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Le statut de directeur d'école dans les projets présidentiels de 2012

 

Certains candidats ou partis évoquent le statut de l'école et de son directeur.

Qu'en disent-ils ?

 

Marine Le Pen
UMP
UMP & PS

Philippe Poutou 

 

La synthèse et les résultats de la consultation IFOP - GDID sont disponibles sur le site de l'Ifop à l'adresse suivante (cliquer sur le panneau ci-dessous) :

 

 

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25 juin 2009 4 25 /06 /juin /2009 10:08

La semaine aura été marquée par le discours du Président de la République le 22 juin à Versailles et le lendemain par le remplacement de Xavier Darcos par Luc Chatel.

 

Devant les parlementaires, Nicolas Sarkozy n’a fait qu’effleurer le domaine de l’Education en citant la réforme du lycée. Par rapport aux discours précédents, le propos est un peu court. Les syndicats n’ont l’affirment : le gouvernement ne considère plus l’Education nationale comme une priorité.

 

Pour le Sgen-CFDT, "la seule véritable annonce pour les secteurs de l'éducation, la jeunesse et la recherche, c'est le maintien de l'objectif comptable de non remplacement des fonctionnaires partant à la retraite. Cette décision contredit dans les actes la volonté d'investir sur l'Éducation que prétend porter le discours".

Les réactions de l’Unsa vont dans le même sens : « l’Ecole n’est plus une priorité : elle devra faire plus avec des moyens diminués. Le président de la République a parlé de changement : l’Ecole n’en connaîtra pas. Sa situation, par les choix budgétaires imposés, ne peut que se détériorer. Le prochain budget l’annonce déjà : c’est une mauvaise nouvelle pour l’avenir ».

 

Il est vrai que les inquiétudes des syndicats sont confortées par les déclarations de Xavier Darcos dans un entretien à La Tribune :

« L'Éducation nationale a le premier budget de la nation, avec 60,4 milliards d'euros de crédit en 2010, et 1,2 million de fonctionnaires », souligne-t-il. « Cette dimension nous donne une responsabilité particulière lorsqu'il s'agit de participer à la maîtrise des dépenses publiques. C'est pourquoi j'ai proposé de ne pas renouveler 16.000 emplois en 2010, conformément à la règle du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. »

Sur l'ensemble d'une carrière, un poste d'enseignant représente un coût cumulé de 1 million d'euros. Les 16.000 postes supprimés constituent donc près de 16 milliards d'euros de dépenses en moins sur quarante ans, souligne-t-on rue de Grenelle. Précisément, "il s'agit de 600 postes d'agents administratifs et de 14.000 postes d'enseignants stagiaires affectés en Institut universitaire de formation des maîtres (IUFM) ou équivalent pour l'enseignement privé (à hauteur de 1.400)".

 

Ces propos, tenus le jour du remaniement ministériel apparaissent aux yeux des commentateurs comme une ultime provocation de Xavier Darcos. Luc Chatel, nouvellement nommé ministre de l’Education, se serait bien passé d’un tel message d’accueil.

Le nouveau locataire de la rue de Grenelle ne peut espérer compter sur la bienveillance des syndicats enseignants. Ces derniers l’ont tout de suite fait savoir.

Le Snes parle de "provocation", évoque "une dégradation de la formation" puisque les emplois supprimés correspondent aux stages IUFM et calcule que "les stagiaires dans le second degré assurent aujourd’hui 8 heures de cours hebdomadaires, soit l’équivalent de 4.500 emplois". Le SNES appellera les personnels à se mobiliser dès la rentrée pour construire un mouvement d’ampleur contre ce projet de budget et recherchera en ce sens la plus large unité syndicale possible.

Le Snuipp s'indigne : "Comment comprendre que la formation professionnelle des enseignants soit réduite à la portion congrue, que les lieux de formation que sont les IUFM soient remis en cause, que la formation en alternance risque d’être réduite à un simple compagnonnage au moment où le métier d’enseignant requiert une plus grande professionnalité pour favoriser la réussite de tous les élèves ? Comment comprendre que des lauréats des concours 2010 puissent être responsables de classes sans avoir jamais effectué de stages en responsabilité dans leur cursus ?"

L'Unsa relève les contradictions des discours présidentiels. "L'investissement éducatif devrait être une priorité : il aura été, de budget en budget, abandonné. Les budgets traduisent la réalité des convictions".

Pour le Sgen "le ministre change, les suppressions de postes s'aggravent. Plus que jamais le Sgen-CFDT sera mobilisé dès la rentrée prochaine pour obtenir les conditions nécessaires aux réformes de progrès social qui s'imposent pour l'École et les personnels de l'Éducation. »

 

Reste la personnalité de Luc Chatel dont la nomination a créé la surprise. A l’inverse de son prédécesseur, le nouveau ministre n’est pas un homme du sérail. Il ne s’est d’ailleurs jamais exprimé sur l’éducation.

Sa nomination comme ministre de l’Education nationale et le maintien de sa mission de porte-parole du gouvernement sont interprétées comme la récompense d’une fidélité sans faille au service de Nicolas Sarkozy.

Il a sans aucun doute bénéficié également du peu d’attrait de ce poste très risqué dans lequel « on est grillé au bout de deux ans », selon Richard Descoings, le très médiatique directeur de Sciences-Po Paris.


