oui Mossieur Fabre, on n’envisage certainement pas les relations  avec les collègues que dans vos grandes écoles urbaines et pourtant je pense que nous sommes une majorité. Là aussi, et peut-être surtout là d’ailleurs, le dirlo est un élément prépondérant vis à vis de tous. Il n’empêche que c’est d’abord sa reconnaissance d’enseignant qui prime aux yeux des parents. Quant à faire un  métier de dirlo, cela débouchera sur quoi : une multiplication de tableaux XL, d’enquêtes…etc   à remplir (on voit depuis la fin de la grève administrative ce que cela donne). Et au bout de la chaîne, qui trime ? Les maillons, l’instit(pardon le PE) de base car pour remplir tout cela, il faut des éléments ; le dirlo se contentera de saisir, transmettre (modifier comme les IEN lorsque cela pourrait déplaire)  ! Ne serait-il  aussi intéressant  de  freiner la  machine infernale que de justifier par avance ce délire de paperasse(combien ont un intérêt voire lu) que de réclamer un nouveau ‘métier’ pour quelques uns sans en mesurer les conséquences pour la majorité. Un dirlo des champs<br /> Ps : T.F.,  inutile de demander aux rg, je ne suis pas syndiqué
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H
<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> "un vrai directeur doit avoir en charge une classe sinon il se coupe du métier et peut penser qu'il est un supérieur hiérarchique de plus, ce qui s'oppose à un travail vrai d'équipe"<br /> <br /> - a-un vrai directeur doit avoir en charge une classe. Je me reconnais dans cette affirmation : j'ai effectivement une classe, mais malheureusement, j'ai plutôt l'impression d'avoir devant moi 23 cobayes qui font les frais de l'impossibilité de faire classe correctement, sereinement, puisque mon temps de classe (je suis demi-déchargé) est constamment perturbé par (au choix, liste non limitative) : les employés municipaux, les parents, les élèves d'autres classes, les autres collègues, le médecin scolaire, l'infirmière de secteur, etc... Je suis donc un vrai directeur ! <br /> <br /> - b -"sinon il se coupe du métier" : cet état de fait me coupe effectivement déjà du métier, si l'on entend par là la vie de la classe. Comme dit plus haut, j'ai donc deux métiers dont l'un phagocyte et gangrène en permanence l'autre.<br />  <br /> - c - " et peut penser qu'il est un supérieur hiérarchique de plus" C'est tellement con qu'on va passer là-dessus. J'ajoute cependant que je suis effectivement de fait et par la force de la réalité nanti d'une certaine "autorité" ou "pouvoir" que me confèrent les responsabilités de plus en plus lourdes qui nous incombent : 11 classes et, par le jeu des temps partiels le nombre des adjoints s'élève à 14. Ne vivant au pays des béni-oui-oui, ou tout un chacun est beau et gentil, tout ce beau monde doit être "géré" : je n'aime pas ce mot mais tant pis !<br />  <br /> - d - "un travail vrai d'équipe" L'équipe est le sujet d'un certain travail, celui du directeur en est un autre. On voit mal (qui peut me donner un exemple ?) la dite-équipe prendre en charge le travail du directeur ; en revanche, le directeur fait bien partie de l'équipe : gestion des CE, des CM, des équipes de suivi, etc....<br />  <br /> Conclusion : quand on me demande quel est mon métier, je réponds : directeur d'école....<br />  <br /> <br />
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T
Un avantage et un seul, Daniel, à ton commentaire: tu le signes de ton nom...Pour le reste, ce n'est qu'un amassis d'aneries.Non sur ce que tu penses et dis, tu en est parfaitement en droit, mais sur la manière dont tu l'annonces et sur le contre-sens majeur de ton discours.Sur la manière, triple buse, on ne t'a jamais appris qu'utiliser grands renforts de majuscules ne renforçait pas ton propos, n'y donnait aucune crédibilité particulière, mais s'apparentait uniquement à une gueulante ? Et, dans la vie comme sur la toile, les gueulards sont d'autant plus gueulards qu'ils ont de peine à convaincre...Toujours sur la manière, triple crême d'andouille, de quel droit te permets-tu de décréter ce qu'est un "vrai" directeur ? Quelles sont tes qualifications, ton parcours, ta haute science, pour ainsi débarquer sur ce blog et asséner à 50 000 collègues ce qu'ils doivent être et penser ? Garde tes vérités à leur juste mesure: il s'agit uniquement de ce que tu penses, non de ce qui doit être...Contre-sens majeur enfin sur ton "se couper du métier"Si je ne veux pas me couper des mes collègues adjoints, je reprends une classe et arrête la direction. Là, je ferais le même métier qu'eux, et eux, feront le même métier que moi... Pour l'instant, ne t'en déplaise, il est une minuscule réalité que tu oublies: nous avons deux métiers...L'un, le principal, celui qui nous prend la plus grande partie de notre temps et de notre énergie est celui consistant à faire tourner une école, à en assurer la direction.L'autre, que nous faisons tant mal que bien, est celui d'instit.Même si, cas unique et bien irréaliste, tu arrivais à faire bien deux métiers sur un seul temps de travail (envoie-nous la recette...) tu n'en serais pas moins, aux yeux de tes collègues adjoints, aux yeux des minots, des parents, de l'IEN, de la mairie, de l'ensemble du mammouth, le directeur de l'école, et non, l'un des instits.Tu peux le maintenir contre vents et marées, contre la logique la plus élémentaire, je te laisse cette possibilité qui ne relève que de la schizophrénie galopante...Mais, pour ma part, souffres que je constate un truc très prosaïque:- je fais le même métier que mes collègues adjoints (instit)- ils ne font pas le même métier que moi (dirlo)Et tout le reste n'est que foutaises...Reste enfin un passage où tu es dans le vrai, celui ou tu clames haut et fort que "les tentatives pour monter les uns contre les autres sont méprisables"Là, je ne peux que te donner pleinement raison, et tes tentatives pour monter les adjoints contre des collègues dirlos qui ne demandent que la reconnaissance de leur travail sont totalement méprisables...Thierry fabrePS St Sauveur de Montagut: deux écoles, 5 classes. Sur ces 5 classes, 5 instits dont 3 sont membres du Conseil syndical du SNUipp 07. Pas très représentatif de la profession, tout ça... Et pas de quoi venir donner des leçons à tout va...
