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Le statut de directeur d'école dans les projets présidentiels de 2012

 

Certains candidats ou partis évoquent le statut de l'école et de son directeur.

Qu'en disent-ils ?

 

Marine Le Pen
UMP
UMP & PS

Philippe Poutou 

 

La synthèse et les résultats de la consultation IFOP - GDID sont disponibles sur le site de l'Ifop à l'adresse suivante (cliquer sur le panneau ci-dessous) :

 

 

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4 avril 2009 6 04 /04 /avril /2009 18:38

L’affaire de Nogent sur Marne est révélatrice du désamour qui s’est installé dans les relations entre les directeurs d’école et les syndicats. Le « je t’aime, moi non plus » remplace la confiance et la croyance en un syndicalisme fort, efficace et écouté.

 

A Nogent, hormis le SNUDI-FO 94, combattant de la dernière heure, aucun syndicat n’a daigné s’intéresser peu ou prou au sort de l’école qui se voyait dépouillée d’un poste de direction par le fait d’une collusion entre la municipalité et l’inspection académique. Pas le moindre communiqué. Pas la moindre action… Rien que le silence.

Pourtant, toutes les conditions étaient réunies pour refuser le dictat de l’administration. Parents, enseignants et syndicats pouvaient se retrouver unis pour mener un légitime combat. Un poste de direction était en jeu. Le fonctionnement de deux écoles aussi.

 

Comment expliquer l’absence de réaction du SNUipp-FSU, du SE-Unsa, du SGEN-CFDT, du SNE-CSEN, du SCENRAC-CFTC et des autres ?

Imagine-t-on pareille indifférence s’il s’était agi de la suppression d’un poste de RASED ?

 

Le SNUDI, intervenu tardivement, bien après les parents d’élèves, craint essentiellement la mise en place déguisée d’un EPEP. Il dénonce donc le non respect de l’application de « l’article 1 du décret 89-122 du 24/02/1989 qui oblige à nommer un directeur d’école par école constituée. »

 

Suffit-il d’exiger la nomination d’un directeur par école pour considérer que problème de la direction d’école est réglé ? Cela reviendrait à laisser croire qu’il faut absolument désigner le besogneux de service pour accomplir les tâches administratives et s’occuper des corvées quotidiennes. Cela s’apparente fortement à du mépris !

 

Suffit-il d’exiger le respect des textes pour estimer que l’on a défendu la direction d’école ? Les directeurs d’école ne sont-ils pas dignes d’avoir leur situation améliorée par une reconnaissance statutaire et financière ?

 

Pourquoi cette différence de traitement de la part de tous les syndicats enseignants du premier degré selon qu’il s’agit de monter au créneau pour défendre des RASED ou des directeurs ?

Comment expliquer ce silence dans la tentative de coup de force de Nogent ?

Les associations de parents d’élèves seraient-elles plus soucieuses du bon fonctionnement de l’école que ne le sont les syndicats ?

Les associations de parents d’élèves seraient-elles plus efficaces que les syndicats enseignants pour obtenir le respect des textes qui régissent le droit des écoles ?

 

Autant de questions qui montrent à quel point le climat de confiance s’est dégradé entre directeurs et délégués syndicaux ! Les syndicats auraient tort de prendre ce désamour à la légère. C’est tout le tissu syndical qui part à vau-l’eau.

 

Rappelons-nous le temps, pas si lointain, où dès l’entrée à l’Ecole Normale d’instituteurs chaque élève adhérait quasi systématiquement à la MAIF, à la CAMIF, à la MGEN et au SNI-PEGC…

Et pour ceux qui attendaient un peu avant d’adhérer à un syndicat, dès leur première affectation, le directeur leur « conseillait affectueusement » de prendre leur carte syndicale… Depuis, le climat a changé. Les directeurs ont déserté les organisations syndicales. Ils ne délivrent plus les conseils d’adhésion. Les effectifs de syndiqués se tarissent dangereusement…

 

Qu’en sera-t-il, dans quelques années, lorsque les plus anciens militants auront pris leur retraite ? Ne nous le cachons pas, c’est encore sur eux que s’appuient les syndicats pour donner l’illusion de la puissance. Pour combien de temps encore ?