Pour l’instant, Luc Chatel n’est connu du grand public que pour ses interventions ponctuées de « euh… euh… » et de longs silences… lors de points de presse en tant que porte-parole du gouvernement largement rapportés par Canal+ dans son « Grand journal ».

Une autre vidéo a fait le tour d’Internet en février 2008. On y voyait Luc Chatel, Secrétaire d’Etat à la consommation, brandissant la revue « 60 millions de consommateurs », et semblant apprendre par ce média l’envolée des prix…

« Comme vous, j’ai été extrêmement choqué par les résultats de l’enquête de 60 millions de consommateurs. J’ai été choqué parce que évidemment je fais mes courses comme vous, à Chaumont, et je me suis rendu compte que les prix augmentent. » Une image pas très valorisante.

 

La désignation de Luc Chatel a tout pour surprendre. Son parcours, sa méconnaissance des sujets et du monde de l’éducation… font que sa nomination peut être interprétée comme le fait que l'Éducation Nationale n'est plus une priorité pour le gouvernement.

Impressionné par Nicolas Sarkozy, formé à son école et s’inspirant dans sa ville de la stratégie présidentielle, Luc Chatel est considéré comme un « proche » du Chef de l’Etat.

 

De fait, beaucoup considèrent déjà que la politique éducative n'est plus décidée rue de Grenelle mais Faubourg Saint Honoré.... Et la feuille de route est déjà connue : 16.000 suppressions de postes à l'Education en 2010.

D'aucuns estiment pourtant que l'élu de province a les compétences requises pour gérer les dossiers délicats. Il a su mener à bien le plan automobile pour tenter de sortir ce secteur du marasme économique et œuvrer pour une sortie de crise chez Heuliez, l'équipementier automobile des Deux-Sèvres en redressement judiciaire, et Continental, le fabriquant de pneumatiques de Clairoix. A son actif, également, la gestion du dossier délicat de La Poste, qui s'apprête à devenir une société anonyme malgré la crise.


Le passage de l'Industrie à l'Education, deux mondes où le dialogue avec les syndicats est primordial mais souvent tendu, devrait donc être plus facile. Lors de la cérémonie de passation de pouvoir ce mercredi le tout nouveau ministre de l'Education nationale a affirmé qu'il prendrait «le temps de l'écoute».

Il ne faudra pas attendre bien longtemps pour savoir si le gouvernement considère l’éducation comme une priorité nationale, selon les promesses du candidat Sarkozy durant sa campagne présidentielle. Les premières décisions de Luc Chatel seront décisives de ce point de vue.

 