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L
Je ne supporte pas non plus le corporatisme d'une catégorie d'adjoints qui font que nous autres directeurs et directrices sommes non pas des supérieurs hiérachiques, mais des inférieurs hiérarchiques voir des subordonnés aux adjoints.Il veut un exemple, Daniel ? En voici un parmi tant d'autres : je me suis accrochée dernièrement avec des collègues de l'école qui remettaient en cause le droit des dirlos d'accéder au temps partiel de droit suite à naissance. Selon elles (que des femmes en plus), un dirlo n'a pas le droit de prendre un temps partiel parce qu'il y a trop de choses à faire dans une école. Le dirlo qui veut prendre un temps partiel, et bien il quitte son poste pour un poste d'adjoint. Question innocente de ma part : il perd donc son poste dans ce cas ? Réponse : ben oui, et alors ? Re question innocente de ma part : et ben pourquoi c'est pas la même chose pour les adjoints, parce qu'après tout, pour un dirlo, c'est la plaie les temps partiels pour faire passer les infos ? Réponse outrée : quoi, comment, faschiste... Bref, ça n'avait rien à voir.Alors Daniel, à corporatisme, corporatisme et demi non ? A bon entendeur.
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P
Ce sont des axiomes, des théories universelles, tu aurais quelques exemples de travail en "équipe "vrai" qui fonctionne" sans un responsable, un pilote, un chef d'équipe... Un directeur?Non?Aucun, vraiment?Il n'y aurait que dans nos écoles que tes théorèmes s'appliqueraient?Et encore pas dans toutes.Pas dans celles où le dirlo est déchargé de classe... WALOU la honte!!!Et dis moi, DANIEL Vincent, les CPC qui n'ont plus de classe, les référents qui n'ont plus de classe, les délégués qui n'ont plus de classe.... Eux, c'est bon, ils sont toujours dans la réalité enseignante?Et pour finir tu veux que je te fasse la liste des "revendications" catégorielles des syndicats? Elles,elles ne sont pas méprisables et ne montent pas les collègues les uns contres les autres?> C'est super que le RASED ne fasse pas les services de cours, ne prenne pas part au partage des élèves du maître absent!> super les maîtres CLISS sont déchargés des HS, et leurs élèves? on les prend, nous on a plein de temps...> Super les directeurs des écoles spé. sont déchargés de classes et accèdent à la HC automatiquement, et ne sont pas montrés du doigt.> Super les CPC touchent l'ISSR quand ils se déplacent. Moi on ne me "convoque" plus, on m'invite et je ne touche même plus les remboursements de mes déplacements...> Super, les TR touchaient leur ISSR le mercredi et le WE, la prime ZEP, elle est liée à la présence effective......Il ne suffit pas d'écrire en majuscule, une connerie reste une connerie...Là tu as fait fort, tu les as enfilées les unes après les autres!Pierre Lombard (Pierrot)Directeur maternelle. 
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E
je ne supporte pas le corporatisme<br />  <br /> LES LUTTES SONT COLLECTIVES, LES TENTATIVES POUR MONTER LES COLLEGUES LES UNS CONTRE LES AUTRES SONT MEPRISABLES<br />  <br /> un vrai directeur doit avoir en charge une classe sinon il se coupe du métier et peut penser qu'il est un supérieur hiérarchique de plus, ce qui s'oppose à un travail vrai d'équipe<br />  <br /> DANIEL Vincent<br />  <br /> Directeur d'école (NON DECHARGE) <br /> ECOLE ELEMENTAIRE PUBLIQUE<br /> SAINT SAUVEUR DE MONTAGUT
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T
Tu avais posé une question, Simon ?Désolé, mais, à relire tes commentaires, je n'en trouve aucune trace... A moins que ce ne soit quelqu'un d'autre, je n'ai pas vérifiéMême donc si tu l'inventes à l'instant, toute question est bonne à réponse, allons-y donc !"Pourquoi les enseignants dans leur ensemble ne sont-ils pas associés à une éventuelle modif qui les concerne autant que les dirlos ?"- Bonne question, mais qu'il faudrait poser aux syndicats enseignants, pas à nous. Au risque de lasser, un rappel: le GDID est une association de dirlos. On s'adresse donc aux dirlos, sur la question de la direction d'école. Si une éventuelle modification de la direction d'école concernait tous les instits, ce serait donc aux syndicats enseignants de questionner les collègues à ce sujet...- Pourquoi en la matière demander plus au GDID qu'à d'autres associations ? As-tu vu l'ANCP (conseillers péda) intervenir sur les Rased ? A-t-on entendu la FNARE (Réeducs) prendre position sur les indemnités de déplacement des ZIL ? L'AFPS (psys scols) s'est-elle positionné sur la question des stages de remise à niveau ?- Au passage, tu restes dans l'affirmatif sur un point bien éventuel... Une modification statutaire des dirlos concernerait les adjoints tout autant que les dirlos ? Pas sur, et ton affirmation ne repose pas sur grand chose. A titre d'exemple, reprends notre projet de statut et imagine qu'il soit appliqué. Pourrais-tu me dire ce qui serait alors modifié dans les rapports entre instits et dirlos ? Je parle là de points précis, pas de ressenti ou de positionnements idéologiques. J'attends ta réponse avec impatience.- Autre point, cette histoire de "concernes" me laisse songeur. Il y a bien les cons vaincus et les cons cernés (par leur travail) Mais il me semble que, si toute réforme d'importance doit être réfléchie par "l'ensemble de la profession", c'est quand même bien aux premiers cons cernés, les dirlos, de donner leur avis... Après tout, si un collègue adjoint s'estime particulièrement concerné par la direction d'école, il n'a qu'à prendre une direction. Y'en a plein de libres. Mais voir quelqu'un qui ne fait pas mon travail prétendre à décider du devenir de mon boulot, ne me paraît pas relever d'une démocratie élémentaire. - Enfin, il se peut que l'on demande leur avis aux collègues adjoints. C'est une opportunité que l'on ne s'interdit pas. A priori, ne voulant pas devenir un syndicat-bis, on aimerait que ce soit plutôt les syndicats enseignants qui se chargent d'ouvrir enfin le débat sur cette question. S'ils s'y refusent encore longtemps, faudra bien que l'on s'y mette. Mais je suppose que, si les résultats te déplaisent, tu iras encore parler de sondage "bidon"Thierry FabrePS Sur les "techniques de communication héritées d'un autre âge", paroles d'expert que les tiennes. Tu en utilises une bien banale, consistant à mettre à la suite des bouts de phrases allant dans ton sens. Et d'oublier au passage l'argumentation générale. Tu restes sur la forme pour éviter de débattre sur le fond. Technique basique et ficelle un peu grosse. Re PS Voici donc mes réponses à ta question, réponses un peu en vrac, mais données cependant. J'attends donc ta réponse à ma question "le projet de statut des dirlos élaboré par le GDID modifie-t-il ou non les rapports fonctionnels de travail entre adjoints et dirlos ? Donnerait-il plus de pouvoirs aux dirlos qu'actuellement, et si oui, lesquels ?
