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Le statut de directeur d'école dans les projets présidentiels de 2012

 

Certains candidats ou partis évoquent le statut de l'école et de son directeur.

Qu'en disent-ils ?

 

Marine Le Pen
UMP
UMP & PS

Philippe Poutou 

 

La synthèse et les résultats de la consultation IFOP - GDID sont disponibles sur le site de l'Ifop à l'adresse suivante (cliquer sur le panneau ci-dessous) :

 

 

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13 décembre 2007 4 13 /12 /décembre /2007 08:56

Deux députés (PS et UMP) viennent de poser une question écrite au ministre de l'Education nationale. Tous deux interrogent Xavier Darcos sur les mesures qu'il compte prendre pour améliorer réellement la situation des directeurs d'école.
 

M. Jibrayel Henri (PS - Bouches-du-Rhône) 04/12/2007

M. Henri Jibrayel attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur les difficultés récurrentes rencontrées par les directeurs d'école. En effet, nombre d'entre eux débutent leur carrière d'enseignant et, malgré leur bonne volonté et leur talent, l'investissement dans les deux fonctions est trop important du fait du manque d'expérience. Aujourd'hui, 4 000 à 5 000 écoles n'ont pas de directeur. Cette pénurie est évidemment due au manque d'attractivité de cette fonction, en raison d'une absence de reconnaissance. Or ce malaise existe depuis de nombreuses années, et le protocole d'accord signé en 2006 n'a pas eu les effets escomptés par le Gouvernement. La grève administrative a perduré au-delà de la décision de retenir des sommes importantes et injustes sur salaire, alors que l'indemnité de direction, déjà peu élevée, n'augmentait que très faiblement. Aussi des mesures prenant en compte le malaise de ces enseignants sont urgentes. Il est indispensable de reconnaître la spécificité de ce métier essentiel dans la vie de l'école, en instaurant un réel statut de directeur. Il lui demande donc, dans le souci de répondre à des situations nombreuses très difficiles, de bien vouloir l'informer de ce que le Gouvernement envisage de mettre en oeuvre dans ce domaine.
 

M. Masdeu-Arus Jacques (UMP - Yvelines) 11/12/2007

M. Jacques Masdeu-Arus reprend les termes de sa question posée le 13 mars 2007, sous la précédente législature, demeurée sans réponse, et attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur la crise de désaffection rencontrée par la fonction de directeur d'école. En effet, plus de 500 écoles sont actuellement dirigées, faute de candidats à ce métier, par des enseignants nommés sur ce poste sans la moindre formation ou expérience. Or la direction d'une école représente un travail de plus en plus exigeant, avec un surcroît de tâches et de responsabilités. Aussi, il lui demande les mesures qu'il entend prendre afin de surmonter cette crise et susciter à nouveau chez les enseignants l'envie de prendre la direction des écoles.