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commentaires

P
... il manque "pas":de ne PAS reconnaître notre spécificité. 
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P
 N'est pas pirate qui veut, mon cher Gégé.Alors, Pierrot est probablement de bonne foi. Mais il est naïf. Il s'imagine pouvoir faire mieux que les syndicats qui, eux, sont plus forts, plus nombreux, plus rompus aux difficultés des négociations... et je répondais: à voir...Vous vous souvenez de notre retenue sur salaire pour "service non fait"?Inique première dans la grande maison...Mais les syndicats sont vite passés à autres choses (en espérant que cela nous calmerait...)Mais voilà, le dirlo, lui, a un tempérament de pirate!Suite à mon recours contre la décision de Monsieur l'Inspecteur d'Académie de nous sanctionner d'une journée de salaire pour avoir refuser de remplir et envoyer l'enquète administrative, le TA de Toulon à décidé en date du 25/06/09, je cite :Article 1 : l'arrété en date du 15 janvier 2007 par lequel le recteur de l'académie de Nice a décidé de prélever une retenue de salaire d'un trentième sur le traitement de professeur des écoles de Monsieur XXXXXXX au titre du mois de février 2007 est annulé.Article 2 : l'Etat versera à Monsieur  XXXXXX la somme de 1000 (mille) euros sur le fondement des dispositions de l'article L761-1 du code de justice administrative.La décision est prise sur, je cite :considérant toutefois qu'il ressort des pièces du dossier que c'est en tant que directeur d'école et non en qualité de professeur des écoles que monsieur XXXXXXX ne s'est pas acquitté de son obligation de service et qu'il en résulte qu'il est fondé à soutenir que le recteurde l'académie de Nice a commis une erreur de droit en opérant une retenue sur son salaire de professeur des écoles et non sur l'indemnité attachée à l'exercice des fonctions de directeur d'école et à obtenir pour ce motif l'annulation de la décision contestée. ...2 conclusions:- la première: la demande d'un statut est pertinente, il est dangereux pour les directeurs de rester dans le flou actuel.- la seconde: il faut bien constater, la faiblesse de notre défense par les syndicats . Est-il normal que cette victoire soit individuelle?Et une question:Pourquoi?Pourquoi, malgré les discours musclés et prétentieux, rien n'est mis au service des dirlos?• Pourquoi aucun syndicat n'a fait cette démarche juridique? Ils en ont les moyens du personnel détaché, un cabinet d'avocat et il faut que cela soit un collègue qui parte à l'abordage• Pourquoi n'obtenons-nous pas la décharge des 60hs, alors que, petits à petits toutes les "catégories" d'enseignants l'obtiennent?• Pourquoi s'opposer au bonus d'1 point pour l'accès à la HC, alors qu'elle est acceptée pour les ZEP ou pour les directeurs d'écoles spé (accès automatique)?• Pourquoi organiser des États généraux du fonctionnement de l'école et de la direction et n'en tirer aucune propositions?Pourquoi, si ce n'est par volonté de nous reconnaître notre spécificité? 
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T
C'est quoi, Gégé ?C'est qui, gégé ?C'est rien, gégé... Un petit troll incapable d'idées, d'arguments, de dialogue. On ne nourrit pas les trolls, sauf s'ils se montrent capables de répondre à une question comme celle qu'a posé Pierrot...Thierry fabre
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G
Excuse-moi T.F. quand tu dis :"Se donner bonne conscience à bon compte, façon dame chaisière, et laisser passer, l'une après l'autre, les pires réformes, y'en a des comme ça..."tu fais allusion à la J.A.S. et à cette façon très cool, très zen (comme disent les d'jeuns) de lutter... L'autre façon de faire grève, en quelque sorte...C'est ce que j'ai déjà tenté d'expliquer à Pierrot.
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T
Pas faux, GrégoireSinon, Pierrot, je pencherai plutôt pour Juju, mais mon coeur, volcan devenu vieux bat trop lentement la chamade pour se laisser mettre en rogne par les niaiseries d'un Théo.Rester dans la critique facile, dans l'impuissance gueurlarde, on peut...Dire "non" à tout et "oui" à rien, on peut aussi....Rester bloqué sur l'école des années 60 et refuser de s'apercevoir que les temps changent, ça se fait...Faire de l'autisme une vertu et de la surdité une qualité, ça peut le faire...Se donner bonne conscience à bon compte, façon dame chaisière, et laisser passer, l'une après l'autre, les pires réformes, y'en a des comme ça...Flinguer le syndicalisme dans l'enseignement en le transformant, dogme sur dogme, en sa pire caricature, les Théo de tous poils s'en chargent...Mais n'est pas heureux qui veut, dans la grande course au trésor....Et je rejoins Che, comme toi, sur le point essentiel, celui du projet.Il y longtemps que l'on a compris que, sauf à attendre des lustres, il devenait indispensable de prendre en main notre propre devenir et de bâtir avec les collègues un projet alternatif pour la direction d'école. C'est chose faite, face au double vide, ministériel (pour tous les ministères) et syndical (pour certains)...On se rend compte aujourd'hui que c'est le devenir même de l'Ecole Publique qu'il va falloir assurer.Et là aussi, faute de projet, faute d'idées alternatives, rester sur les postures négatives ne sert, finalement, que la rue de Grenelle...Thierry fabre-qui-risque-pas-de-perdre-son-âme-en-bon-mécréant-il-n'en-a-pas-mais-qu'a-une-morale-perso-à-la-place-comme-celles-et-ceux-avec-qui-je-bosse-au-GDID
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G