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S
<br /> <br /> <br /> <br /> ‘c'est petit, et c'est minable’, ‘vos petites insultes minables’, ‘la condescendance appliquée, mais bien maladroite’, ‘.je donne aux choses comme aux gens l'importance qu'ils méritent’, ‘mensonges’<br /> C'est vrai qu'au niveau de l'argumentaire c'est très con vainquant, çà me rappelle des  techniques decommunication politique d'un autre âge...<br /> Quant à la conclusion : ‘la différence entre la vérité et les épouvantails racornis’, là, effectivement il n'y aplus rien à rajouter. C'est une façon de concevoir le dialogue, chacun sa technique.<br /> NB: Au fait, grand donneur de leçon devant l' éternel(façon de parler)tu ne réponds pas plus que Dédel aux questions... Pour mémoire 'pourquoi les enseignants dans leur ensemble ne sont-ils pas associés à une éventuelle modif qui les concerne tout autant que les dirlos? Si tu te contentes de me répondre que ce n'est pas ton problème car tu n'est que dirlo,ne voit que dirlo et que l'on est sur un site de dirlo comme Oudot ce sera petit comme tu dis...<br />
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T
Aucune excuse nécessaire, Pascal.On s'est copieusement engueulés, mais, à la différence des comiques de service:- on le faisait à visage découvert, sans aller se planquer derrière des pseudos pépères- on le faisait honnêtement, en disant l'un et l'autre ce que l'on pensait, brutalement, peut-être, mais sans le moindre calcul boutiquier et propagandiste de nos petits trolls...Je n'ai aucune hargne contre le collègue qui a, sur le sujet, des avis divergents du mien. C'est un interlocuteur, à moi de le convaincre.... Et il se peut qu'il aie raison et que ce soit lui qui me convainque...Mais, là, on restrera dans l'échange entre gens honnêtes. Ce qui n'est pas le cas des quelques éructations des trolls que l'on connait...Thierry fabre
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P
Qu'est-ce qu'on se marre! :-) Les "trolls" si bien décriés par Thierry sont battus à plate couture par les directeurs d'école qui en ont marre qu'on se fiche de leur poire! YESSSS! :-)Quand je pense, mon pauvre Thierry Fabre, à ce que j'ai pu te sortir comme horreurs il y a quelques mois! Mais moi, au moins, pour ma défense, j'ai signé de mon nom... :-) Je te dois quand même de plates excuses pour tout ce que je n'avais pas compris. Dont acte, once more.
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M
Il est juste de noter que, quand même,  ceux qui se veulent être les héraults de la démocratie ont une facheuse tendance à :ne pas répondre précisément aux questions poséesdisparaître momentanément du forum lorsqu'un sujet embarrasse ( hein Dédel?) pour réapparaître plus tard sur un autre sujet.ignorer les arguments pour se complaire dans l'invectiveaffubler les contradicteurs d'étiquettes politiques diverses et variées totalement hors sujet sur ce site.pratiquer dans le même esprit la calomnie de façon à distiller l'idée que le Gdid entre autre serait un repaire de militants UMP, voire un sous-marin de XD et maintenant de son successeurse plaindre de toute contradiction en brandissant le spectre de l'anti syndicalisme le plus primaire cela va de soit ( manque d'habitude de se voir contester peut-être?)       Mais on peut espérer qu'un jour les gens se parleront, se contrediront en essayant de trouver un terrain d'entente afin de faire avancer une cause qui concerne , n'en déplaise à certains toute la profession.
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U
Isabelle, ou plutôt Isabeau. M'autorises-tu à dire ici qui tu es vraiment en dévoilant ta véritable identité ou veux-tu continuer de distribuer les remontrances de manière anonyme (pour les autres) ?
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P
T'es quand même gonflé(e?) Isabelle.Aucun de tes commentaires, aucun, n'est une contribution au débat.Tu n'y donnes que leçons de "bonne conduite" et y distribues tes permis...  Besancenot peut demander à ses interlocuteurs du calme, il répond d'une façon cohérente aux interrogations. Il a un projet et il sait le défendre, en un mot il demande le respect qu'il accorde aux autres...Ce qui n'est pas ton cas. • L'enquête de la MGEN est-elle bidon?• Est-il normal qu'un syndicat majoritaire ignore, jusqu'à dans l'écriture de ses textes, le malaise d'une catégorie de personnel?• Est-il normal que le syndicat majoritaire ne retire absolument RIEN des États généraux du fonctionnement de l'école et de la direction qu'il a lui même organisé?• Quelle urgence à exonérer les maîtres de CLIS des 60 HS, suite à la mise en place d'un groupe de travail?Question subsidiaire:- Un syndicat doit-il défendre un salarié selon son appartenance politique? 
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T
Ma très chère Isabelle,laisse un peu tomber le "mossieu" de complaisance, le vouvoiement de supériorité, et la condescendance appliquée, mais bien maladroite.Si nous sommes "collègues", ce que tu affirmes, les grands effets de manche et les précautions oratoires sont superflues entre nousSi nous sommes "collègues"....Un collègue, somme toute, est quelqu'un qui fait le même boulot que moi, et j'ignore si tu es directrice... Mot donc à n'employer que sous réservePour ce qui est du respect de mes interlocuteurs, je t'en rassure au passage, j'en suis parfaitement capable, au détail près qu'un interlocuteur dialogue et échange. Ce qui n'est pas ton cas. Je te rappelle que ton commentaire n° 67 est une agression à l'égard du "journal" dont je m'ocupe à temps perdus. Agression mélant mauvaise foi et mensonges. La seule raison qui puisse te servir d'excuse serait que tu ne saches pas lire, mais je pense qui tu dois quand même y arriver. Faute donc d'excuse valable, je constate que tu m'attaques, que tu mens et que tu débines. Devrais-je t'en remercier ? Désolé, je ne tends pas la joue et si cela te vaut quelques remontrances de ma part, ne t'en prends qu'à toi-même...Au passage, sur les articles incriminés, questions t'étaient posées:- OUI ou NON, la "bouteille" a-t-elle diffusé des textes des collègues "désobéisseurs"?