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Le statut de directeur d'école dans les projets présidentiels de 2012

 

Certains candidats ou partis évoquent le statut de l'école et de son directeur.

Qu'en disent-ils ?

 

Marine Le Pen
UMP
UMP & PS

Philippe Poutou 

 

La synthèse et les résultats de la consultation IFOP - GDID sont disponibles sur le site de l'Ifop à l'adresse suivante (cliquer sur le panneau ci-dessous) :

 

 

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10 décembre 2007 1 10 /12 /décembre /2007 10:17

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Le rapport des sénateurs Richert, Férat et Gonthier-Maurin sur le budget de l'éducation nationale, apporte des informations intéressantes. Ainsi sur les profs en surnombre qui sont un des arguments utilisés pour réduire le budget. Les données ministérielles en décomptent 2 662 (dont 500 en lettres, 300 en Eps), un pourcentage infime pour un corps d'un demi-million de fonctionnaires.
Ce rapport permet d’avoir une idée sur les premières orientations budgétaires liées à la commission sur l’évolution du métier d’enseignant.

"Au-delà des mesures détaillées qui seront prises en faveur des personnels, et notamment des enseignants, le ministère de l'éducation nationale a engagé une réflexion approfondie sur l'évolution du métier d'enseignant, dans l'optique de sa réhabilitation.

En effet, si l'ouverture de nouvelles heures supplémentaires permettra d'augmenter le pouvoir d'achat des professeurs qui souhaiteront les assurer, elle ne permettra pas la revalorisation de la carrière des enseignants dans son ensemble. La valeur réelle de celle-ci, votre rapporteur l'a déjà souligné, a stagné pour l'ensemble des corps de professeurs, conduisant à la naissance d'un sentiment latent de dégradation de leurs conditions de vie et de travail.

C'est pourquoi votre rapporteur se félicite de la constitution de la commission sur l'évolution du métier d'enseignant, présidée par M. Marcel Pochard. Celle-ci a reçu un mandat particulièrement large, et s'intéressera non seulement aux professeurs de l'enseignement public, mais aussi à ceux des établissements privés, en particulier agricoles.

De plus, cette commission est chargée d'étudier la « condition enseignante » dans son ensemble, afin de déterminer les évolutions à apporter aux carrières, aux missions et aux obligations de service pour rendre à nouveau pleinement attractif le métier de professeur.

Les conclusions de ses travaux prendront deux formes : un « livre vert », rendu public au cours du mois de décembre, qui esquissera des pistes de réforme qui feront l'objet d'une large concertation. A l'issue de celle-ci, la rédaction d'un « livre blanc » permettra de formaliser des propositions plus précises au cours des premiers mois de l'année 2008, lesquelles seront à leur tour soumise à un dialogue approfondi.

Ce choix d'une conclusion des travaux en deux temps permettra, votre rapporteur en est convaincu, de ne pas craindre de proposer des réformes profondes dans le « livre vert », et de ne les transcrire dans un « livre blanc » qu'une fois qu'elles auront fait l'objet d'un large accord. C'est donc une méthode ambitieuse qui a été choisie pour cette commission dont, votre rapporteur a pu le constater à plusieurs reprises, les enseignants attendent beaucoup.

Reste une incertitude au sujet de l'articulation des travaux de la commission présidée par M. Marcel Pochard et de ceux des auditeurs de la révision générale des politiques publiques (RGPP), lancée en juillet 2007 et dont les premières conclusions devraient être connues au début de l'année 2008. Votre rapporteur souhaite que ces deux séries de travaux menés en parallèle soient coordonnées, afin d'aboutir à des pistes de réforme sinon communes, du moins compatibles entre elles.

1. Un effort d'anticipation des conséquences éventuelles des travaux de la commission présidée par M. Marcel Pochard

Une provision de 41 millions d'euros a été constituée afin d'engager la revalorisation du métier d'enseignant

Afin d'anticiper le coût des mesures de revalorisation du métier d'enseignant préconisées par la commission précitée, le présent projet de budget constitue une provision de 41 millions d'euros, ventilée entre les programmes « Enseignement scolaire public du second degré » et « Enseignement privé du premier et du second degré », à hauteur respectivement de 34 et de 7 millions d'euros. Par ailleurs, la répartition des crédits provisionnés entre les programmes n'est qu'indicative, puisque la revalorisation projetée ne concernerait pas seulement les personnels enseignants du second degré public, mais aussi ceux du premier degré. La concentration de la provision sur le seul programme n° 141 est donc purement technique et n'a pas pour objet d'exclure les professeurs des écoles du bénéfice des réformes envisagées.