L'école n'a jamais fait  qu'accompagner un projet de société porté par une idéologie de l'époque :  le catholicisme par les jésuites, la république pour les hussards la démocratisation de l'école par les mouvements populaires relayés par le PS et aujourd'hui? Et bien aujourd'hui c'est un libéralisme à l'intérieur et du protectionnisme à l'extérieur. Je m'explique : à la manière des enseignants nous sommes libéraux dans notre classe  ( pas touche à notre sacro sainte liberté pédagogique ) et collectiviste à l'extérieur ( égalité pour tous rien ne doit dépasser , même déroulement de carrière, même droits pour tous)Le problème ce n'est pas l'école, le problème c'est quel projet relayé par l'école ?
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P
Je me demande si tu lis les commentaires Théo?Alors, Pierrot est probablement de bonne foi. Mais il est naïf. Il s'imagine pouvoir faire mieux que les syndicats qui, eux, sont plus forts, plus nombreux, plus rompus aux difficultés des négociations... Sur le dossier de la direction ça ne fait aucun doute: le GDID(pas moi)  fait mieux que les syndicats... Qui nous abreuvent de CR de leurs entrevues avec les "sous-fifres"... Qu'ils nomment de leur titre avant de manger à leur table.Mais attention, Pierrot, ce faisant de ne pas perdre son âme...Merci du conseil, j'en tiendrai compte, car,oui, j'ai encore mon âme.Je ne peux te recommander la même prudence, puisque la tienne il y a belle lurette (et gai Luron) que tu l'as troquée contre une foi aveugle, mais pas bonne. Quelle arrogance, quand même, quel manque de recul, d'humour même...Un rappel?- le décret des maîtres directeurs?• passé!- l'allongement de nos cotisations pour la retraite?• passé! (et ça va continuer)- les nouveaux programmes?• passés!le SMA?• passé!- les stages RAN?• passés!- les heures soutien?• passées! Sauf pour certaines catégories d'enseignants... - expérimentation EPEP?• passée!- jardins d'enfants?• passés!- suppression de 15000 postes RASED?• Passée! (il semble même que le MEN supprime plus de postes que ce qu'il avait annoncé) > GAGNÉ! les maître de CLISS ne feront plus les 60 heures soutien.Et c'est nous qui ne savons pas "négocier", qui risquons de perdre notre âme et que sais-je d'autre encore...Tu as la raison arraisonner dans un port désert dérisoire (Thierry? facile.) mon pauvre Théo 
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J
Merci à Henri de mettre en avant les valeurs auxquelles nous sommes encore nombreux à croire. Voilà qui fait du bien. C'est vrai que l'école est le dernier rempart contre la "barbarie".
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T
Je comprends ce que veut dire Pierrot. Il pense qu'il est toujours préférable de négocier avec le gouvernement. C'est vrai lorsqu'en face de nous on a un interlocuteur prêt à écouter, à comprendre, à dialoguer. Ce n'est malheureusement pas le cas aujourd'hui. Que ce soir Darcos ou Chatel, ça ne change rien : le maître d'oeuvre est à l'Elysée.On vient d'en avoir un nouvel exemple avec les augmentations de salaire dans la fonction publique. Elles n'ont fait l'objet d'aucune négociation. Woerth a annoncé SES chiffres. Circulez, y a rien à voir. Est-ce ainsi que se passaient les choses, il y a quelques années ? NON ! Même si on n'obtenait pas l'intégralité de ce que l'on demandait, il y avait un petit plus que les propositions du gouvernement. Terminé.Alors, Pierrot est probablement de bonne foi. Mais il est naïf. Il s'imagine pouvoir faire mieux que les syndicats qui, eux, sont plus forts, plus nombreux, plus rompus aux difficultés des négociations... Bien sûr, et c'est humain, Pierrot a envie de mettre en avant son asso en la mettant autour de la table de négociations ou en étant reçu par tel ou tel sous-fifre du ministre. Mais attention, Pierrot, ce faisant de ne pas perdre son âme...Si bien que je comprends le "malaise" exprimé par Che qui sent bien, chez ses amis, le désir de se mettre en avant à tout prix. Et il a raison de dire qu'il est parfois préférable de perdre tout court que de vendre son âme.Mais comme disaient ces gentils humoristes, "cela ne nous regarde pas"... C'est de la cuisine interne de l'asso de Pierrot. A condition qu'elle ne permette pas au ministre de diviser la profession en se servant des uns contre les autres.
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P
... (la suite) je ne vois pas comment perdre son âme en allant défendre ses idées.En tant qu'association nous ne signerons jamais de "compromis" ni de "protocole", en tant que membres nous ne cherchons pas de "place", nous portons, le plus loin possible ce à quoi nous croyons:Un statut pour les dirlos est prioritaire, pas secondaire. Une refonte du concept "ecole "de même. Il faut bien sortir du cercle des convaincus pour faire progresser nos idées... Les risques sont-ils pires que tout ce qui nous tombe sur le coin de la gueule et tout ce qui va encore tomber? 
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P
Che, il y a une différence entre "proposer", s'appuyer sur un projet, créer, par rapport au projet, un rapport de force pour "discuter" ou même, et je le conçois, refuser de discuter parce que les projets sont trop éloignés, trop différents... et refuser de discuter "paque rien qu'y sont pas gentils".Ce n'est pas pour "discuter" avec le GVT que j'appelle de mes voeux un projet, mais pour s'y opposer.Quant au GDiD, nous occupons comme un peu un espace déserté par tous ceux qui prétendent nous représenter... Alors, oui, il faut aller discuter, convaincre et rassembler. 
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C