- OUI ou NON, aucune publication syndicale n'en a fait de même ?- OUI ou NON, avons-nous mené ce débat en donnant la parole aux uns et aux autres ?Réponds à ces questions, si tu en es capable,  et là, tu seras dans le dialogue.Pour l'instant, tu en restes aux imprécations de dame chaisière, certainement pas à l'attitude d'une interlocutrice...Je malmènenerais ton patronyme ?Exact...Et je trouve qu'Isabelle Censeur te va très bien. Je n'ai pas souvenir d'avoir jamais demandé l'exclusion de tel ou tel intervenant sur ce blog. Ce qui n'est pas ton cas, tu demandais récemment encore la censure des messages de pascal Oudot.On a les patronymes, ou, à défaut, les sobriquets, que l'on mérite... Le tien te convient à merveille... il est, tu me diras, une manière très simple d'éviter de tels outrages, qui serait d'arrêter cette mascarade des pseudonymes et de parler à visage découvert. Ce que nous faisons, ce que nos honorables "contradicteurs" (je n'ai pas dit "interlocuteurs") ne font pas...Quand à mon calme et ma sérénité, ils se portent très bien, merci... je donne aux choses comme aux gens l'importance qu'ils méritent et aux trolls de forum un intérêt bien minime.Ce qui ne me conduit nullement à laisser tel ou tel dégoiser mensonges sur mensonges sans les remettre, des temps à autre, à leur place...Il se peut enfin que mon langage te déplaise, que sa verdeur te fâche. Cela se peut, mais y a-t-il vraiment grande différence entre ces papes qui émasculaient les gamins de leurs chorales et ces "interlocuteurs" qui voudraient châtrer le langage ?Le vieil Hugo le disait en son temps"j'ai mis un bonnet rouge au vieux dictionnairej'appelle un chat un chat et Rollet un fripon"Rollet n'est plus que poussière, mais il a des successeurs, qui ont tous pesudonymes....Thierry Fabre
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I
Monsieur Fabre<br /> Vous vous positionnez volontiers en maître du débat contradictoire, du dialogue, en champion de la démocratie. Il ne suffit pas de s’autoproclamer grand démocrate pour en être un. Je constate que vous ne pouvez vous empêcher de déformer les patronymes, d’affubler vos interlocuteurs de surnoms injurieux dans vos réponses qui, de fait, perdent force et crédibilité.<br /> Vous est-il donc si difficile de respecter vos interlocuteurs, de ne pas voir en eux des adversaires ou des ennemis ? Ne pouvez-vous donc contrôler votre expression de langage afin de conserver calme et sérénité dans les échanges avec les autres participants qui ne sont, après tout, que des collègues ?<br /> Tout cela vous semble-t-il hors de portée ? J’ai envie de faire mienne l’une des expressions favorites d’Olivier Besancenot dans les débats et de vous l’adresser : "gardez votre calme et vous verrez que tout ira bien".
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T
A Isabelle CenseurCe n'est plus les collègues s'exprimant sur ce site que tu veux censurer ? C'est maintenant, tout simplement, les plus simples vérités ?A ta guise, mais ça n'empêchera jamais:- que la "bouteille" dans ses différents numéros, a donné la parole à plusieurs désobéisseurs, et non des moindres. Alain Refalo, Sebastien Goyet, Bastien Casals, et ce, en toute liberté, sans la moindre censure, sans aucune restriction et limitation de texte. Cela, nous l'avons fait, aucun syndicat ne l'a fait dans ses publications...- que le GDID a permis à ces collègues de s'exprimer alors même que nous sommes opposés à ce type d'action et de mouvement. Nous avons accepté le débat, nous l'avons promu et permis ainsi à chaque dirlo d'en prendre connaissance et de se faire son idée, à sa guise. Ca, ça s'appelle la démocratie, le débat contradictoire, le dialogue. Toutes notions qui t'échappent et qui échappe visiblement à ton syndicat...- que, aujourd'hui même, Sebastien Goyet m'a écrit pour me remercier de cette démarche et pour m'inviter à rencontrer d'autres désobéisseurs pour en débattre, le 7 Juillet, à Marseille. Invitation à laquelle je me rendrai. Preuve s'il en est que les désobéisseurs eux-mêmes savent faire la différence entre les collègues qui sont en désaccord et les tartuffes dans ton genre...A simonTu apprécies comme tu l'entends la prose de Théo-t'es-bas. C'est ta liberté, comme c'est la mienne de la juger minable et basse. Passer son temps à débiner les idées divergentes au nom de présupposés politicards, c'est petit, et c'est minable, et je le maintiens.Quand à "la conception du mot collègue", tu peux tomber dans les mêmes travers que Théo-t'es-bas. la différence entre vous deux, et nous, est que vos petites insultes minables ne vous coûtent pas grand chose. Calfeutrés dans l'anonymat pépère, le clavier est bien pratique. A ton contraire, de notre côté, on dit qui on est et ce que l'on fait est public. ce qui permet donc à n'importe quel collègue travaillant ou ayant travaillé dans mon école d'éclater de rire devant de telles couenneries...Ne t'inquiétes donc pas pour les collègues, Simon, ils me connaissent, et savent comment je travaille, toi non...Théo, t'es basEt tu pourras mettre en exergue trois mots tels que statut, EPEP et hiérarchie, tu ne diras jamais qu'une seule vérité, celle du premier mot, et deux mensonges. Et toutes celles et ceux qui connaissent le GDID, qui ont lu ses projets, réfléchi à ses propositions savent très bien faire la différence entre la vérité et les épouvantails racornis que l'on tente encore d'agiter ici ou là...Thierry fabre
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P
"la "pensée unique" (...) se décline en 3 mots : statut, EPEP, hiérarchie"Comprends pas. Suis trop con. En plus pas de gauche. Oui, moi vouloir statut.