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commentaires

S
Malheureusement pas Cédric, le compte n'y est pas...<br /> La politique du petit pas n'est plus du tout de mise, ni satisfaisante ni d'actualité, en complet décalage avec les attentes et le vécu du terrain.<br /> <br /> Si vous ne faites pas confiance à l'enquête de l'IFOP (plus haut score de participation pour une enquête de ce type...), lisait celle de la MGEN...<br /> <br /> Ce n'est pas rien notre Mutuelle qui tire un signal d'alarme en s'inquiétant des risques que l'absence de reconnaissance fait courir à toute une catégorie de personnel... C'est même la première fois!<br /> Appuie toi sur le rapport de la DESCO, qui, en accord avec les organisations syndicales (fait encore unique!) montre l'augmentation de nos tâches et de nos responsabilités sur les 7 dernières années.<br /> <br /> Accroissement rendu possible uniquement parce que nous occupons une fonction, nous n'avons pas de statut protecteur comme les IEN (qui signe les autorisations de sortie depuis le drame du Drac?), ou les principaux & proviseurs qui ont très vite obtenu les contreparties qu’ils réclamaient...<br /> <br /> >la réponse en termes d'AVOIR ne peut être du niveau de l'aumône.<br /> <br /> Quant aux décharges faîte sur le dos de la formation, c'est un marché de dupe, il n'y a qu'à reprendre les commentaires de CHE sur ce sujet, ils sont implacables.<br /> <br /> Il y aura convergence quand il y aura un contrat clair sur la hauteur des compensations demandées.<br /> <br /> PS: Pour le moment, le protocole a permis des sanctions iniques pour service non fait, et laisse un désert au niveau revendicatif et toujours autant de postes laissés vacants au mouvement...<br /> Sans parler des dirlos d'école de 5 classes & plus qui ne peuvent que constater la perte de temps de décharges quand ils sont remplacés par des PE...<br /> <br /> De toutes les manières, les syndicats viendront sur nos positions...<br /> le GDiD rencontre le SE en Janvier, le SCENRAC aussi, le SNE c'est fait, le SGEN se dit prêt a travailler avec nous sur la question...<br /> On avance, on avance, on avance...<br /> c'est une évidence.<br /> <br />
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C
@ Stephan<br /> "il pourrait y avoir une reconnaissance certaine par l'AVOIR.Pour cela, il faudrait des décharges efficaces et une augmentation de salaire significative".<br /> C'est toujours ce que le SE a mis en avant : améliorer les conditions de travail des directeurs. On a commencé à le faire avec le protocole si décrié. Les collègues de 4 classes en ont tiré un beau bénéfice. Je sais que Robien en a profité pour gratter des postes dans les autres 1/4 de décharges en y plaçant aussi des PE2. Ce qui avait été conclu, c'était aussi de poursuivre les séances de travail pour améliorer ce protocole. Puis, élections, nouveau ministre, autres priorités et...<br /> Mais sur les mesures que tu avances, "sur ces points, il pourrait y avoir convergences", IL Y A CONVERGENCE.
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S
Bonjour Dédel,<br /> Quand j'écris que je te trouve "provocateur", j'explique (trop longuement...) pourquoi.<br /> Et puis nous sommes entre adultes, les occasions de s'adresser à un autre public que nos élèves sont assez rares pour aller le vite possible dans le vif des sujets... Non?<br /> <br /> Tu veux être constructif? <br /> Pour ma part, vouloir construire c'est commencer par écouter l'autre, savoir d'où l'on parle et, surtout être capable de pas vers l'autre.<br /> <br /> Quelles concessions serais-tu prêt(e) à consentir pour faire avancer le dossier et répondre à la demande de 93% des dirlos?<br /> <br /> Je le redis, il pourrait y avoir une reconnaissance certaine par l'AVOIR.<br /> Pour cela, il faudrait des décharges efficaces et une augmentation de salaire significative.<br /> <br /> >Sur ces points, il pourrait y avoir convergences, il suffit de se mettre d'accord sur les montants à partir desquels on pense avoir "gagné" quelque chose.<br /> Ce qui implique qu'en dessous de ces montants, on a perdu... (proutocole!).<br /> <br /> Or, dans les revendications exprimées par les syndicats majoritaires pour répondre à la crise que traverse les directrices et directeurs des écoles, non seulement on évite le chiffrage, mais on évite aussi le personnel concerné.<br /> Si je m'en tiens à ce que tu dis sur le CMD, que vient-il faire dans une plate-forme revendicative qui veut répondre au mal-être des dirlos.<br /> >Si, comme tu le prétends, le dirlo reste ce qu'il est, ce sera une drôle de charge additionnelle de devoir gérer une tel Conseil...<br /> >Tout comme demander un "personnel administratif", cela implique une gestion supplémentaire pour le dirlo... à moins que ce personnel soit placé sous une autre autorité (ce qui serait un comble si on voulait vraiment répondre aux demandes des dirlos) donc, logiquement un boulot de plus en plus.<br /> Ces deux point ne peuvent être discuter qu’après avoir définit le rôle du dirlo…<br /> On continue à mettre la charrue avant les bœufs !<br /> <br /> >Que vient faire, là, la demande de temps pour "l'équipe"?<br /> Non pas qu'elle n'en ait pas besoin, mais ce n'est pas l'endroit pour le réclamer, sauf à vouloir noyer le poisson...<br /> <br /> Ne faisons pas comme si les actions menées depuis plus de 10 pour améliorer nos conditions de travail étaient couronnées de succès...<br /> C'est bien parce qu'elles échouent que nous nous retrouvons dans une situation délabrée (revoir enquête MGEN…) et dans 2 camps différents (au début, nous étions tous dans le même).<br /> >ceux qui s'entêtent, et qui préfèrent nous voir disparaître plutôt que de revoir leurs positions.<br /> >ceux qui cherchent une autre stratégie pour sortir de l’impasse et avoir les moyens nécessaires afin d'assumer nos missions dans l'école.<br /> C’est la genèse du GDiD.<br /> <br /> Et ne crois pas que nous soyons isolés. Lors des conclusions de la commission Thélot, la FCPE, la PEEP et les Maires se sont clairement prononcés pour un statut du directeur…<br /> <br /> Reste à convaincre les représentants du personnel… Un comble !<br /> <br />
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M
Dedel, il n'y a pas dans les posts précédents d'animosité à ton encontre. Seulement, il est aussi parfois énervant d'enfoncer toujours les mêmes portes: ton syndicat est pour les dirlos , leur rôle, leur reconnaissance(?) , c'est en substance ce que tu écris dans ton dernier post; le Snuipp ne veut pas la disparition des directeurs. Mais dans ton post n°23 , tu indiques également que pour ton syndicat et toi-même, le dirlo a trop de pouvoirs, qu'il peut décider de tout, que cela démotive les adjoints qui autrement seraient heureux de participer à la gestion collective de l'école.<br />     Je dis simplement , que le dirlo que je suis, souhaite un statut clair et protecteur, du temps pour faire mon boulot de direction et une rémunération à la hauteur des responsabilités: rien de plus, rien de moins, est-ce encore trop???????????
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L