Les premières mesures devant s'appliquer à compter de la rentrée 2008, cette somme de 41 millions d'euros correspond à un effet en tiers d'année, dont le coût en année pleine s'élèverait à 123 millions d'euros.

Une provision dont le montant reste relativement faible

Sans doute ne s'agit-il là que d'une provision, dont le montant est en lui-même purement indicatif. Cependant, compte tenu des effectifs de personnels concernés, cette dernière apparaît relativement modeste. Au 1er janvier 2007, l'on dénombrait en effet 982 678 enseignants dans l'enseignement public et privé sous contrat. Les crédits provisionnés représentent donc une somme de 41,72 euros par professeur en tiers d'année, soit 125,17 euros par an".

La lecture de ce rapport, qui à aucun moment ne fait allusion à la situation des directeurs d'école, ne laisse entrevoir aucun espoir de revalorisation statutaire ou financière de notre métier. C'est d'autant plus injuste que si la ventilation budgétaire restait en l'état, l'enseignement privé du premier degré serait revalorisé alors que l'équivalent public ne le serait pas... 
On comprend de moins en moins que les syndicats n'aient pas évoqué le problème pourtant majeur de la direction d'école lors de leur audition par la commission sur l'évolution du métier d'enseignant. Regrettable oubli ou volonté délibérée ?

 

 