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K
Je lis de nouveau la rengaine : être dirlo, c'est DONC être de droite..Etre dirlo,  c'est de fait vouloir un statut hiérarchique pour opprimer les collègues instis.STOP !Je suis au GDID. Je suis un militant de l'enfant. Je suis, à ce jour syndiqué.Dites-moi, chers syndicats ce que vous avez à opposer aux taches quotidiennes que j'effectue chaque jour pour l’école tourne. Dites moi ce que vous avez fait pour dire que l’absence d’un quart de décharge pendant 9 semaines était anormal0. Je souris, je  m’en amuse ! Vais-je être payé en heures sup : j’ai fait classe et mon boulot de dirlo.<br /> Dites-moi comment j’aurais pu ne pas prendre mes élèves sachant que sinon tous les collègues se retrouvaient avec 35 élèves. <br /> Dites-moi comment annoncer aux parents les stages RAN à 13h30 sachant qu’on n'est pas déchargé<br /> Dites-moi pourquoi AUCUN collègue ne souhaite mon poste.<br />  <br /> Oui, je ne suis pas favorable à ce gouvernement. ET ALORS ? Je fais mon boulot et fait en sorte que l’école tourne.<br /> Je passerai pendant les vacances relever le répondeur pour éviter  que des parents inscrivent leur rejeton aillent dans le privé.<br /> Oui l’organisation des classes se fera en accord avec les collègues sachant que je mangerai mon chapeau sur la proposition qui sera retenue pour satisfaire le plus grand nombre et le T1 arrivant.<br /> Oui on fera avec le poste de RASED basé sur mon école qui devra tourner excusez du peu, quel progrès sur 77 classes ! (Mais oui, on l’a sauvé !!)<br />  <br /> Alors oui, je GDIdise !  Les fonctionnements que l’on m’impose me POURISSE l’existence et PERSONNE ne dit rien, sauf nous, les GDID du département. Des exemples :<br /> -          les T1 qui arriveront jeudi dans l’école pour connaître leur classe et faire leur commande de rentrée que le dirlo devra transmettre avant de partir en vacances, bien sûr !<br /> -          Les intervenants qu'on doit déclarer quinze jours auparavant auprès de son IEN et qui doivent signer le formulaire ad hoc : facile en classe transplantée, pour la visite d’un musée…<br /> -          Les stages RAN qui ne sont pas prêts et qu’on laisse aux dirlos le soin d’organiser<br /> -          Les enquêtes de dernières minutes qu’il faut lire et auxquelles il faut répondre : PPMS, enfant du voyage…<br /> -          Les formulaires qu’il faut télécharge sur le site de l’IA…<br /> -          Et je ne parle pas de petits conflits qui pourrissent notre quotidien<br />  <br /> Et en prime, c’est l’IA qui peut nommer les dirlos sur les grosses écoles dans certains départements et PERSONNE ne réagit. Une expérimentation pour que demain, devant le MUTISME général, elle soit GENERALISER… <br />  <br /> De ça, mon syndicat n’en a que faire. <br /> Alors oui, Dédel, Théo, Isabelle,… je comprends et je me demande si je ne vais pas moi non plus arrêter de me syndiquer. Potiche je serai. Qu’il se passe de moi.<br /> Alors oui, il y a des Pascal OUDOT qui annonce leur couleur politique. Tant mieux qu’il puisse le faire. Je suis fier qu’il puisse être dirlo. C’est LA DEMOCRATIE. Qu’en serait-il si les IA nommait tous les dirlos !  <br /> Nous avons lui et moi un point commun. Nous en avons comme beaucoup d’autres ras la casquette d’être pressés comme du citron sans que personne ne nous écoute.<br />  <br /> Les syndicats doivent jouer leur rôle. Je ne milite pas pour un syndicat de dirlo : cela n’aurai aucun sens. Mais les syndicats doivent à la fois lutter au niveau national, lutter contre les errements de l’administration, ET lutte
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G
Faire référence à la pensée de gauche par opposition à celle du GDID c'est oublier que la grande majotité des directeurs ont un parcours militant au sein des assoc et des syndicats. D'ailleurs c'est cela le plus risqué pour eux : se couper de la frange la plus impliquée des collègues ( hormi les militants syndicaux qui par nature le sont mais de )plus en plus seuls ).Et puis c'est imaginer qu'il y a une pensée de gauche . Il n'y a qu'à voir l'état et les tourments  de cette dite gauche pour comprendre que cette pensée est à reconstruire. Et c'est tant mieux car il faudra bien un jour faire fi des postures et poncifs dire les valeurs de l'école et construire un projet.Je suis vicéralement de gauche : canal historique itou. et au GDID.
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T
Excuse-moi, Pascal, mais la "pensée unique", elle n'est pas là où tu la vois.Elle se décline en 3 mots : statut, EPEP, hiérarchie.
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P
"cette façon de gloser, de mépriser ceux qui 'pensent' différemment"C'est marrant, moi je la trouve très représentative des écrits de divers syndiqués ici. Comme quoi... D'autre part, je vous rappelle que le site s'appelle "Directeurs en lutte", pas "Syndicats à la recherche de public" ou "Adjoints esseulés". Pour le GDID, qui s'adresse aux directeurs, avoir un argumentaire qui s'appuie sur les directeurs, ça me semble logique. Non? Je dois être trop con alors, certainement, comme le sous-entendent beaucoup ici qui ne répondent pas aux questions qu'on leur pose.Marre des donneurs de leçons dont on entend la voix unique depuis des lustres.
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S
Désolé T.Favre, je ne trouve pas l'argumentaire de Théo si 'petit' que celà (à ce propos je trouve très Gdidien cette façon de gloser, de mépriser ceux qui 'pensent' différemment) car comme lui je n'admets pas certaines pratiques du snipp(par ex aide pers.) mais vous devez bien admettre que votre argumentaire n'a jamais pour base les enseignants dans leur ensemble (ex sondage bidon auquel vous vous référez continuellement), or (vieux proverbe chinois) on ne fait pas une chaîne avec 1 seul maillon! Mais faut dire que je ne suis qu'un petit dirlo provincial  d'une petite école et que nous n'avons peut être pas la même notion du mot collègues!
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P
Dites, Mme Censier, et si vous appreniez à lire?Et puis, question "mauvaise foi", pardon, mais chapeau bas, vous êtes championne!
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I
C'est effrayant cette mauvaise foi !Les EVS, les syndicats n'en parlent pas ? Ils ne prennent pas leur défense ? Vous ne lisez donc pas la presse syndicale pour affirmer une telle contrevérité.Les désobéisseurs ? La bouteille nous a abreuvés d'un texte pour les contrer, n'est-ce pas ? Pour dire combien leur combat n'est pas légitime, n'est-ce pas ? Pour dire qu'ils n'ont pas à décider ce qui est bien ou pas bien dans le domaine de l'enseignement, n'est-ce pas ? Pour dire qu'il existe un législateur qui décide, n'est-ce pas ? Que n'aurait-on entendu si de tels propos avaient été contenus dans une revue syndicale !!!! J'entends déjà les commentaires de certains habitués...Oui, quelle mauvaise foi !
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P
Mais non, les gars, vous n'avez rien compris! Laissez Théo, dedel & Co raconter librement leurs âneries! Ils n'ont toujours pas compris qu'à chacun de leurs billets ridicules ils s'enfoncent un peu plus!Vous remarquerez tout de même la profonde lucidité de Théo, qui soudain réalise que nous ne sommes pas d'accord avec lui quand il dit que la direction ne doit pas occulter les problèmes des autres. Aurait-il saisi que pour nous c'est justement l'inverse: les problèmes des autres ne doivent pas occulter ceux de la direction ?Enfin, Théo, relis tous mes billets: est-ce que je cache que je ne suis pas de gauche? M'enfin! Deuxième question: comme je ne suis pas de gauche, penses-tu que mon avis ne vaut rien? La réponse à cette deuxième question m'intéresse beaucoup.