Donc j\\\'ai raison Dedel, tu n\\\'es pas directeur !Comment se fait-il qu\\\'il ait fallu que je sois directeur pour m\\\'apercevoir des prérogatives de ceux-ci dans des moments essentiels de la vie de l\\\'école (répartition des classes, des élèves, du budget ...) ?Est-ce parce que le monde enseignant est entouré de directeurs incapables ?Ou bien est-ce une volonté de certains syndicats de ne pas reconnaître ces rôles et de tenter de les cacher à la connaissance des enseignants ?Pourtant, ça aurait permis de résoudre moultes problèmes lors de Conseils des maîtres interminables :- parce  Riri voulait le cours simple, mais pas à trente, pas avec tous les vilains,  qu\\\'il revendiquait  une part égale de bons élèves face au jeune sortant IUFM qui allait se "taper" le cours double à nombre égal d\\\'élèves que Riri, avec le petit sourd et la grande autiste, le parent élu casse-pied de service ...- parce que Fifi refusait de faire une réunion de parents et ne signalait jamais les enfants en difficulté pour ne pas avoir à faire d\\\'équipes éducatives et remplir de dossiers,- parce que Loulou "lâchait" ses élèves à chaque récré dans le couloir, chaque soir sans les raccompagner à la grille, provoquant des accidents, le courrou des collègues,- parce que Zézette avait dépensé deux fois son budget car elle s\\\'était trompée dans les pourcentages de ristournes et que les collègues économes ou nouvellement arrivés ne pourraient pas utiliser le leur, commençant l\\\'année sans cahier ...Et que le directeur nouvellement parachuté sans formation n\\\'osait pas taper du poing sur la table.Si tu es délégué syndical et donc bien au fait des problèmes actuels, tu n\\\'es pas sans savoir qu\\\'actuellement, à cause des déclarations de certains syndicats qui font passer les directeurs pour des affreux dictateurs, de plus en plus d\\\'entre eux sont obligés de faire venir leur IEN pour que celui-ci rappelle (ou apprenne) à ses adjoints ces fameuses attributions issues du décret de 89 tellement il y a de désordre dans les écoles, qu\\\'il y a de plus en plus de harcèlement professionnel subi par les directeurs d\\\'école venant des enseignants, souvent menés par une minorité d\\\'adjoints politisés, qui poussent leurs collègues (et parfois les parents d\\\'élèves, soyons fous !)à l\\\'inadmissible, à force d\\\'épuiser les directeurs en demandes aberrantes, en réflexions déplaisantes, en comportement  hostile.Est-ce ça le rôle des syndicats ?Je trouve tes propos extrêmement méprisants pour les directeurs.
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D
Qu'il est difficile de dialoguer de façon constructive quand on est minoritaire ! Je le savais en venant discuter sur ce site que ce serait difficile car il est tout entier dédié à des positions contraires à mon syndicat.<br /> J'ai tenté de le faire quand même sans être mandaté, je vous demande de me croire. J'y viens à titre individuel mais avec mes idées, bien sûr. Mais voilà, dès qu'on émet une position "incorrecte" on se fait taxer de "malhonnête" pour les uns, de "provocateur" pour les autres... Comment faire quand on n'est pas d'accord ? Quelle autre issue que de ne plus s'exposer et de vous laisser en tête-à-tête ?<br /> Car, enfin, ce n'est pas une REVOLUTION que prône le SNUipp. Tu le dis toi-même, Stephan, rien d'extraordinaire. Seulement, les propos sont tout de suite caricaturés. On nous prête l'idée de supprimer le directeur. Rien de tel. Je vous l'ai déjà écrit, ici : pas question de nier le rôle du directeur ni sa fonction. Impossible d'être entendu. Je suis un peu découragé, je vous l'avoue et je me demande s'il est bien utile de continuer à étaler ses idées quand on est dans un environnement aussi hostile (je parle du site).
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S
Bonjour Dédel,<br /> <br /> Je ne te trouve pas particulièrement malhonnête, pas utopiste non plus, (l’Utopie est indispensable) .<br /> <br /> Non, j'hésite entre l'angélisme, le cynisme ou la provocation... Mais je te remercie de rentrer, un peu, dans le concret.<br /> <br /> 1er remarque; rien de pédagogique dans les exemples que tu cites<br /> >l'organisation des services<br /> >règlement intérieur (seul texte voté par le CE!)<br /> >l'autorisation des sorties scolaires<br /> ...<br /> <br /> 2ème remarque; rien que des points qui engagent la responsabilité pénale du dirlo...<br /> <br /> 3ème remarque; le CMD que tu vantes, sous couvert d'un discours pseudo-anarcho-humaniste-entendu, ne remet jamais en cause la hiérarchie:<br /> •aucune prérogative prise aux IEN, aux CP (pour le pédagogique)<br /> •rien au niveau des IA (pour les moyens, par exemple les financements des projets)...<br /> •rien qui ne donne, en fait, plus d'autonomie pour les écoles… Un peu léger pour un utopiste.<br /> <br /> Non, tout est pris sur le dirlo. Quel courage! <br /> <br /> Pour ne prendre qu’un exemple : les services :<br /> Comment une structure qui ne serait pas responsable devant la loi (la responsabilité collective n’existe pas !) pourrait dicter l’organisation de la surveillance à celui qui risque des poursuites?<br /> Comment imaginer un système plus efficace, plus protecteur, plus réactif, en complexifiant les réunions, en morcelant les tâches et en multipliant les interlocuteurs ?<br /> <br /> Point d’utopie dans tout cela, mais une forte dose d’idéologie.<br /> <br /> Ce qui me révolte c’est bien la manière dont on prend le problème des dirlos.<br /> <br /> Toutes les enquêtes (celle organisée par le SNUipp/Sgen, celle organisée par le SE, celle commandée à l’IFOP, celle de la MGEN, la DESCO…). menées auprès de la profession (dé)montrent 2 choses :<br /> >une profession en crise parce que mal considérée<br /> >le besoin de reconnaissance <br /> <br /> À partir de là, on nous rétorque école Freinet ou CMD. <br /> <br /> >J’ai déjà souligné la cohérence du projet Freinet. Mais il reste très confidentiel et implique un changement radical de la gestion administrative.<br /> • mouvement (adhésion au projet, implication sur plusieurs années),.<br /> • et, à terme, mais là on est dans l’air du temps, un choix de l’usager (plus de carte scolaire, mais des écoles qui trouvent un public selon leur projet).<br /> On en est très loin !<br /> > le CMD c’est la version bobo, beauf, du fonctionnement coopératif… La démagogie, la langue de bois dans sa forme la plus aboutie. Ne rien toucher à rien, sauf à enfoncer, un peu plus, le plus fragile…<br /> Ce qui est consternant c’est qu’alors que la profession réclame de la reconnaissance, les organisations censées les représenter, les défendre, revendiquent un machin-truc improbable, qui tend à la disparition pure est simple du dirlo, qui change la nature de l’école de la République, qui éloigne l’école de sa mission première, un service public de proximité.<br /> <br /> Ce qui est frustrant, c’est que dans le même temps, les organisations syndicales (pardon pour la généralisation…) revendiquent un statut pour les psyschos (qui les sortirait de fait de l’enseignement), revendique un statut spécifique pour les CP (qui représente un danger réel de caporalisation).<br /> <br /> Je crois qu’il y aurait pu y avoir une reconnaissance par l’AVOIR :<br /> Si les décharges de services et les salaires étaient à la hauteur des tâches et responsabilités, si elles avaient suivi l’évolution de leur augmentation.<br /> Mais ce n’est pas le cas.<br /> Pire, en ne basant les revendications que sur l’AVOIR, on a eu le Proutocole et les discussions sans fin sur « c’est mieux que rien » , et le vide depuis, malgré les promesses du SE.<br /> On voit là la connivence objective avec les gouvernements :<br /> Puisque les revendications, uniquement fondées sur « plus de », n’ont que pas de chance d’aboutir <br /> >côté gouvernement le coût serait trop élevé, l’écart et les attentes sont trop grands…<br /> >côté syndical on ne veut pas nous reconnaître en tant que tel, pour des raisons purement idéologiques…<br /> On se retrouve avec :<br /> >plus rien côté SE, fier de leur signature<br /> >un texte sur le « fonctionnement de l’école et la direction », qui évite soigneusement d’écrire le mot directeur, qui revendique un CMD, sorti d’un vieux chapeau, qui réclame du temps pour l’équipe… qui nie un peu plus les dirlos et leur mal ÊTRE.<br /> >d’où les EPEP, mollement repoussés … Peut-être parce que la place du coordonnateur sera bonne à prendre (surtout qu’elle ne passera pas par le mouvement mais en commission paritaire…)<br /> Alors qu’un statut original qui viendrait légitimer notre rôle dans l’école ne peut avoir comme conséquence que la mise en place des moyens nécessaires pour assumer notre rôle reconnu : <br /> Celui d’un animateur, d’un pilote, d’un responsable… En un mot, et un beau mot en plus :<br /> Celui de DIRECTEUR.<br /> <br />