Je ne suis pas trè à l'aise dans vos débats.D'accord avec Pierrot et d'autres.. L'école doit évoluer, il faut proposer quelque soit le gvt et ne pas rester sur des fonctionnements de moins en moins adaptés. La direction est un exemple et il y en a d'autres. La "fonction" a changé. C'est devenu un métier. Il nécessite reconnaissance et statut ne serait ce que pour éviter que des directeurs sous formés et là par obligation ne se retrouvent plantés. L'écolese judiciarise, et un instit n'a pas le temps de mettre son nez dans toutes les implications de tel ou tel choix. Ma manière de voir les choses. Les instits enseignent, le dirlo est là pour permettre à chacun de le faire le mieux possible en déblayant les à côtés administratifs, matériels etc.. C'est un vrai travail, passionant qui doit être reconnu comme tel.L'opposition complète et totale à tout n'est donc pas envisageable. L'école n'est plus celle des Hussards. Oui, je pense que la maternelle ne survivra que si des regroupements sont effectifs avec le primaire. La "liaison" n'a jamais fonctionné et la cohérence de l'enseignement au plan de l'enfant parle pour une structure qui englobe tout l'enseignement 1er degré de la mat au CM2.Oui je pense que les écoles doivent avoir plus d'autonomie financière, plus de poids face aux IEN, face aux partenaires et que l'émiettement en petite structures les rend trop vulnérables.Que des changements dans ce sens entrainent des risques, c'est évident. Je pense simplement qu'ils sont moindre que le statut quo.D'un autre côté, il est clair que les attaques envers l'école sont graves. Les suppressions de postes (et cela en est), les textes qui sortent (voir le porjet de loi en cours sur le licenciement "économique" de fonctionnaires en poste SNUDIFO), le chanement d'évaluation de maitres, l'utilisation des évaluations dans le "management", la suppression des IUFM et la nouvelle formation, montrent clairement l'école que veut ce GVT... et je comprends le rejet de beaucoup de toute discussion avec ce GVT, car pour "parler, il fut être 2" et je crois que nous sommes bien seuls, finalement.Le GVT ne veut pas de "propositions", ne veut pas d'amélioration"... Il veut une "suppression", même partielle... et là, il y a un problème.Donc je suis mal à l'aise... pour un changement, et une évolution... oui. mais contre une école privatisée managée comme une entreprise.En fait... question de ligne rouge... Je l'ai déjà dit.. Il y a des lignes que l'on ne franchit pas car sinon on se vend. et , c'est mon caractère.. je préfère "perdre" en gardant mes valeurs. Un statut pour les dirlosn est prioritaire, pas secondaire. Une refonte du concept "ecole "de même. mais si c'est au prix de l'esprit "public" du tout, tant pis, je perds et je suis dans l'opposition entière et radicale. Dommage, c'est peu constructif.La nominationde Chatel comme l'annonce de Darcos associées à d'autres joyeusetés quotidiennes me laissent peu d'espoir. Malheureusement, je crois que je vais perdre.che
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H
Sans aller faire appel au Général de Gaulle (dont on connaît le sens de l'humour sinon cela nous contraindrait à prendre sa remarque au pied de la lettre) ni au vote en faveur de l'actuel Président de la république, on peut ajouter en termes d'analyse possible que, au-delà des oppositions droite-gauche, opposition binaire dont voit quotidiennement qu'elle n'est pas hermérique (les passerelles de l'une à l'autre sont multiples), la crise de l'école est bien une crise des valeurs, ainsi que Pierrot le pointe.Valeurs morales pour qui n'a pas peur du mot : les distinctions classiques entre "bien" et "mal" qui ont, avec plus ou moins de bonheur, cimenté une société un temps long, se sont effondrées laissant un désert conflictuel où chacun défend son espace avant toute projection au sein de la collectivité ; l'individualisme se taille la part du lion....Valeurs culturelles dont le spectacle affligeant donné par bien des médias, spectacle substituant le graveleux, l'outrancier, le grossier, le vulgaire à ce qui se fonde comme une "oeuvre", conduit à l'impasse au lieu d'ouvrir à un enrichissement personnel...Valeurs institutionnelles dans lesquelles les"piliers" de la République (dont l'école, entre autres) croûlent sous les coups de boutoir dans cette mise en cause des valeurs...Valeurs de la laïcité comme fondement et ciment de la République mises en question par les oppositions religieuses ou communautaires exacerbées par des conditions d'existence que la précarité suscite...On pourrait continuer...Sommes-nous si loin de l'école ? Pas certain si on continue à penser que celle-ci est et demeure le lieu (le seul aujourd'hui ???) qui peut encore contre vents et marées mettre en valeur ces...valeurs sur lesquelles elle se fonde...L'écroulement, la mise en cause et en questions de ces valeurs se répercutent sur l'institution scolaire traversée par ces multiples courants revendicatifs, opposés, conflictuels...Difficile ensuite, ce constat fait, d'évoquer l'avenir d'une société ou des enfants qui en seront plus tard les adultes...
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J
Mes chers collègues, vous avez du boulot sur la planche...Que disait De Gaulle, déjà ?Ah, oui ! "Les Français sont des veaux".Il n'avait pas tort le brave homme.Et comme on a de plus en plus de meu-meu dans nos classes, de plus en plus de parents qui ne suivent plus leurs rejetons... je sais point d'où qu'on va, mon cher Pierrot...
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P
Bien d'accord avec toi Cédric!Comprenons-nous bien, je ne crois pas à une "adhésion" politique, je crois à un formatage des consciences, et je crois que la gauche y participe.Tu le soulignes très bien, c'est Monsieur "plus" qui gagne, > qui se soucie du fond? > qui fait l'effort d'expliquer?> qui cherche l'info, plutôt que de se nourrir au fast food du slogan?> qui préfère les facilités des raccourcis plutôt que la rigueur du débat?> qui propose un véritable projet de société?> qui fait l'effort de faire de la politique en refusant de se vautre dans la com?Ben, si c'est ce genre de citoyens que nous formons, il faut en tirer des conséquences! Si on veut que cela change, il faut commencer par changer nous aussi.