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M
Pirouettes et circonvolutions..... affirmations gratuites et intox....La reconnaissance des dirlos dans les termes voulus par le Gdid aurait pour conséquence de faire reconnaître l'école en tant qu'établissement. Nous assistons avec la situation actuelle au contraire: une école livrée au bon vouloir de l'IEN ( à la demande des syndicats) et du Maire ( de plus en plus présent).Le gouvernement est responsable de la tentative de casse de l'école publique: vrai, je pense aussi que Sarko et ses ministres n'ont pas grande sympathie, ni grand projet pour l'école publique laïque , ayant des valeurs d'intégration telle que nombre d'entre nous la souhaitent ( même au Gdid si, si!)Notons pour être désagréable que les donneurs de leçons ouvrent un peu leurs archives et aillent jeter un coup d'oeil aux mesures prises par l'inénarable Jack ( Lang) concernant le privé... et le silence assourdissant des centrales syndicales à l'époque.....L'argumentaire de Théo n'explique quand même pas pourquoi 5000 personnels seraient laissés de côté dans les combats syndicaux: c'est quand même pas rien en terme de postes , on l'a vu pour les Rased je crois, c'était combien?.......Alors, nombrilisme, politique.... les vraies raisons sont ailleurs: les dirigeants des grandes centrales détestent l'idée qu'une école puisse être dirigée par une personne. Leur " idéal" est qu'un groupe ( forcément motivé et prêt à se réunir tout le temps) gère le fonctionnement de l'école. D'accord ça ne marche pas en terme de responsabilité et même réactivité. Qu'à cela ne tienne, il suffit de pratiquer l'intox auprès des collègues comme quoi le dirlo n'a aucun pouvoir de décision et de contrôle... ce qui est faux bien entendu mais permet d'entretenir dans les écoles des zones de flou, souvent responsables de tensions entre les collègues, voire la hiérarchie... un terreau propice pour les syndicats qui redeviennent les interlocuteurs attentifs et compréhensifs des collègues en délicatesse avec leur dirlo, forcément méchant et autoritariste. Vision manichéenne, certes, mais bien réelle et surtout vérifiable par tout un chacun... à condition de mettre les pieds dans une école CQFD !
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T
Théo, t'es bas...Bas dans ton positionnement:en gros, ça tourne sur "moi, je sais tout, je prends tout en compte, les zotres, c'est rien que des égoistes qui pensent ka eux" Un peu minable et surtout faux...Il n'est qu'à lire la denrière "bouteille", qui parle des EVS, de la loi Carles, de la laicité, des nouveaux programmes, des désobéisseurs, etc... Sur ce dernier point des désobéisseurs, soutenus par certains syndicats comme la corde soutient le pendu, peux-tu me citer un seul syndicat qui leur ait ouvert les collonnes de son journal, sans la moindre censure. Qui lance le débat sur ce mouvement, Théo ? Qui leur donne la parole, alors que nous sommes dans l'opposition totale à cette forme d'action ? Pas ton syndicat, mais nous, Pas mal opour des égoistes nombrilistes...T'es bas sur sur argumentation...Parler du point supplémentaire pour la HC, c'est petit et c'est minable, puisque tu ne fais que refuser ce point au dirlos, en arguant que cela se ferait au détriment des adjoints. Ce faisant, tu admets que l'on puisse le faire pour les adjoints au détriment des dirlos. Qui oppose les uns contre les autres ? Toi... Qui montre du doigt les dirlos et les stigmatise en caressant dans le sens du poil les adjoints ? Toi... Alors qu'il serait si simple, et si juste de prendre en compte cette (minuscule) avancée et d'en profiter pour demander un élargissement de la HC...T'es bas sur tes attaques...Un gimmick chez toi, on a l'habitude. Infoutu de débattre et d'argumenter, tu préfères te rabattre sur la politique "Y sont pas d'accord avec moi, c'est rien que des libéraux..." Un petit rappel, Théo-t'es-bas, une association loi de 1901, comme la notre, par définition légale, n'instrumentalise pas la politique à ses fins, et on de vérifie pas la couleur politique de nos membres avant d'entrer... Ca te choque ? M'en bati... Et on continuera à voir grandir plus encore le nombre de nos membres, sans se soucier de savoir pour qui ils votent. tandis que d'autres, comme toi, continueront à détruire le syndicalisme enseignant en le mettant à la botte de leurs idéologies politiquesSi tu n'as pas encore compris que le rôle premier d'un syndicat est de défendre les intérêts professionnels des collègues, et non de faire de la politique, tu n'as rien compris à rien...Théo, t'es bas...Thierry Fabre
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T
Claude, je te rejoins quand tu écris : <br />  <br /> "Le SNUipp a bien des défaut et j'ai avec lui un certains nombre de points de vus divergreants. Mais je le rejoints sur un point fondamental : la question de la direction d'école a un rapport évident avec les autres déficits de moyens dans l'Education Nationale. A moins de ne voir que son nombril..."<br />  <br /> Il est certain qu’on ne peut pas être d’accord toujours à 100% avec la politique proposée, que ce soit en politique ou dans le syndicalisme.<br />  <br /> Un point qui différencie les syndicalistes convaincus des collègues qui interviennent ici ou sur l’autre site de dirlos : la plupart d’entre eux ne voient que l’aspect « direction d’école » et refusent d’intégrer ce problème dans le fonctionnement global de l’école. Comme s’il y avait d’un côté la direction et de l’autre le reste de l’école. <br /> La réalité est tout autre. La direction est un élément de l’école, important bien sûr, mais qui ne doit pas occulter les problèmes des autres enseignants.<br /> C’est cela que les militants de Directeurs en lutte et du GDID ne veulent pas comprendre. Ils sont obnubilés par leur combat et en oublient le reste. On l’a encore vu avec le point supplémentaire pour l’accès à la HC. Nous nous disons que ça ne doit pas se faire au détriment des adjoints. Moi, je dis divergence. Toi tu parles de nombrilisme.<br /> Autre point que tu abordes : la responsabilité du gouvernement. Nous ne cessons de la dénoncer car nous estimons qu’il est responsable de la casse de notre service public. Ce discours, tu ne l’entendras jamais dans la bouche de l’équipe du GDID. Sur le site, tu ne trouves pas de mise en cause du gouvernement. Toutes les attaques sont concentrées sur les syndicats. Comme si nous étions responsables des milliers de suppressions de postes, du manque de décharges des dirlos, du manque de remplaçants dans les classes, de la faiblesse des salaires… J’en passe et des meilleures.<br /> Quand tu fais allusion à la politique, tu n’es pas loin de la vérité. On ne situe pas du même côté de l’échiquier politique. Les commentaires de certains sont clairs. On reconnaît un langage libéral. Partant de là, difficile de nous entendre.