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commentaires

E
Plutôt que de condamner les syndicat pourquoi ne pas encourager les syndicats qui revendiquent un statut et qui bien que minoritaires existent.
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M
stephan, ton dernier paragraphe résume très bien le quiproquo actuel.<br /> Il y a un fossé entre les aspirations réelles des dirlos ( et adjoints) et les prises de position du Snuipp et du SE; nous sommes dans l'idéologie et non dans la réelle écoute des demandes de la " base".<br /> " La culture du primaire n'est pas d'avoir un chef dans l'école donc pas de statut pour les dirlos. C'est tout, rien à négocier".<br /> Que l'école ait changé dans son fonctionnement et ses missions peu importe, que les établissements d'aujourd'hui soient différents de ceux d'hier, on s' en fiche , que les dirlos d'hier aient été de réels supérieurs hierarchiques de leurs collègues ont l'oublie aussi ( pour avoir souvent discuté avec des "anciens" le fonctionnement des écoles étaient beaucoup moins souple qu'aujourd'hui!).<br />    Alors, il ne faut pas s'étonner de la désyndicalisation croissante ( et regrettable) en espérant qu'un jour de nouvelles directions (! ) à la tête de ces syndicats changent la ligne officielle pour une meilleure écoute des enseignants.
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C
Stephan, tu fais un amalgame entre SNUipp, Sgen et SE. Le CMD ne concerne pas le SE. Nous, on n'a jamais prôné cette mesure. Elle est mise en avant par le SNuipp, pas par nous.
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S
S@lut dede,<br /> <br /> mais je partage tout à fait ce qui est dit dans l'extrait que tu cites...<br /> Le dirlo n'y est pas décrit comme un coordonnateur... si je lis bien.<br /> Je n'ai pris que l'extrait qui "parler" de coordonner...<br /> <br /> Par contre, je ne crois que que cela puisse dépendre de la conception que chacun peut avoir du rôle de chacun dans une école...<br /> Nous bossons dans une institution. <br /> chacun n'a pas à faire ce qu'il lui plait.<br /> <br /> Je milite pour un statut spécifique et protecteur, car, et cela n'a rien à voir avec une quelconque caporalisation, c'est la loi, le dirlo à la responsabilité pénale et directe de tout ce qui touche au fonctionnement et à la sécurité de l'école.<br /> Cette responsabilité" on ne peut la partager (même pas avec nos IEN...), car la responsabilité collective n'existe pas.<br /> À partir de là on peut broder, caricaturer, divaguer, pour obtenir des moyens (que nous n'avons toujours pas) il faut commencer par reconnaître notre spécificité dans l'école: pas celle du chef, mais du responsable.<br /> Ensuite les moyens suivront.<br /> <br /> Sans reconnaissance... Ben ya qu'à voir!<br /> <br /> Et, j'interpelle là tous les syndicalistes qui lisent ces commentaires, la reconnaissance a toujours figuré dans les 3 premières revendications des dirlos quand on les interroges.<br /> Je parle ici des enquêtes réalisées par le SNUipp/ <br /> sgen et celle du SE...<br /> Résultat?<br /> le CMD... que personne ne réclame.<br /> <br />
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D
Merci Stephan des références de la circulaire de 1905. On y lit aussi cela qui semble vraiment encore d'actualité pour qui veut entretenir une bonne ambiance de travail dans son école :<br /> L'école est une, quel que soit le nombre de ses maîtres, et tout enseignement est une collaboration : collaboration des maîtres entre eux en vue de la formation intellectuelle et morale de l'enfant ; collaboration des maîtres et des familles. Il n'est pas de conception plus fausse, plus étrangère à nos principes d'égalité et de bonne confraternité que celle qui maintiendrait le directeur et ses adjoints dans un isolement mutuel, le premier concentrant en sa personne toute la vie administrative et pédagogique de l'école, les seconds réduits à une obéissance étroite et bornant leur activité à enseigner suivant des méthodes et des principes acceptés sans discussion et sans foi et imposés d'autorité. L'unité ainsi obtenue frapperait par avance l'enseignement de stérilité ; pour être féconde, l'harmonie doit être faite de l'accord de toutes les bonnes volontés s'employant à l'œuvre commune. Nous attendons cette unité et cette harmonie de l'organisation bien comprise du conseil des maîtres.<br /> Tout dépend de la conception que l'on a de son rôle dans l'école. Je tiens à dire que je respecte ton choix même s'il n'est pas le mien.
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S
Un oubli...<br /> pour ceux qui veulent lire le texte en entier:<br /> <br /> http://s.huet.free.fr/paideia/textoff/cons1.htm<br />
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S
Étonnant de se référer au texte de 1908 et prétendre que le dirlo fut désigné "coordonnateur" du CM nouvellement créer.<br /> La seule référence à une coordination la voici:<br /> <br /> "Il va sans dire qu'il ne peut être question de diminuer et d'affaiblir l'autorité du directeur. Un de mes prédécesseurs, dans sa circulaire du 13 janvier 1895, traçait en ces termes la tâche qui lui incombe : "Le directeur d'une école ayant sous ses ordres plusieurs instituteurs adjoints, les uns déjà titulaires, les autres stagiaires, a la responsabilité de la bonne organisation pédagogique de l'enseignement. Il a le devoir, et par conséquent le droit, de guider les maîtres, surtout ceux qui débutent, de coordonner leurs efforts vers le but commun. A l'école primaire, plus qu'ailleurs peut-être, il importe de ménager avec un soin jaloux le temps des élèves, de leur épargner le tâtonnement des méthodes, de prévenir ou de combler les lacunes résultant du manque de concordance entre les diverses classes qu'ils ont à franchir". Ce langage n'a rien perdu de son autorité ; il répond à des nécessités tout aussi impérieuses aujourd'hui qu'il y a treize ans. " <br /> <br /> lecture sélective...<br /> <br /> Par contre on peut lire:<br /> "
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M