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C
« Le problème de la majorité et du gouvernement, c’est l’idéologie libérale voire ultralibérale ...<br /> Je ne crois pas que cela soit LE problème, mais UNE conséquence. Il ne faut pas l'oublier, Sarko a été élu! 53% ce n’est pas rien ! 1er question à se poser, pourquoi? » Une conséquence de quoi ? <br /> Les analystes politiques ont bien décortiqué les raisons de sa victoire :<br /> -       Il est bon orateur<br /> -       Il ne craint pas de promettre même ce qu’il ne pourra tenir<br /> -       Il devait être « le président du pouvoir d’achat »<br /> -       Il a chassé sur les terres de Le Pen avec ses discours sur l’insécurité <br /> -       Il a réussi à piquer les voix de l’extrême droite<br /> -       …etc, etc.<br /> -       Il avait en face de lui… Ségolène.<br /> Il y aurait tant et tant à dire sur le sujet…
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P
<br /> @ Cédric,<br /> Le problème de la majorité et du gouvernement, c’est l’idéologie libérale voire ultralibérale ...<br /> Je ne crois pas que cela soit LE problème, mais UNE conséquence. <br /> Il ne faut pas l'oublier, Sarko a été élu! 53% ce n’est pas rien !<br /> 1er question à se poser, pourquoi?<br /> Pourquoi dans un pays où, encore, les services publics sont développés plus qu'ailleurs, où la pauvreté augmente, où l'on subit un chômage de masse ... Choisit-on un Président assumé à droite?<br /> On peut toujours crier au loup... diaboliser, se victimiser.<br /> Mais ne serait-il pas urgent de proposer?<br />  <br /> Avant de décider d'une économie, voyons si cette économie ne sera pas préjudiciable aux enfants dans leur devenir.(Dédel)<br /> Je ne le dirais pas de la même façon (préjudiciable à l'avenir de nos enfants, c'est jouer sur un registre qui n'est pas le mien), mais je suis d'accord.<br /> Une économie ne peut s'envisager si elle est faite au détriment du service rendu.<br /> Cela conduit à plus de questions que de réponses:<br /> - Est-ce que toutes les dépenses depuis des années (où l'EN était priorité de l'État) ont bien servi l'intérêt des élèves (que je préfère à "enfant")?<br /> - l'intérêt de l'école?<br /> - Comment se fait-il que tous (de la gauche à la droite) ont le même constat aujourd’hui :<br /> à savoir que l'école ne remplit plus ses mission au sein de la société (et pas envers les enfants, envers la société!)<br /> Et je persiste à dire que l’ultralibéralisme (la aussi, je ne vois pas comment s’inscrire dans une économie étatiste, c’est bien l’économie de marché qu’il faut réguler), ce que Dédel appelle la logique uniquement comptable, ne peut être majoritaire dans le pays que par un effondrement de nos VALEURS.<br /> Et dans de cet effondrement il faut savoir  prendre sa part de responsabilité.<br />  <br />
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P
Le GDiD est pris au sérieux, c'est indéniable, et tes sarcasmes ne servent qu'à masquer (mal) ton absence d'argument.Les grève un chouia plus efficace... à voir, sur quoi tu te bases-tu pour avancer cela?- le décret des maîtres directeurs?• passé!- l'allongement de nos cotisations pour la retraite?• passé!- les nouveaux programmes?• passés!le SMA?• passé!- les stages RAN?• passés!- les heures soutien?• passées! Sauf pour certaines catégories d'enseignants... - expérimentation EPEP?• passée!- jardins d'enfants?• passés!- suppression de 15000 postes RASED?• Passée! (il semble même que le MEN supprime plus de postes que ce qu'il avait annoncé)WALOU l'efficacité, mais ça ne fait rien, c'est la grève ou rien?Le ridicule n'étant pas mortel, t'as raison de te moquer, que te reste-t-il d'autres de toutes les manières?Le drame, c'est que vous n'avez aucun besoin de crédibilité pour exister... Un comble dans l'Éducation Nationale.
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G
"...la remise des chèques de la JAS fin septembre, nous reprenons aussi contact avec le nouveau MEN..."<br />  <br /> Oh ! le pauvre Luc Chatel… Il va trembler avec tout ça…. Attention de ne pas trop JASticuler devant lui, il va prendre peur…<br />  <br /> "Bref, on ne lâche pas l'affaire!"<br />  <br /> Si Chatel ne comprend pas avec ça, menacez-le de refaire une JAS… <br />  <br /> Blague à part, Pierrot, faudrait arrêter avec cette  bonne farce. Comment veux-tu qu’on prenne ton asso au sérieux avec des mesures de ce genre ? Tu te rends compte ? Dis-moi, ça sert à quoi, à part faire plaisir à une œuvre caritative, ce qui est louable ? Penses-tu réellement faire bouger les choses de cette façon ? Je me demande même si tu y crois vraiment à ton action… Tu ne crois pas qu'il y a mieux à faire en te joignant aux vraies grèves organisées par les syndicats ? C'est un chouia plus efficace, quand même.
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P
Tout ce qu'a te dit Thierry plus 2.- la règle, ici c'est de commenter les articles proposés.Anne-Marie nous portons toujours notre demande de statut.> nous serons présents à l'AG de l'AGEEM, nous préparons 2 rdv pour la rentrée, le 27 Août avec l' ANDEV (directeurs des services enfances) et la remise des chèques de la JAS fin septembre, nous reprenons aussi contact avec le nouveau MEN...Bref, on ne lâche pas l'affaire!- exonérer les maîtres clis des 60 hs ça faisait partie des  problèmes gravissimes et urgentissimes sur lesquels il fallait se concentrer?Simplement une question de choix dictée par l'actualité brûlante.Pipeau! 