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M
Le CDMD du Snuipp, la direction collégiale d'autres, c'est la confusion des tâches érigée en système de fonctionnement. En admettant que cela se fasse, nous aurons dans chaque école un ou deux collègues investis et consciencieux qui assumeront leur part, d'autres pris par leur vie ou leur manque d'intérêt qui traîneront les pieds, ne renverront pas les papiers au bon moment et finiront par dire aux collègues exédés " si vous n'êtes pas contents, faites le!" ; la bonne ambiance!<br />  Le dirlo dans tout ça : je ne lui donne pas 3 mois pour que dans le meilleur des cas, il assume sa part et botte en touche pour tout le reste " adressez-vous à Mr/Mme Untel, c'est lui ou elle de permanence cette semaine!" . Bonne image pour les parents ne sachant plus qui fait quoi.<br />  Le dirlo ? probablement le dernier nommé au " bénéfice" de son jeune âge, car qui voudra d'une direction et de ses responsabilités qui continueront d'exister car elle ne se délèguent pas, elles!<br />   Le " bal de l'ambassadeur" , "le monde merveilleux de oui-oui" écrivaient des collègues, c'est tout à fait ça, la " direction virtuelle" du Snuipp est en ligne!
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V
Je ne partage pas du tout l'analyse du SNUipp sur l'idée d'un CMD, j'ai eu maintes fois l'occasion de m'exprimer à ce sujet sur ce blog.<br /> Néanmoins, je retiens le questionnement de Dedel en réponse à Laurent. Oui, nous devons prendre nos responsabilités et annoncer clairement nos prérogatives. Pourquoi ne pas informer nos adjoints de nos devoirs et de nos droits. Les textes nous laissent déjà si peu de prérogatives que si, en plus, on ne les assume pas, pourquoi demander davantage ?<br /> Je pense qu'il nous faut un véritable statut. Et, si nous l'obtenons, il comportera des aspects hiérarchiques, c'est évident. A nous de les assumer.
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D
Je vous trouve terriblement défaitistes. La conscience professionnelle, ça n'existerait plu ? Ou seulement quand elle est monnayée puisque "le temps du bénévolat" est loin de nous ? A désespérer de tout...<br /> Il y a une chose que je saisis mal, Laurent. Tu dis que "le fait que c\\\est le directeur qui tranche est complètement ignoré des adjoints" et que "C\\\'est justement à cause de cette ignorance qu\\\'il y a des querelles sans fin en Conseils des Maîtres". Alors le directeur ne joue pas son rôle. Il devrait, pour le moins, mettre les choses au clair, surtout s'il est favorable à des textes qui lui permettent de trancher. Il y a quelque chose qui m'échappe...
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L
Je ne te trouve pas utopiste Dedel, je te trouve malhonnête.A la limite, je doute fort que tu sois réellement directeur !Ca fait des lustres que les adjoints, s\\\'ils avaient voulu mettre "les mains dans le cambouis", ils l\\\'auraient fait.La plupart s\\\'en moque, les "politisés du "Ni Dieu Ni Maître" voudraient tout décider mettre la main à la pâte.Justement, le fait que c\\\'est le directeur qui tranche est complètement ignoré des adjoints. Avant de devenir directeur, je ne le savais pas.C\\\'est justement à cause de cette ignorance qu\\\'il y a des querelles sans fin en Conseils des Maîtres, où les intérêts personnels sont plus souvent à l\\\'ordre du jour que l\\\'intérêt des enfants.Je ne vois pas en quoi le CMD changerait cela.Le PLUS FORT remplacerait le Directeur, et le droit coutumier, la Loi.Pas de quoi pavoiser !Et le grouillot de service, le couillon qui se tape tout le boulot sans même plus pouvoir trancher, il en ferait quoi, le snuipp ?Il compte lutter pour qu\\\'il obtienne une augmentation ?Du temps de décharge ?Il a réfléchit que ça ne va pas plus attirer les foudres ?Ou ça aussi, il faudrait que ce soit partagé ?
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H
Il y a une réponse simple (j'espère qu'elle n'est pas simpliste !) à la situation dans laquelle nous vivons : le corps enseignant lui aussi a muté ! Il fait passer souvent sa vie privée avant ses responsabilités au travail ; ses activités extérieures avant son implication professionnelle ; le domaine de l'intime a pris le pas sur le monde professionnel !Ce n'est nullement une critique mais un pur constat d'ordre sociologique si l'on veut !Brutalement écrit, je dirai que les adjoints ne veulent pas des responsabilités qui impliqueraient de leur part un investissement en temps supplémentaire (non rémunéré, bien entendu !), qui rogneraient sur leur vie à l'extérieur de l'école !Le temps du bénévolat, des "hussards" consciencieux adeptes d'une vie professionnelle qui se confondait avec leur temps personnel est révolu : à chacun de le regretter ou pas, c'est selon !La rêverie d'un CMD achoppera toujours sur l'ordre du Temps à consacrer au travail !C'est une réalité contemporaine : les enseignants sont devenus des citoyens comme les autres, individualistes, nombrilistes peut-être qui jugent leur implication personnelle au temps qu'il consacreront "en trop" à l'école !Qu'on le veuille ou pas (et c'est une contradiction que certains ne veulent pas lever ! ), le Directeur est là aussi pour économiser aux adjoints ce temps qui leur est précieux mais que LUI peut utiliser !
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D
Stephan<br /> Quelles décisions pédagogiques le CMD pourra-t-il prendre demain que le CM d'aujourd'hui ne peut pas prendre?> Quelles sont les décisions qui sont prises dans une école sans discussion et avis du CM?<br /> Effectivement, quand tout "fonctionne bien" dans une école, les textes se suffisent à eux-mêmes. Mais, tu le sais comme moi, combien d'écoles où le directeur se plaint de devoir tout assumer : le projet d'école (dont tout le monde se fout), l'organisation du service (qui donne lieu souvent à empoignades "verbales"), le réglement intérieur (pas toujours appliqué, loin s'en faut), les sorties, l'information des intervenants...<br /> T'es-tu demandé pourquoi ça se passe ainsi ? Est-ce une fatalité ? Pourquoi est-ce que tout le monde, dans toutes les écoles de France et de Navarre, adopte le même comportement ?<br /> Je suis persuadé que lorsqu'on donne des responsabilités aux gens, leur comportement change. Lorsque les gens ont vraiment le sentiment qu'ils ont un vrai pouvoir de regard et de décision dans l'organisation de ce ce qui leur est familier, alors, ils voient les choses autrement.<br /> Actuellement, c'est vrai, quand tout se passe bien (ou relativement bien), les collègues peuvent débattre de tout. SAUF qu'ils savent, qu'en dernier ressort, leur discussion n'a pas d'importance puisque c'est le directeur qui, par les textes, peut avoir le dernier mot.<br /> Tu sais bien que dans les textes, on trouve toujours après "donne son avis", après avis...", "le directeur répartit...", "le directeur arrête le service...". Tout cela n'est pas de nature à encourager les adjoints à  s'investir DURABLEMENT dans un projet ou une instance sans pouvoir réel.<br /> Je pense qu'il serait bénéfique à tous (directeurs, adjoints) de changer les textes pour changer la mentalité ambiante. A partir du moment où TOUS les collègues se sentiront responsables, ils participeront davantage à la vie de l'école. Le directeur sera déchargé d'autant de soucis, de gestion de conflits souvent aussi bêtes qu'inutiles. <br /> Je suis peut-être un incorrigible utopiste. Mais j'y crois...