Je te rassure: point d'indignation dans mes propos et aucun emportement, peut-être une pointe d'agacement devant tant de mauvaise foi.<br /> Les directeurs méritent une reconnaissance autre que les quelques 30 euros attribués ( j'oubliais l'EVS!). seul un statut peut permettre aux dirlos d'être mieux payés, d'avoir des décharges à la mesure des établissement parfois égaux à certains collèges qu'ils gèrent en duo avec leur classe, et surtout de disposer d'un poste reconnu et non du siège éjectable sur lequel ils sont assis.<br /> Jamais, je n'ai lu que le Snuipp défendait cette idée de statut pourtant essentielle et voulue par une majorité de dirlos. Le Snuipp préfère laisser penser qu'une école peut " s'animer" sous la houlette bienveillante d'un enseignant comme les autres avec juste....un petit peu beaucoup de boulot en plus.<br /> Nous ne sommes plus en 1908, et une école de 200, 250 ou 300 élèves a besoin à sa tête d'un directeur et non d'un enseignant à tout faire. Dire cela ne retire aucune prérogative aux enseignants et n'impute aucunement leur liberté pédagogique. Mais celui qui signe les autorisations de tous types, prépare et anime les multiples réunions, se farcit la lecture attentive du BO et IO et j'en passe est vraiment autre chose qu'un " coordinateur"!<br />    Je pense avoir raison , certes, je ne pense pas être seul à penser cela, je crois même qu'on est assez nombreux!
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D
Merlin<br /> "Le Snuipp appelle de ses voeux un Conseil des Maîtres décisionnaire, se réunissant fréquemment pour parler de la conduite de l\\\'école sous tous ses aspects avec un directeur qui mériterait plus le nom de "secrétaire du CDMD"".<br /> Peut-être as-tu lu le compte rendu de la journée du 23 octobre à Paris. Claude Lelièvre est intervenu pendant les Etats généraux. Il a rappelé une circulaire de 1908 qui "instituait les conseils des maîtres dont le directeur était le coordonnateur". <br /> Coordonnateur ou secrétaire... ces mots n'ont le même sens. Personne ne veut faire des directeurs les "secrétaires des conseils de maîtres". Il est toujours préférable de ne pas se laisser emporter par son indignation, de ne pas laisser croire qu'on a raison seul contre tous.
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V
Vous avez remarqué la somme moyenne pour la revalorisation du métier d'enseignant : 125,17 € par an soit la modique somme de 10, 43 € par mois. <br /> On se plaignait de l'aumone du protocole : 15 € + 15 €... De mieux en mieux... [(15 € x 2) + 10,43 €]<br /> Vaut mieux en rire...
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M
Non, le Snuipp ne s\\\'intéresse pas aux directeurs: pour lire avec attention les bulletins du Snuipp j\\\'ai quand même remarqué quel art de la périphrase il lui faut déployer pour parler... pas des directeurs, mais de "la direction d\\\'école" ce qui est différent. De même , ce syndicat demande du temps et des moyens ....pour l\\\'équipe pas pour les dirlos!<br /> Le Snuipp appelle de ses voeux un Conseil des Maîtres décisionnaire, se réunissant fréquemment pour parler de la conduite de l\\\'école sous tous ses aspects avec un directeur qui mériterait plus le nom de "secrétaire du CDMD".<br /> Cette position n\\\'a rien de honteux ( même si personnellement je ne la partage pas) mais ce qui est choquant c\\\'est de vouloir faire croire le contraire aux dirlos à des fins purement électoralistes. Que ce syndicat ait le courage de ses opinions et que dirlos et adjoint jugent ... en CONNAISSANCE DE CAUSE !
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D
Comment pouvez-vous affirmer que le SNUipp ne s'intéresse pas aux directeurs ? Comment oser parler d'aveuglement ? Nos réunions sont ouvertes à tous. Chacun peut y venir et donner son avis. Nos publications sont adressées à tous les enseignants, dans toutes les écoles. Il suffit de les parcourir. Les sites sont lisibles par tous. Pour clore toute polémique à ce sujet, je vous cite un communiqué récent concernant la direction :Un appel à la négociation« Les questions autour de la direction et du fonctionnement de l'école restent entières. Le dossier reste ouvert et nécessite la réouverture de négociations. » Dans l’appel lancé à l’issue des états généraux, le SNUipp se fait force de propositions. L’organisation rappelle ses «  revendications pour obtenir des améliorations et une reconnaissance des missions » : du temps supplémentaire, une définition claire et un allègement des tâches administratives, une revalorisation, la création de postes administratifs, une formation relative à la prise d’un poste de direction avec un module « travail en équipe » ;Tout en demandant la levée des sanctions qui ont touché les directrices et directeurs, le SNUipp décide de prendre « les contacts unitaires nécessaires, avec les organisations syndicales, de parents d’élèves, pour engager dans les plus brefs délais de nouvelles étapes de mobilisation » La lecture se suffit à elle-même et se passe de commentaires.
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H
"volonté délibérée de ne pas aborder la question délicate de la direction d'école." Normal : les directeurs d'École n'existent pas au regard des syndicats, puisqu'ils ne sont après tout que des enseignants comme les autres n'exerçant qu'une modeste et bien facile tâche à accomplir, appelée "fonction" et non un métier spécifique avec ses contraintes, ses lourdeurs, ses responsabilités exponentielles, et souvent ses mises en accusations allant jusqu'au retrait de salaire pour "service non-fait" (curieux ! pour quelqu'un qui n'existe pas !) etc...enfin ! bref ! les directeurs connaissent ! L'oubli est volontaire et non la cécité, l'aveuglement qui semble transparaître de tout ceci...
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F
Voilà une somme modeste, en effet. On pourrait même la qualifier de quantité négligeable si la dette n'obérait à ce point les finances du pays. Ce qui rend cette somme modeste c'est le nombre de personnels auxquels elle est attribuée. Le gâteau est petit. Les convives sont nombreux. Les parts sont minuscules...
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V
"Regrettable oubli ou volonté délibérée ?"<br /> Ne prenons pas les dirigeants syndicalistes pour des idiots. Ils étaient convoqués par la commission sur l'évolution du métier d'enseignant pour une audition. Ils ont forcément préparé cette entrevue. Ils y ont réfléchi, ont discuté entre eux des points à aborder et de la manière de le faire. Surtout qu'il s'agissait d'une audition d'1h30, je crois. Ils y sont donc allés avec des notes, ça va de soi. Et s'ils n'ont pas parlé de la crise de la direction d'école, c'est qu'ils avaient décidé de ne pas en parler. En aucun cas, ça peut être considéré comme un oubli. C'est impossible. <br /> Partant de ce constat, si ce n'est pas un oubli, c'était donc délibéré. La réponse à votre question est toute simple : volonté délibérée de ne pas aborder la question délicate de la direction d'école.
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