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T
Ineffable Gégé.. Le superlatif à l'appui de la niaiserie, et le mérpis suintant par toutes ses pores. "urgentissime", "gravissime". Rassure-toi, Anne-Marie, dans 25 à 30 ans, gégé, enclin à une charité toute laïque, daignera peut-être se pencher sur notre sort.Pour l'instant, il décrête ses choix et ses diktats:- les dirlos peuvent attendre, et leurs problèmes ne sont ni graves, ni urgents- il y a des gens éclairés, qui savent faire des choix devant l'urgence, qui sont les sauveurs de notre mamouth favori, et d'autres, comme nous, qui sont trop bêtes pour comprendre.Dis-moi, triple crême d'andouille de Gégé, sais-tu qu'il y a depuis plus de 15 ans, 10 % des directions vacantes ? Sais-tu que cette situation ne se retrouve dans aucun autre corps de l'ensemble de la fonction publique ? Sais-tu que cela n'existe pas non plus dans aucun métier des fonctions territoriales et hospitalières ? Si ce n'est pas grave à tes yeux, ce n'est que pour une seule et mauvaise raison: tu as décidé de ne rien voir et de ne rien entendre...Dis-moi, triste Tartuffe, as-tu bien conscience que les collègues ne demandent pas que l'on s'occupe exclusivement des dirlos, mais, tout simplement, que l'on s'occupe aussi de nous ?Thierry FabrePS T'as toujours pas répondu à la question de Pierrot ? Une absence ?
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G
Tu as tout compris Anne-Marie. C'est pas tant une question de passer à la trappe que de se concentrer sur les problèmes gravissimes et urgentissimes. Simplement une question de choix dictée par l'actualité brûlante.
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M
On ne parle que des suppressions de postes. Tout le reste ne semble plus exister. Ni aux yeux du gouvernement, ni aux yeux des syndicats. Les revendications des directeurs... elles sont passées à la trappe ? Plus personne ne parle de la demande de statut. Doit-on considérer que c'est une affaire entendue : remise aux calendes grecques ? Aurait-on renoncé considérant que des problèmes bien plus importants sont posés à la communauté éducative ?Anne-Marie
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V
Ne pleure plus, Che, on va toucher le pactole... <br /> "Le ministre du budget Eric Woerth "tient ses engagements pour 2009 et 2010, soit 0,5 % en juillet 2009 et 0,3 % en octobre 2009, et pour juillet 2010, 0,5 %. <br /> Pour la préparation du budget de l'Etat 2010, Bercy table sur une inflation prévue à 1,2 % l'année prochaine."<br /> Tu vois, pas besoin de tableur ni de calculatrice, le calcul sera vite fait...
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C
Le problème de la majorité et du gouvernement, c’est l’idéologie libérale voire ultralibérale qui leur sert de lvier d’action. C’est le tout libéral à l’assaut des services publics (éducation, hôpitaux, sécurité sociale, justice, armée…). Le dogme libéral n’admet pas les « privilèges » des fonctionnaires. C’est leur bête noire. Il s’agit de confier la gestion de ces derniers bastions au privé.<br /> On commence par les dépecer pour mieux démontrer qu’ils fonctionnent mal et qu’il faut donc introduire un soupçon de méthode privée avant de les privatiser en tout ou partie.<br /> Le paquet fiscal, les aides aux banques, tout est poinçonné libéral. <br /> Pourquoi l'Etat a-t-il fait un tel cadeau aux banques en choisissant de leur acheter des obligations, ce qui ne lui donnera aucun titre de propriété, et aucun droit de regard sur leur gouvernance ? Pour la même somme, il pouvait réaliser une augmentation de capital, acquérir des actions, prendre le contrôle d'une partie des établissements, et se rémunérer par les dividendes. Voilà qui aurait permis de justifier un peu plus facilement une dépense aussi gigantesque.<br /> Crédit Agricole (aide de 3 milliards d'euros)BNP Paribas (2,55 milliards d'euros)Société Générale (1,7 milliard d'euros)<br /> Alors, Che, comment t’étonner qu’il faille supprimer autant d’emplois dans l’Education nationale ?
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C
si je prends le calcul autrement1 enfant en primaire coute en gros 5000 € annuel à la collectivité (chiffre EN)J'en ai 28 donc mon poste de travail coute 28x 5000 = 140 000 € à la collectivitéSur 40 ans, en partant du principe que j'en ai toujours eu 28, mon poste de travail coute à l'entreprise Etat : 28 x 40 X 5000 = 5 600 000 €Mon poste de travail a comme raison d'être d'apporter de la valeur ajoutée à la matière brute (l'enfant). je suis donc un poste de transformation de matière première en produit "censé" être plus ou moins fini, prêt à recevoir la transformation suivante du secondaire.-Vu que le prix initial de ma matière première est 0 €  (la matière première ne coute rien à "l'achat" puisque les frais de "production" sont supportés par les familles.)-Vu que les frais fixes inhérents (fonctionnement et entretien des outils de production (locaux, electricité, personnel non enseignant etc..) sont d'environ 50,4 % (EN)Je peux conclure que ma part salariale devrait être de 49, 6 % dans la valeur ajoutée. Pourtant 1000000€ cela fait à peine 16 %... Comme c'est effectivement ce que je touche, où sont les 33 % de salaire qui me manquent quand on fait les comptes de l'école?De toute manière, même à 49, 6 % c'est  finalement pas cher  du tout.... puisque dans les entreprises, la part des salaires dans la valeur ajoutée tourne autour de 66 %.. Comme je suis sympa, Je peux me contenterais d' une augmentation de 20 % pour me rapprocher un peu du management entrepreunarial du privé et passer de 49, 6% à 66 % Je réserve un billet pour les Madives, demain.Tire pas, Pascal... C'es pour rire!!!che