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S
Bonjour dédel,<br /> <br /> Tu ne réponds pas à mes questions...<br /> >Quelles décisions pédagogiques le CMD pourra-t-il prendre demain que le CM d'aujourd'hui ne peut pas prendre?<br /> > Quelles sont les décisions qui sont prises dans une école sans discussion et avis du CM?<br /> >Toute autonomie se conquiert... à qui, ce nouveau "pouvoir décisionnaire", le CMD le prend-il:<br /> •à l'IEN, l'IA, au Conseil d'école?<br /> <br /> <br /> Autre chose. La direction d'école ne se résume pas à des tâches dites administratives, au sens de paperasse.<br /> Même si elles s'alourdissent (sans contreparties! voir récent rapport de la DESCO) ce ne sont pas elles qui nous mangent notre temps et notre santé (voir l'enquête de la MGEN!), pour cela nos décharges suffisent.<br /> Ce que l'on appelle abusivement l'administratif, c'est toute la partie responsabilité, pilotage et relationnelle, que nous gérons. Tout ce que nous devons assumer hors de notre classe.<br /> Nous sommes des fonctionnaires de terrain! Sans hygiaphone ni filet, en relation directe avec notre public.<br /> Public aussi varié que des élus, des parents, des commerciaux, des fonctionnaires de notre administration et des autres... Des élèves!<br /> Nous sommes au coeur du maillage social dans les communes, les quartiers... <br /> <br /> Notre mission dans l'école forme un tout cohérent, vouloir le morceler en petits morceaux pour en redistribuer les miettes, tient de l'entreprise de démolition.<br /> <br /> Un agent administratif dans les écoles?<br /> >Placé sous quelle autorité, l'IEN?<br /> >Lui dans le bureau, disponible, au coeur de l'info, le dirlo, dans sa classe... Il faudra combien de temps à cet agent pour être, de fait, le dirlo de l'école (voir le rôle de certaines ATSEM dans des écoles maternelles...)?<br /> Tout cela ne tient pas debout... Si on doit trouver de l'argent pour payer un agent administratif, pourquoi ne pas commencer par décharger les dirlos et augmenter leur salaire? (dans le dernier rapport de la cour des comptes, sur les gaspillages dans l'EN, une des rares décharges de service qui a trouvé grâce à leurs yeux, c'est celle des dirlos... la moins distribuée!)<br /> <br /> Mérieux fait la même erreur, il remplace le pragmatisme par de l’idéologie (pas toujours inutile…). <br /> Il nie le terrain et résume note rôle à un administratif dédaigneux pour vanter un travail d’équipe idéalisé.<br /> <br /> En passant très vite sur les conditions de faire vivre de telles équipes, notamment les incidences sur le mouvement annuel, ou le choix des écoles (selon projet)…<br /> La profession y est-elle prête ?<br /> On fait comme si, on discute dans les salons, on alambique des textes sur la direction et le fonctionnement de l’école en prenant bien soin de ne point écrire directrice ou directeur…<br /> Il y a bal à l’ambassade… Pendant que dans la cour tout un personnel souffre.<br /> <br /> <br />
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M
Meirieu fait autorité: certes, le Snuipp est passé maître dans l'art de nous abreuver des grandes pensées de tous les théoriciens de la pédagogie que notre sol peut abriter.<br /> Et Meirieu, il est dirlo ?  Alors moi aussi , je peux avoir des théories sur nombre de boulots que je n'exerce pas.<br /> On appelle au secours ce brave Célestin, on cite Meirieu, bientôt on fera parler les mânes de Jules, et Charlemagne, il s'est pas exprimé sur la direction d'école ? Cherchez bien!<br /> Un seul but à tous ces efforts: les dirlos ne doivent pas avoir des conditions de travail qui les différencieraient des adjoints. Ils doivent faire leurs services, assurer leur classe, leurs futures heures de soutien, ne pas être trop payés, et se débrouiller en silence pour tout le reste; et je ne parle même pas de statut! Il fut un temps où les décharges syndicales n'existaient pas et où le travail du syndicaliste se faisait après les heures de cours sur le temps perso ( un peu comme qui vous savez aujourd'hui) mais je vous parle d'un temps......
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H
Je n'ai pas à juger la personnalité de Meirieu ; sa position (qui est celle d'un personnage fort éloigné des réalités du terrain, les seules qui nous concernent s'agissant des directeurs d'école) relève d'un entre deux, d'un oui-non, un-beaucoup, bref ! des positions qui laissent croire que tout le monde ET/OU un seul peuvent assumer les responsabilités - sous l'influence de l'envie des uns et des autres, de l'humeur du moment et de la pluie et du beau temps !Je caricature ; reste que les textes actuels ne connaissent qu'UN seul responsable en matière d'organisation d'école ! le directeur en l'occurrence (PPMS, PAI, PPRE, organisation de l'école, voir le décret de 1 989, etc...et j'en passe ! tu dois connaître si tu es sur le terrain !) ; responsable en cas de comptes à rendre à l'administration ou à tout autre instance !Un bref rappel : Tribunal administratif (16 novembre 1 995)T A d'Orléans (Lettre d'Information juridique n°1 de janvier 1 996) :"la direction d'école ne [peut] être assurée de manière collégiale."Sans commentaire si je puis dire !
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D
Le problème, Henri, c'est qu'il faudrait commencer par sérier les tâches qui relèvent de la conduite de l'école sur le plan fonctionnement pédagogique et celles plus spécifiquement liées à la responsabilité, à la sécurité. On a autant de visions de la direction que de personnes qui y réfléchissent.<br /> Tu connais sans doute l'avis, en la matière, de Philippe Meirieu :<br /> Aujourd’hui, la direction, ce n’est « ni fait ni à faire », une espèce d’entre-deux insatisfaisant ; Le directeur est une sorte de mandataire administratif sans la totalité des prérogatives qui restent à l’IEN, et sans avoir véritablement les moyens d’animer une équipe. Les modèles se construisent dans chaque école en fonction des personnalités de chacun, de la marge de manœuvre laissée par l’IEN, et de l’entente et de la solidarité qui peuvent se créer entre les collègues.C'est un fonctionnement aléatoire et souvent rocambolesque. Je penche pour un modèle plus coopératif : si on confie un ensemble d’élèves à un collectif d’adultes, il faut comptabiliser dans ce collectif d’adultes les tâches qui relèvent de la direction. On pourrait parfaitement laisser les collègues s’organiser et voir comment ils assument ces tâches, quitte à ce que dans, certains cas, ils se les partagent, et dans d’autres cas ils confient provisoirement à l’un d’eux la responsabilité de les exercer, qu’il y ait un interlocuteur identifié par les familles, mais sans forcément passer par des modalités faussement pyramidales.<br /> Meirieu, c'est quand même quelqu'un qui fait autorité dans le monde de l'Education nationale. Il n'a pas pour habitude de dire ou d'écrire des choses insensées, il me semble.