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D
@ Claude<br /> "Le "mépris" pour les directeurs d'école, pour les enseignants dans leur ensemble, pour les fonctionnaires de manière générale et pour tous les travailleurs,  il vient des gouvernements libéraux qui se sont succédés depuis 25 ans. " <br />  <br /> D’accord sur l’essentiel de ton message mais… <br /> Si tu me le permets, je voudrais quelque peu nuancer ton propos. Tu fais un amalgame entre les gouvernements des 25 dernières années. Tu remontes donc au début des années 80. Peut-on mettre sur un même pied les gouvernements de Mitterrand ou Jospin (pendant la cohabitation) avec ceux de la droite molle de Chirac ou ultralibérale de Sarkozy ? Pour ma part, je ne le fais pas. Les différences de traitement sont considérables. Le mépris, pour le coup, on sait d’où il vient et il n’a pas été présent sous tous les gouvernements.
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T
Kermg-Marc, tu as de la chance...Pour ma part, c'est au détour de 15h 37, au hasard d'un coup de fil à la circo, que j'ai appris:- que le stage SRAN avait bien lieu- que je devais en prévenir les familles- que je devais en prévenir les enseignants volontaires- que je davais demander aux collègues ayant en charge les gamins concernés, les matières et comptétences sur lesquels ces gamins devaient bosser en Août ...Un peu rock'n roll cette dernière heure de la journée, heure agrémentée d'un petit 3/4 d'heures passées au portail à attendre l'arrivée d'une mère ayant oublié sa gamine...A part ça, ta journée, mon bon Dédel, pas trop épuisante ?On savait déjà que tu n'étais pas dirlo, on ignorait encore combien de temps  tu travaillais vraiment ?Bon, c'est pas le genre de trucs qui doit souvent t'arriver, m'enfin, on s'informe...Thierry fabre
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K
<br /> En matière de justice, rien n’est simple ou évident. On ne peut pas avancer des affirmations gratuites sans savoir quelques petites choses sur le fonctionnement du TA.<br />  Il faut d’abord savoir qu’il n'est pas rare que les tribunaux administratifs qui sont des juridictions, indépendantes, statuent en défaveur de l'employeur public et ces décisions sont susceptibles de faire jurisprudence. <br /> Saisir le tribunal administratif est souvent une décision individuelle mais elle revêt également une dimension collective, au même titre qu'un mouvement de grève.<br /> Section 93 SNUipp – Commentaire 37<br />  <br /> Je pense qu’un collègue seul avait plus de chances d’avoir gain de cause qu’une action collective menée par une organisation syndicale.<br /> Je m’explique. Le tribunal administratif peut donner raison aussi bien à un individu qu’à un syndicat qui agirait pour ses personnels. Attention, la suite peut tout changer. Il existe dans notre pays la possibilité de faire appel et d’aller devant la CAA (cour administrative d’appel) puis en dernier ressort, c’est le Conseil d’Etat qui a le dernier mot<br /> Dédel – Commentaire 28<br /> <br />  <br /> Désolé, les SNUipp il existe encore des dirlos syndiqués ici, même si, dans mon cas, je suis de plus en plus rétif à l’idée de poursuivre dans cette voie. <br />  <br /> Le SNUipp a clairement annoncé quand nous avions été ponctionnés de 2 journées de grève pour service non fait, qu’il fallait envoyer une demande de recours gracieux puis attaquer au TA. avec une quasi-impossibilité de gagner : cf.  trentième indivisible.<br />  <br /> Nous étions, de nombreux dirlos syndiqués. (Et aujourd'hui ?)JAMAIS nous n’avons reçu de « proposition » de notre syndicat nous proposant de nous accompagner dans cette lutte. Il eût fallu attaquer à titre personnel : avec le syndicat qui nous y aidait, certains, dont  moi, y seraient assurément allés. <br />  <br /> Là, votre argument ne tient pas. Je crois que vous ne pensiez pas que nous aurions pu gagner et que, vous avez tout fait pour que nous n’allions pas plus loin. Aujourd’hui, plus un mot sur les dirlos. <br /> Et on bosse.<br /> Pour sourire (jaune, violet, indigo…).<br /> Stage RAN, dans mon école, en août. Pas en juillet. Qui doit prévenir les familles à la dernière minute l’ayant appris à 13h30, alors qu’il fait encore classe ?<br /> Un T1 l’an prochain dans l’école. Il doit venir : le jeudi 2 juillet. C’est sûr, c’est le jour où on n’a rien à faire ? <br /> Des protestations des syndicats ? Rien. Bosse et tais toi.<br />  <br /> Kermg
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M
Merci Thierry, un peu de poésie dans ce monde de brutes! ( c'était facile je sais, mais j'ai pas pu résister!).... et puis il est beau ce texte!
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T
et la suite..;"Mon extravagance les blessemême lorsque, parlant plus bas,je plains l'ignorance qui laissebras sans terre et terre sans brasMon souffle n'agite pas l'onde...On me répond "chacun pour soi ! "Et après nous, la fin du monde !Quel est le fou, le monde ou moi ?Thierry fabre
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T
Et à cet appel à Jaurés et à Jules (Guesde), on rajoutera le nom d'Eugène Pottier, qui a commis quelques belles chansons...Spécial dédicace donc à Dedel, gégé et consorts<br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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M
Gauche ? Droite ? On s'y perd un peu.  J'ai été surpris de constater que des gens de gauche ( ceux de mon post précédent avec de belles cartes marquées " militant de gauche") puissent défendre l'abaissement de l'ancienneté requise pour devenir dirlo. Je pensais que les petits jeunes avaient d'autres soucis de début de carrière. J'ai été doublement étonné , quand j'ai vu qu'en plus , ils acceptaient des sortants d'IUFM sur des postes de direction , sans vraiment s'en émouvoir.jJ'ai râlé lorsque ces mêmes " gauchistes" ont négocié les EVS dans les écoles.J'ai pété un cable quand j'ai compris que la grève administrative, c'était fini et les retenues sur salaire , c'était pour Bibi...;Je me suis tu lorsque j'ai vu mes heures de présence et de boulot s'envoler au gré des réformes, j'ai pensé tout laisser tomber quand j'ai compris que ma seule fonction me rendait pour ces gens coupable d' exister ( ils m'ont nié en me faisant devenir "un personnel chargé de direction" au service du fonctionnement de l'école").   Au secours Jaurès, Jules et les autres, ils sont devenus fous!!
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U
"c'est ce que je vais faire". Je croyais que c'était fait. Moi c'est fait depuis longemps. Pour ceux qui l'ignorent, il n'y a pas moins de dix syndicats à l'EN... et le Snoopy n'est qu'un parmi les autres.Et pour finir, je suis dans un des neufs autres qui défend très bien les enseignants et vous allez rire et qui défend même les directeurs. Elle est bonne ma chute hein... des cheveux.