Il serait dommage que les « grands syndicats » subissent le sort de la défunte CAMIF par manque d’adhérents

 

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commentaires

P
Ce qu'il nous faut, ce qu'on demande, c'est du TEMPS, de l'ARGENT et des MOYENS> Et c'est justement ce que l'on nous refuse depuis... mais t'as raison, continuons à "demander". Faut dire que maintenant nous n'avons plus aucun moyen de pression... mais puisque l'essentiel est de demander (pas d'obtenir), pas besoin de moyens de pression!Au fait quel syndicat demande quelque chose pour nous en ce moment?Où il était ton syndicat pour que l'on nous décharge des 60hs?Mais oui, demandons, mais pas trop fort, du temps... Chuuuut!L'histoire du statut de l'établissement, c'est autre chose. C'est pour calquer notre fonctionnement sur les collèges et les lycées avec un vrai patron à la tête. Les histoires c'est toi qui nous les racontes... mal!Ton syndicat réclame-t-il la disparition des chefs d'établissements du secondaire?noooon, il les syndique à 75%!Un syndicat revendique-t-il d'aligner le fonctionnement de établissement du secondaire sur le primaire?Noooooooooooooooooooooooooon! Pourtant ils disent tous qu'il est beau... Mais rien que pour nous!On les connait nos responsabilités. Elles sont établies. Tiens, pourtant le SE, pour signer le Proutocole, à demander un vade mecum...   (rien que l'évocation de ces 7 fiches me roule par terre de rire)Qu'aurait-on de plus clair pour faire tourner nos écoles ? Tu nous prends vraiment pour des truffes Théo.Dois-je te rappeler le constat de la DESCO qui a précédé la signature du Proutocole.Pour la 1er fois, un rapport des services ministériels avait l'aval des syndicats!On peut encore y lire l'accélération de l'accroissement nos tâches en même temps qu'elles se complexifient.Et la signature de Proutocole n'a pas calmé cette dangereuse progression:BE+OTP, SMA, Soutien; SRAN; accompagnement éducatif; DUER...Dois-je te rappeler l'enquête de la MGEN (tu peux revoir les résultats dans le dernier "risques du métier")?Et tout cela est possible pourquoi?Parce que nous occupons une fonction et le texte de 89 ne nous protège pas, ni de l'accumulation, ni des sanctions déguisées (l'IA peut à tout moment nous retirer la fonction sa autre forme de procès)...Et c'est vous qui êtes chargés de veiller à la bonne application du Prout.. (même plus la force d'aller plus loin!)
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J
Ah !!Théo, c'est pas toi qui écrit dans les revues syndicales.Même argumentation, même déni, même chiffon rouge agité, même refus de prendre en compte.Du temps : on a vu où ça nous conduisait : 60 heures de soutiens, PE pour les décharge.Argent : Je ne te parle des résultats du protocole.TEMPS : alors là, on a de plus en plus de charge, sans le temps.Et que font les personnes chargées de veiller, de nous représenter. On pourrait presque les caricaturer avec les singes : l'un qui se bouche les oreilles, l'autre la bouche, et le troisème les yeux.On devrait y rajouter un autre : Le dos tourné.Il serait temps de vous réveiller.
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T
AlbanJe peux comprendre ton impatience à voir notre situation s'améliorer. Mais tu fais fausse route dans ton raisonnement.Ce qu'il nous faut, ce qu'on demande, c'est du TEMPS, de l'ARGENT et des MOYENS.L'histoire du statut de l'établissement, c'est autre chose. C'est pour calquer notre fonctionnement sur les collèges et les lycées avec un vrai patron à la tête. Les arguments de ceux qui le veulent : clarifier nos responsabilités. On les connait nos responsabilités. Elles sont établies. Que ce soit dans le domaine de l'organisation de l'école (attribution des classes, des élèves, des services...)Que ce soit dans le domaine de l'hygiène, de la sécurité ou des transports...Qu'aurait-on de plus clair pour faire tourner nos écoles ? 