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H
...texte dans lequel le mot "directeur" n'apparaît que lorsqu'on veut bien lui attribuer des "bonifications indiciaires" : c'est-à-dire de l'avoir (ou des cacahouettes, c'est selon !) et non une reconnaissance réelle de son rôle, de sa fonction : de son métier.Pour le reste, on sait que l'usage jusqu'à plus soif du mot "direction" cache assez l'envie récurrente de bien vouloir faire disparaître le directeur en tant que tel pour lui substituer le CMD dont personne n'a la moindre idée du fonctionnement (demandez à vos collègues si vous en avez, ce que cela signifie et implique de leur part, la réponse sera vite éclairante !), que personne n'a jamais vu fonctionner réellement..........Pour le reste, "L'objectif global de tout cela, c'est alléger les tâches du directeur tout en conservant à l'école primaire sa spécificité héritée d'une tradition séculaire.", cela ne relève que du bavardage creux...lui aussi bien "séculaire"...........
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D
Stephan<br /> Quand on parle du CMD sur un plan pédagogique, ça veut dire que les décisions se prennent collectivement pour tout ce qui touche à l'organisation et au fonctionnement de l'école mais toujours dans le domaine pédagogique. Dans la vie de tous les jours, il y a quantité de domaines qui sont débattus (ou qui devraient l'être) et qui touchent à des problèmes organisationnels pour une meilleure efficacité des apprentissages. En aucun cas, cela veut dire que la fonction du directeur est niée. Notre position est trop souvent caricaturée. Je te copie ici un extrait de la position du SNUipp.<br /> LE FONCTIONNEMENT DE L'ECOLE EN MODE CHANGEMENT<br />  <br /> <br /> Pas d'imperméabilité. Quelle que soit sa taille, l'école est une seule et même entité si bien que tout enseignement engage à une collaboration : entre les enseignants mais également des enseignants avec les familles, les divers partenaires et personnels éducatifs. Dans ce cadre, la direction est un élément constitutif de l'école et participe à la conception du métier dans le premier degré.<br />  <br /> <br /> Aujourd'hui, les tâches liées à la direction et au métier d'enseignant en général s'étant fortement alourdies, le SNUipp avance des propositions pour réguler la vie de l'école dans toutes ses dimensions.<br />  <br /> <br /> Les missions administratives nécessitent une définition claire et un allègement de celles-ci, la création de postes administratifs statutaires ; ainsi qu’une revalorisation des bonifications indiciaires des directeurs.<br />  <br /> <br /> Les responsabilités pédagogiques, relationnelles et organisationnelles, certes complexes mais inhérentes à l'école nécessitent d'être appréhendées et maîtrisées dans le cadre d'un travail conduit en équipe. Ceci implique du temps supplémentaire de décharge pour la direction mais aussi pour l'école afin d'institutionnaliser des moments d'échanges et de favoriser le travail en équipe avec plus de maîtres que de classes.<br />  <br /> <br /> Un projet qui exige de fait une amélioration de la formation pour tous (module de travail en équipe, de fonctionnement et de direction) avec une inspection d'équipe réellement formative.<br />  <br /> <br /> Autant de leviers pour améliorer les conditions d'exercice de tous les personnels dont ceux liés à la direction et transformer l'école dans ses fonctionnements pour la réussite de tous.<br /> Comme tu peux t'en rendre compte, si l'on parle de décisions organisationnelles qui peuvent être prises collectivement, on souligne aussi la nécessaire revalorisation des bonifications du directeur. Son rôle est affirmé. On demande même que ses missions soientmieux définies. Il est bien précisé que "la direction est un élément constitutif de l'école". L'objectif global de tout cela, c'est alléger les tâches du directeur tout en conservant à l'école primaire sa spécificité héritée d'une tradition séculaire.<br />  
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S
Bonjour,<br /> <br /> 2 petites choses...<br /> <br /> La possibilité de fonctionner institutionnellement selon la pédagogie "Freinet" existe depuis belle lurette.<br /> Outre le fait que pénalement, la responsabilité collective n'existe pas, on ne peut que constater qu'il n'y a pas une franche volonté de la profession à S'engager dans cette voie.<br /> Cela reste ultra-minoritaire, malgré une histoire forte et une information efficace.<br /> >donc, difficile à imposer dans toutes les écoles. Cela reste du domaine de l'expérience, de la motivation, de l'investissement, de l'engagement personnel... Fort louable.<br /> <br /> Le CMD.<br /> Autant, j'ai de la sympathie pour le fonctionnement Freinet, autant le dernier commentaire de Dedel me choque par sa langue de bois, sa démagogie. Le CM deviendrait décisionnaire que dans le domaine "pédagogique"? c'est nouveau ça!<br /> En quoi, concrètement, le CMD pourra-t-il être décisionnaire sur le plan pédagogique?<br /> À qui le CMD prendra-t-il ce pouvoir?<br /> -l'IEN, L'IA, LE MINISTRE....<br /> En quoi, aujourd'hui, le CM est-il écarté des décisions qui sont prises, après concertation et avis en son sein?<br /> Quid du Conseil d'École, seule instance démocratique...?<br /> ...<br /> <br /> Le CMD est un leurre... Il ne vise qu'à préparer les futurs EPEP, avec maintien d'un dirlo sans moyens(CMD pédagogique) dans l'école et un coordonnateur-baladeur, déchargé (qui aura récupéré les moyens) à la botte de l'IEN et des municipalités.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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L
Je répondais au sujet des directions collégiales.Pour moi, le CMD, c'est pire car encore plus hypocrite.En général ce n'est pas vraiment une discussion ouverte, qui a lieu, mais une réplique de "la loi de la jungle":Le plus fort, aidé de celui ou ceux dont il sert les intérêts, tape du poing sur la table pour imposer son idée. Au mieux, les autres s'en moquent et ça ne se passe pas trop mal, sauf pour le collègue laisé (car il y en a souvent un). Au pire, quand il y a deux fortes têtes, ce ne sont que discussions stériles, lutte de camps, allant jusqu'aux coups bas. En cas de vote, le camp perdant continue à ruminer en attendant la prochaine réunion.C'est rarement constructif et en rapport avec l'intérêt de l'école et des élèves. C'est souvent très syndical et politique. Triste.Les seuls CMD qui fonctionnent, c'est quand les collègues se liguent contre le directeur. Plus que triste et hélas de plus en plus courant.
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D
Laurent<br /> Le SNUipp ne demande pas la disparition des directeurs. Ce qui a été décrit par d'autres collègues se situe dans des écoles Freinet. Ce n'est pas tout à fait la même chose. Nous, ce que nous demandons, c'est l'institutionnalisation du Conseil des Maîtres Décisionnaire. Mais attention, on ne se base que sur un plan pédagogique. Il n'a jamais été dans nos intentions de nier les responsabilités du responsable de l'école. Et, ce faisant, nous ne demandons pas un partage de ses indemnités.<br /> Si le CMD est appliqué, il devient fonctionnement normal de l'école et personne ne s'y soustraira. Les adjoints se sentiront plus responsables et l'ambiance n'en sera que meilleure. Personne n'aura l'impression que les choses lui sont imposées puisqu'elles auront été discutées sans la moindre pression. Est-ce si révolutionnaire ? Je ne crois pas. C'est simplement une autre façon de travailler.