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P
Et bien tu vois, Dédel, on est d'accord.
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D
N'oublie pas Pierrot que nous ne sommes pas en entreprise et que ce ne sont pas des biens de consommation courante que nous avons dans nos classes.Nous formons des jeunes, nous les instruisons, nous les éduquons, nous avons une mission essentielle : en faire des adultes, des citoyens et nous devons les former à un métier...On ne peut raisonner en termes d'économies, de rentabilité... Bien évidemment qu'il faut rechercher le coût le plus adapté. On ne peut ^pas dépenser sans compter. Mais on doit surtout éviter les raisonnements purement comptables. Avant de décider d'une économie, voyons si cette économie ne sera pas préjudiciable aux enfants dans leur devenir.Je suis d'accord avec toi, il y a probablement des sources possibles d'économie. Il faut les rechercher. Mais ne commençons pas par décider de suppressions au prétexte qu'on a pris la décision de ne pas remplacer un départ sur deux. La maîtrise comptable ne peut s'opérer sur l'intelligence.
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P
Isabelle, Théo... Gégé, voire Dédel?Quelqu'un pourrait -il répondre à ma question, parce que l'argument de ceux qui veulent faire des économies, c'est justement pour le mieux des générations futures.Alors, à la place de polémiquer, de provoquer pourriez-vous une seule fois répondre clairement à une question: Êtes-vous contre l'idée même de devoir supprimer des postes ou admettez-vous que l'état de nos finances nous oblige à revoir nos effectifs et votre opposition porte sur le nombre de suppressions (trop grand) et sur les choix (où on supprime)?J'aimerais simplement comprendre.
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T
Parler du coût d'un enseignant sur 40 ans, c'est vraiment choquant !Il n'y a plus que cela qui compte en France, le fric, le fric, le fric !Mais on n'entend pas ces mêmes politiques pressés de faire des économies nous dir s'ils ont réfléchi à ce que peut représenter le coût d'un élève mal éduqué, mal instruit, sans diplôme, sans boulot...Le mal-être de l'enfant en échec, ça coûte combien ? et les indemnités chômage qu'il faudra peut-être lui verser quand il sera adulte ? sans compter qu'il versera peut-être dans la délinquance un jour faute d'espoir de réussir sa vie... Mais tout cela est très très loin des préoccupations des politiciens qui ne voient que les économies immédiates.Dans quel monde veut-on enfermer ces gamins ?
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H
Isabelle CENSIER : c'est proche de censure !Pourquoi un collègue s'abstiendrait-il de s'exprimer ?Cela vous déplaie ? cela heurte votre conscience ? bouscule vos opinions ? qu'à cela ne tienne ! ne lisez pas ses commentaires !...mais ne "polluez" pas les commentaires en empêchant les autres de "polluer" (selon votre expression) le site ! (pollution = déchet= saleté etc... est-ce ainsi que vous considérez ce que  pense un collègue ?)
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I
Peut-on demander à M. Pascal Oudot de s'abstenir de laisser de telles insanités sur ce site qu'il contribue à polluer ?(j'ai remis ce commentaire sans sa faute... Ce monsieur m'énerve tant...)
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I
Peut-on demander à M. Pascal Oudot de s'abstenir de laisser de tels insanités sur ce site qu'il contribue à polluer ?
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P
Je rerepose ici ma question:Êtes-vous contre l'idée même de devoir supprimer des postes ou admettez-vous que l'état de nos finances nous oblige à revoir nos effectifs et votre opposition porte sur le nombre de suppressions (trop grand) et sur les choix (où on supprime)?Si comme Pascal le dit, le budget de l'EN reste le premier de l'état, peut-on dire que l'Éducation ne soit plus une priorité?Donc, la question devrait être: quelles priorités pour l'école?...Il est certain que l'EN reste une priorité, au moins au niveau des économies  >PS Gégé, on ne peut pas supprimer le point d'interrogation, puisque il y a inversion sujet-verbe.Il faudrait transformer cette phrase interrogative en phrase négative...  
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P
Les déclarations syndicales sont affligeantes: tellement attendues, mensongères. Ces gens-là fabriquent à chaque mot la corde avec laquelle ils seront pendus. Qui peut (à part cette andouille de Gégé auquel je ne me donnerai même plus la peine de répondre, et ça fera deux avec IC) croire encore ces discours enfantins et irreponsables? Depuis un an chacun de leurs actes ou de leurs paroles m'ont poussé plus loin d'eux. Au point que je ne supporte plus quoi que ce soit qui s'y rapporte.On s'en fout de la priorité ou non. L'EN est toujours le premier budget de l' Etat (ce n'est pas une réalité, ça, Gégé?), il engloutit des milliards et il faudrait encore l'augmenter? Alors qu'on se demande comment on va pouvoir régler les mêmes pesnions de retraite de nos aînés?Je vais finir par vomir tellement les SE, SGEN, FO, SNU m'écoeurent par leur bêtise et leur suffisance. J'espère que leurs thuriféraires me porteront la cuvette.
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G
Aux administrateursEst-il possible de retirer le point d'interrogation en fin de titre de l'article ?Pourquoi se poser la question quand on connaît déjà la réponse ? Je pense qu'on peut, sans risque de se tromper, être affirmatif et déclarer que l'éducation n'est plus une priorité. L'a-t-elle été un jour ?
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