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P
@ Claude.je n'ai pas tous les éléments pour vraiment répondre à ton commentaire.En fait je n'en ai aucun, je ne reçois pas les mails de DL, je suis dans le 06...Par contre je ne comprends pas qu'il te faille faire un choix entre DL et le SNUipp.Dans ton introduction tu montres l'inefficacité syndicale à défendre les directeurs, et tu penses que c'est le syndicalisme qui est le rempart contre l'ultra libéralisme (différent du libéralisme? ou prônes-tu le collectivisme?).Je comprends tout à fait que l'on puisse adhérer à un syndicat sans être à 100% d'accord avec tout ce qu'il défend. Je trouve cela plutôt sain, même.Le problème c'est que l'on n'entend pas les différences. Quant à lutter contre le GVT, on pourrait, en un moment donné, faire le même constat que pour les dirlos, si une stratégie ne marche pas, il faut bien en changer...je reste persuadé que le changement passe par la politique, c'est à dire la conviction et le projet. certainement pas par le conformisme.
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H
"il vaut mieux se syndiquer. C'est ce que je vais faire !"C'est beau comme l'Antique ! Le problème c'est que la vision totalement binaire de votre réalité, cher collègue (le méchant gouvernement auquel sont associés les vilains gauchistes) n'amuse que votre galerie, ou le centre de secours benoîtement décrit par Madame Censier ci-dessus, qui semble confondre syndicat et Église.Votre idéologie périmée et anachronique vous empêche de regarder ailleurs que votre nombril qui n'est pas le même que celui que, selon vous, les vilains petits directeurs corporatistes, etc...observent à la loupe avec attention...Continuez ainsi...
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P
"de quel côté se trouve t-on"Moi, je le sais, je le dis, je ne m'en cache pas, j'en suis même fier. Eeeeeh oui, je ne suis pas du "bon" côté. Faut-il me pendre?
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M
Une question me taraude: peut-on être de " gauche" ( modèle 1981 canal historique) et être pour un statut des directeurs?La réponse est donnée par de doctes maîtres à penser juste: c'est non.Etre pour un statut des directeurs , c'est être dans le camp des petits chefs assoifés de pouvoir qui ne pensent qu'à eux. Et ça, c'est pas de gauche.C'est se conformer au modèle ultra libéral, critiquer les syndicats qui eux, sont de gauche, donc ça, c'est pas de gauche.C'est aussi vouloir transformer l'école de Jules Ferry en une vaste entreprise sur le modèle d'Henri Ford. Et ça, c'est pas du tout de gauche.Donc tous les gens de gauche avec une carte de gauche, le reconnaissent: vouloir être dirlo en 2009, faire son boulot et être reconnu pour son travail, c'est pas de gauche.  Que voulez-vous, pas facile d'avoir les idées larges quand on a l'esprit étroit!
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P
Pour une fois que je trouve votre billet de bon aloi, je vais vous répondre de la même façon, Mme Censier.Je suis parfaitement d'accord avec vous, et je connais de nombreux collègues qui ont été heureux de trouver et d'être défendus par des représentants syndicaux. Mais cette défense, qui est ce pour quoi nos représentants sont élus, est le moindre qu'ils puissent faire.Maintenant, faut-il pour autant suivre aveuglément des consignes qui tombent des centrales parisiennes, et sont dignes d'une époque stalinisante révolue? La lutte des classes, c'est fini! Quand des milliers de directeurs d'école se plaignent de leurs conditions de travail et que les syndicats font la sourde oreille, qui est responsable des réactions violentes comme les miennes? Parce que je ne m'arrêterai pas, je ne lâcherai rien, jusqu'à ce qu'une des grandes centrales dise enfin le moindre mot de ce que nous attendons.
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C
La surcharge de travail des directeurs d'école n'est plus à démontrer. Je suis directeur d'école depuis 8 ans, je constate chaque année l'augmentation de cette charge et des responsabilités qui vont avec. J'ai fait une grève administrative durant 5 ans et j'ai constaté comme beaucoup qu'elle ne servait pas à grand chose. Oui, le SNUipp a une responsabilité dans la situation d'aujourd'hui puisque c'est une organisation représentative. Cependant, ce que je trouve insuportable dans les mails répétitifs que je reçois à l'école de la part de "directeurs en lutte", c'est qu'ils semblent désigner continuellement le SNUipp comme le principal responsable de la situation. Si la position du SNipp ne me convient pas sur cette question, pour moi, ce sont les choix des gouvernements successifs qui sont d'abord en cause. Le "mépris" pour les directeurs d'école, pour les enseignants dans leur ensemble, pour les fonctionnaires de manière générale et pour tous les travailleurs,  il vient des gouvernements libéraux qui se sont succédés depuis 25 ans. Pas du SNUipp. Quand ont utilise des mots aussi forts contre une organisation de travailleurs, qu'on en innonde les boîtes mails de ses collègues et qu'on n'en utilise pas d'aussi durs contre les principaux responsables... de quel côté se trouve t-on ? Le SNUipp a bien des défaut et j'ai avec lui un certains nombre de points de vus divergreants. Mais je le rejoints sur un point fondamental : la question de la direction d'école a un rapport évident avec les autres déficits de moyens dans l'Education Nationale. A moins de ne voir que son nombril... Les mails successifs de "directeurs en lutte" m'ont convaincus d'une chose : à moins d'aimer nager dans les eaux troubles des "comités de lutte", largement plus manipulés et démagogiques que ne le sont les organisations syndicales (ce qui n'est pas peu dire), il vaut mieux se syndiquer. C'est ce que je vais faire ! 
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T
Combien de collègues en se sont pas trouvés dans cette obligation ?Plein, Isabelle, au moins 5000 dirlos...500 dirlos à qui le SNUipp a menti en faisant croire que la grève administrative était suivie et qu'ils ne craignaient rien500 dirlos qui se sont retournés vers le SNuipp et n'ont eu en retour que de belles paroles...500 dirlos qui, depuis, parmi les 50 000 autres, attendent encore du principal syndicat enseignant qu'il daigne s'occuper d'eux un tantinet, entre deux luttes urgentes et majeures...Depuis 2006, et sa déconfiture en rase campagne sur la grève administrative, déconfiture dont nous avons fait les frais, quelle action a lancé le SNUipp au niveau national non pour la fameuse "direction-et-fonctionnement-de)-l'école", mais tout simplement pour les directrices et directeurs d'école ? Dedel ne répond jamais à cette question. Peut-être, Isabelle, pourras-tu le suppléer ?Thierry fabre
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I
"Syndicats en péril"Pascal Oudot, vous devriez vous abstenir de ces réflexions irrespectueuses.Qui dit qu'un jour vous n'aurez pas à frapper à leur porte ? Vous savez, parfois, on a un ennui avec son IEN, des parents qui vous traînent en justice, un conflit avec l'Administration... que sais-je encore...Et dans ces cas-là, on est tout content de pouvoir s'appuyer sur une institution qui vient à votre secours. Combien de collègues ne se sont-ils pas déjà trouvés dans cette obligation...
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