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H
Laurent a (malheureusement ?) bien raison et il suffit d'expérimenter la chose pour en prendre la température ; les enseignants et le "bénévolat" (c'est-à-dire les heures sup' de concertation, de réunion et même sans qu'elles soient sup' d'ailleurs) sont deux choses aussi distinctes qu'une poule et un parapluie (et une machine à coudre).Tout comme les parents, ils ont eux aussi leurs obligations familiales, privées et nul ne saurait les en blâmer !Les voir "se défiler" devant des heures où chacun a des obligations humaines tout simplement est fort compréhensible ! Aussi faut-il cesser de rêver et de gloser sur cette disponibilité permanente qui n'est qu'une illusion chez les adjoints !Monde de "oui-oui" ? effectivement, monde illusoire, fantasmé bien éloigné de la réalité...Mais au fait, qui a des obligations familiales, privées, humaines et qui se coltine les heures sup' ou pas et qui, bon gré mal gré, se "tape" le bénévolat ?Vous avez une idée ?
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L
Je suis curieux :Quand les employés municipaux viennent à l\\\'improviste faire des travaux dans l\\\'école, quel collègue abandonne sa classe pour superviser la chose ?Quand des parents furieux débarquent à 17h, qui les reçoit pendant une heure pour les calmer ?Vous faites un tour de rôle ?Vous vous êtes attribués à chacun une série de tâches ?Sinon, c\\\'est une petite école ou une structure de 5 classes et plus ?J\\\'ai l\\\'impression que tu parles du "merveilleux monde de oui-oui", car je ne connais que des adjoints qui ont tout un tas de raisons de rentrer chez eux à 17h, d\\\'équipes avec lesquelles se mettre d\\\'accord sur le rattrapage des samedis libérés est un exploit.Ca, pour revendiquer le droit à donner son avis sur tout tout le temps, te demander des comptes sur chaque minute de ton temps de décharge, te trouver mille tâches n\\\'entrant pas dans tes attributions parce qu\\\'ils s\\\'imaginent que tu "glandes", il y en a qui sont champions, mais pour se retrousser les manches et effectuer le travail en question, ils se font beaucoup plus rares.Alors je vois davantage l\\\'amélioration du fonctionnements des écoles primaires avec un statut pour le directeur, qu\\\'avec une généralisation des directions collégiales. Désolé.Les seules écoles que je connais où ça fonctionne, ce sont les écoles privées de langues régionales, où les enseignants sont tenus par contrat à assister à ces réunions.Et il y a un grand "tournover" des enseignants, tellement ça les enchante !
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M
Illégal ? Pourquoi illégal ? Evidemment que le fonctionnement est connu de tous. C'est la méthode Freinet appliquée dans sa globalité. Officiellement, comme dans toutes les écoles de France, le directeur est nommé et l'administration ne connaît que lui. Ensuite, c'est un choix d'équipe pédagogique que de travailler en parfaite harmonie.<br /> Il n'y a pas qu'à Nantes qu'existe un tel fonctionnement. J'ai eu l'occasion de travailler ainsi pendant 2 ans dans une précédente école. J'étais adjoint. Chez nous, ça n'allait pas aussi loin. Notre directeur ne partageait pas son indemnité. On estimait qu'il devait la conserver car il était quand même appelé plus souvent que nous à participer à des réunions avec l'IEN ou la mairie pour représenter l'école. Petit à petit, des dissensions se sont fait jour. Un des collègues s'est marié et a été moins assidu aux réunions de travail. Faut dire que ça bouffe du temps. Des tensions ont commencé à empoisonner le climat. Une collègue a demandé son changement. Celle qui l'a remplacée avait des enfants en bas âge. Impossible de passer autant de temps qu'il l'aurait fallu. L'année suivante, j'ai demandé et obtenu une direction. Je rencontre parfois un ancien collègue de cette école. Tout est rentré dans l'ordre. Expérience terminée.<br /> Ce que j'en tire, c'est que l'ambiance est vraiment agréable quand tous les collègues sont partants pour travailler ensemble. Chacun se sent responsable de la bonne marche de l'école et franchement, c'est moins lourd pour tout le monde. Le problème, c'est le temps que ça prend en réunions hebdomadaires et elles sont nécessaires si on veut maintenir une belle harmonie entre tous. J'en garde un bon souvenir. Je sais que c'est possible. <br /> Là où je suis, le problème ne se pose pas. Trop de collègues femmes qui ont des enfants à reprendre le soir et qui doivent partir tôt.
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L
De toutes façons, ce fonctionnement est complètement illégal.C'est même très curieux que l'IA du 44 l'accepte, s'il en est au courant, bien sûr !Il faut et il n'y a qu'un seul responsable, qui se prendra tous les problèmes, et je doute que les "valeureux" directeurs collégiaux abandonnent leur sécurité "pépère", en cas de problème, pour partager "collégialement" les peines et les amendes.Et c'est toi, ce courageux directeur, Dominique ?
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M
Tu as raison Dominique, ça existe et ça fonctionne. J'en ai même tâté un peu il y a quelques années.<br /> quelques remarques: pour que ça marche , il faut une équipe " à profil" c'est à dire qui adhère au système en acceptant entre autre les contraintes de fonctionnement ( réunions) et pédagogiques ( pédagogie Freinet, passionnante ....mais assez gourmande aussi en temps).<br /> Je ne sais pas ce que ça donne avec une grosse structure ( 8 classes et plus), je ne connais pas , ma seule expérience porte sur des écoles à 3 classes.<br /> La responsabilité juridique ne se partage pas ni moralement, ni autrement et en cas de pépin ( acccident, sécurité, ....) c'est le dirlo tout seul qui porte le chapeau. Tout au plus est-il certain d'avoir son panier d'oranges apporté par les collègues solidaires. Je plaisante mais à moitié. Dans ce système, je préfère être adjoint que dirlo.<br /> Cette année, je fonctionne beaucoup plus modestement avec un schéma un peu identique, c'est à dire un partage volontaire des tâches. Selon les projets , certains dossiers sont gérés par des collègues et nous en discutons pour décision en CDM. Il est exclu de faire des réunions en plus,  personne ne veut. Je sais que ce système est fragile: quelques changements au prochain mouvement et patatras! l'an prochain , je peux me retrouver à gérer seul si les collègues sont un peu individualistes.<br /> Alors, tant que la formation IUFM reste ce qu'elle est et que les textes de loi restent ce qu'ils sont, j'ai peur que les 2 heures ne nous soient utiles. Mais bravo pour votre boulot, la pédagogie Freinet avec les gosses c'est super! ( avoir certains grands aussi d'ailleurs!)
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D
Y a plus simple, Merlin, pour régler l'épineux problème des 2 heures à accorder ou non au dirlo pour organiser le soutien. Il suffit de travailler autrement que dans la relation "organisateur / acteur". C'est tout à fait possible. De nombreuses écoles apportent la preuve que ça peut fonctionner et même très bien fonctionner.<br /> Je sais que c'est peu apprécié de la grande majorité de nos collègues mais je livre quand même les clés de cette façon d'appréhender différemment le métier.<br /> Voici l'exemple d'organisation de l'école Ange Guépin à Nantes qui fonctionne selon la méthode d'équipe Freinet.<br /> Le Conseil des maîtres est l’instance décisionnelle et est garant du bon fonctionnement de l’école. Il permet la réflexion et la coopération. Les responsabilités sont partagées au sein d’une direction collégiale. (voir le tableau joint des diverses tâches). La responsabilité juridique reste au directeur en titre, mais chaque enseignant accepte sur le plan moral de partager celle-ci. Les décisions sont prises à l’unanimité, sauf cas exceptionnel.Le Conseil des maîtres se réunit une fois par semaine. Il régule les questions de fonctionnement, les projets, les débats pédagogiques et éducatifs, les problèmes rencontrés, les informations à partager, ....Les décisions prises sont appliquées par les membres de l’équipe.L’équipe pédagogique se donne également une réunion mensuelle en dehors de l’école afin d’analyser ses pratiques, avec l’intervention d’une personne extérieure.Des animations pédagogiques au sein de l’école et à l’extérieur permettent également le travail de recherche, d’ouverture et de co-formation indispensable au travail d’équipe.L’indemnité perçue (impôts et charges retirés) par le directeur est partagé entre les enseignants.Chaque enseignant est responsable de son action pédagogique dans sa classe et dans l’école en référence à la Charte de l’école.Les parents s’adressent en premier lieu à l’enseignant de leur enfant. Pour tout sujet concernant l’école, les parents s’adressent au responsable de la direction collégiale concerné. <br /> Tu vois, le problème ne se pose plus de savoir si le directeur doit se réserver les 2 h libérées pour organiser le service des collègues ou pour bosser avec les collègues.
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M
Admettons. Les syndicats nous défendent tous et toutes, adjoints et dirlos. Donc ils vont unanimement (pour une fois) réclamer que les 2 heures de soutien prévues l\\\'an prochain soient consacrées pour les dirlos à l\\\'organisation de ce temps et que les dirlos soient donc " déchagés" de ce temps de service d\\\'enseignant.<br /> Sinon, si nous devons ces 2 heures en qualité d\\\'enseignant comme nos autres collègues, quid de l\\\'organisation indispensable de ce temps ? ne me dites pas : Conseil des Maîtres....ou alors d\\\'autres choses débattues ordinairement en CDM ne se feront pas.....et  2 heures et même un peu plus de mise en place de ce dispositif à charge des dirlos , ça fait pas un peu beaucoup???<br />   A ma modeste connaissance, seul le SNE demande actuellement que ces heures soient affectées au travail de direction.
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V
D'accord avec toi, Merlin. Les syndicats n'ont rien de "grand". C'est ce qu'on nous fait croire. Quand je dis "nous" je pense bien sûr aux centrales elles-mêmes mais aussi aux différents gouvernements, de gauche comme de droite, qui flattent les syndicalistes en leur prêtant une force qu'ils n'ont plus. Personne n'est dupe sauf peut-être les dirigeants de ces syndicats qui, eux, sont aveuglés par les images du pouvoir qu'ils cotoient. Fréquenter les palais de la République peut donner la grosse tête... Et on en oublie la base militante pour ne plus croire qu'en ses propres idées.<br /> Mais ne sommes-nous pas responsables puisque nous désertons ces organisations ? N'aurions-nous pas le pouvoir de les faire évoluer si l'on se retrouvait nombreux à les titiller de l'intérieur ?
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M
Relis bien le fil du post: je ne parle du SE que parceque le protocole a été signé par lui et sert aujourd'hui d'argument pour bloquer toute demande sur le statut. En cela , il ne me semble pas que j'exonère le gouvernement de quoi que ce soit. Il est dans son rôle et saisit habilement l'outil du protocole comme il l'avait certainement prévu dès la signature. Bien entendu, je désaprouve mais je ne suis pas surpris.<br />   Le Snuipp , je l'ai écrit dans d'autres posts sur ce forum, n'a pour moi, pas un jeu plus clair sur nos problèmes.<br /> Comme tu l'écris, j'ai été syndiqué comme toi; et puis un jour j'ai claqué la porte et je ne le regrette pas car depuis la ligne n'a pas évolué d'un pouce. Le changement de l'intérieur, je n'y crois plus. Un jour peut-être , les " grandes" centrales syndicales qui ne le sont plus" grandes", s'apercevront qu'il y a plus de monde dehors que dedans et si ce jour là, elles prennent en compte les demandes des enseignants , nous serons nombreux à reprendre notre carte .
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C
Je trouve dommage que tu ne t'en prennes qu'au SE. Comme s'il était responsable de tout. Demande aux collègues de 4 classes s'ils pensent comme toi. J'en connais pas mal et je peux te garantir que pour eux, le protocole a été une véritable bouée de sauvetage. Je n'exagère pas. Les EVS sont globalement très apprécié(e)s. Il n'est que de voir le nombre de collègues qui se sont portés volontaires pour en avoir. Bien sûr, tout cela on l'oublie un peu vite. C'est un acquis et on ne veut retenir que ce qu'on n'a pas réussi à obtenir. <br /> Attention, soyons clair : je ne dis pas que tout est parfait et que nous ne devons plus lutter. Au contraire, si je reste syndiqué c'est que je crois qu'il faut se battre pour demander plus pour notre cause. Et je pense qu'on ne peut y arriver qu'à l'intérieur d'une organisation syndicale. Tu sais, je ne suis pas toujours d'accord sur toute la ligne mais il faut savoir composer parfois. Sinon, on claque la porte et on ne croit plus en rien.<br /> Il est un point sur lequel j'ai un reproche à te faire, amicalement, si tu me le permets : je trouve que tu exonères trop et trop souvent le gouvernement de son manque de volonté à poursuivre l'amélioration du protocole. Les choses ne sont jamais faciles quand il s'agit d'arracher quelques avancées sociales. Ne crois pas que ce n'est qu'une simple question de (mauvaise) volonté syndicale. En face, il y a un ministre qui dit être tenu par un budget...
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M
Cedric, je ne " charge" personne, tu peux vérifier dans les questions posées au Parlement, c'était en octobre je crois. (je peux peut-être retrouver le numéro de la question et la réponse faite si besoin).<br />  Quand aux promesses du gouvernement, elles n'engagent que ceux qui les écoutent. Nous avions été nombreux à dire lors de la signature du protocole que la situation à venir ne serait pas celle annoncée, on nous a traité de gens de peu de foi! Le ver était dans le fruit dès le début et nous avions dit aussi que ce serait un excellent alibi pour enterrer le "problème des dirlos" et de l'apparition pressante d'un statut dont ni le SE, ni le Snuipp ne veulent.<br />   Tout juste......hélas!
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C
N'oublie pas Merlin qu'en "chargeant" le SE de tous les péchés du monde (ton allusion au protocole...), tu contribues à dédouaner le ministère de ses responsabilités.<br /> Rappelle-toi, je suppose que tu as suivi tout le processus, il était prévu de mettre en place un suivi du protocole pour continuer à l'améliorer. Naturellement, Robien a laissé traîner jusqu'aux élections sachant qu'il refilerait le bébé à son successeur. Et le suivant semble ne pas se sentir concerné par l'action entreprise par son prédécesseur. Et la continuité de l'Etat, dans tout cela, où est-elle ? C'est sur ce point qu'il faut nous mobiliser, Merlin, car la responsabilité, elle est là.
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M
F. Hollande a posé ce type de question il y a quelques semaines: réponse du gouvernement: il y a eu un protocole de signé;  en résumé tout va bien, circulez ya rien à voir.....    Merci qui ?
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