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M
Théo ( commentaire 20):  Non, je n'insulte personne, oui je faisais allusion à la position du syndicat Snuipp qui réclamait la tête d'une dirlo à l'IA; ce sujet a été évoqué sur les forums ( Gdid et ici aussi je pense) à la télé... mais il y a peut-être des sujets que certians préfèrent oublier.  Non, je ne suis pas pour autant antisyndicaliste: dans anti, il y a la notion de vouloir nier l'existence, je ne souhaite pas ce sort là aux syndicats quelqu'ils soient et je ne suis pas celui qui tiendra l'allumette pour enflammer le bûcher!  Je suis CONTRE les idées toutes faites ( dirlo=p'tit chef), contre les catégories faciles ( pour le statut= suppôt de Sarko et Darcos réunis), critique envers certaines positions syndicales ( = antisyndicaliste forcément primaire). J' eesaie simplement de démontrer que les 2 grands syndicats ne veulent pas du problème de la direction, que nous pouvons continuer de plier sous les charges ..; mais en silence, et que je ne trouve pas ça normal. Quand on essaie de me faire avaler que le protocole a été l'avancée du siècle, je dis non, le CDMD est pour moi une ineptie ( je reste poli) et je souhaite qu'un jour les Grands syndicats ( qui méprisent si bien les petits ) aient un jour des Chefs ( p'tits ou pas) intelligents, ouverts, inventifs qui sauront négocier et faire avancer les choses pour l'école et nous -mêmes.  Ce jour là je n'exclue pas de reprendre ma carte. Demain, peut-être?
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M
Je suis de l'avis d'Alban. Il y a des défauts à corriger mais je prends.@ Densi"Et les syndicats(représentants de tous les personnels) doivent s'y pencher., mais chaque chose en son temps. "Question temps, tu peux leur faire confiance aux syndicats... Sur la question du statut des directeurs, ils vont le prendre, le temps... Ils vont réfléchir longtemps, longtemps, longtemps, longtemps, longtemps...
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D
Beaucoup de dirlos ont compris...Evite de généraliser. La nécessité de l'encadrement de nos fonctions aujourd'hui n'a pas grand chose à voir avec l'époque des maîtres directeurs(entre autre l'apparition des temps extérieurs à l'enseignement propre). La même réaction était également justifiée face aux EPEP(version XD 2004) notamment dans la 'gouvernance'. Aujourd'hui trop de zones d'ombres en termes de responsabilités et d'organisation qui nécessitent une réflexion sur la place (et le statut) du dirlo. Et les syndicats(représentants de tous les personnels) doivent s'y pencher., mais chaque chose en son temps.
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A
Je vous lis tous régulièrement. Mais, première fois que j'interviens pour donner mon avis. J'ai toujours hésité parce que je me sens un peu décalé par rapport aux commentateurs qui interviennent sur ce site.C'est la fête à neuneu, on tire sur les syndicats... Ils l'ont bien mérité ! On les respecterait s'ils faisaient leur boulot.Mais je me dois d'ajouter que nous avons, nous les directeurs et directrices, le revers de la médaille de nos positions antérieures et actuelles.En 1987 (je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans...), nous avons lutté avec les syndicats et en les sollicitant (!!!) pour refuser les maîtres-directeurs de Monory le garagiste. Vous n'y pensez pas : instaurer une école commandée par un "p'tit chef"...Beaucoup de dirlos ont compris trop tard qu'on aurat dû prendre pour pouvoir, ensuite, améliorer ce texte. C'était un début de reconnaissance. On a hurlé avec les loups. On ne s'en est jamais remis.Seulement, on a montré aux syndicats que nous (les dirlos) ne voulions pas ce rôle de "chef". Ils ont une bonne mémoire, ils s'en souviennent encore...On pourrait croire que la leçon a porté ses fruits ? Eh bien non ! Nous rejouons la même partition de la même façon.Les gens ont changé. Delory est devenu Darcos. Le projet  "maîtres-directeurs" a laissé la place au projet EPEP... Peut-être que dans 20 ans les dirlos en poste se diront "on aurait dû accepter les EPEP avec la volonté de le faire modifier avec le temps...Au lieu de cela, on continue de hurler avec les loups : "sus à l'EPEP !"Je vais probablement me faire allumer mais je m'en fous : je ne crains pas les EPEP !J'espère même qu'ils nous seront imposés par le prochain gouvernement. Ce sera la seule manière de nous concocter un statut. Et moi, ce statut, j'ai envie de l'avoir avant ma retraite... qui approche !Tout ne me convient pas dans le projet mais je préfère un projet imparfait à pas de réforme du tout.Un texte imparfait, ça peut s'améliorer. Un texte qui n'existe pas, non !
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T
Tu radotes, Isabelle… (commentaire 23)Et tous tes messages se suivent et se ressemblent, sans que tu ne tiennes jamais compte des tentatives d’explication que l’on te donne.Pourtant, tu n’es pas si loin du vrai. Il te suffirait, en te citant mot à mot, en intervertissant juste quelques pans de phrase pour que ton message prenne un sens plus réaliste« Tout pouvoir (syndicats, politique…) a besoin d'un contre-pouvoir C'est dommage de ne pas le comprendre et de céder à son émotion.C'est un mauvais coup porté à la démocratie »Thierry Fabre
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P
On se jalouse les décharges des 4 classes comme je l'ai déjà dit. C'est vraiment terrible de voir cela entre collègues. .C'est à l'image de notre société qui se déliteC'est certain, avec ce genre de réflexion, je ne vois pas d'autre issue que la déliquescence  pour la société.Nous devrions au contraire nous montrer plus solidaires en ces temps de crise mais c'est plutôt le "chacun pour soi"... C'est triste.Mon numéro de portable est public pour répondre aux besoins des directrices et des directeurs de maternelle qui ont des problèmes (page d'accueil de dirlo.org: SOS pov'dirlo!).C'est 3 à 4 collègues aidés, renseignés, par semaine (sans rien demander en retour!).Sur nos forums, nous avons un groupe d'entraides (dont je fais partie) pour répondre à des questions "mails", là c'est à peu près 1 question/jour.Nous avons mis en lignes depuis 4 ans un guide pour la direction (il faudra trouver du temps pour le mettre à jour), alors que le vade mecum(merci ô SE) est bloqué à 7 fiches!......>D'où dispenses-tu tes leçons sur la solidarité, toi?
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L
Je suis contente de te lire "gaumé". La solidarité a disparu. Elle n'est plus qu'un mot qu'on sort de temps à autre mais qui a perdu tout son sens. On se jalouse les décharges des 4 classes comme je l'ai déjà dit. C'est vraiment terrible de voir cela entre collègues. C'est à l'image de notre société qui se délite. Nous devrions au contraire nous montrer plus solidaires en ces temps de crise mais c'est plutôt le "chacun pour soi"... C'est triste.
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G
Oui, quand on sortait de l'EN ( école normale) nous avions dans notre petit baluchon le petit nécessaire pour faire fonctionner l'école, il y avait une  solidarité dans la profession, le directeur de l'école était considéré comme un collègue, mais reconnu comme tel.Nous avions autour de la profession un ensemble d'organismes créés par la profession:  MGEN, Maïf,Camif,Autonome de Solidarité Laïque ,MAE, que deviennent_ils?
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P
@ Cédric,Ce qui me surprend dans ces dicussions c'est la faculté d'oubli de tout un chacun.Ce qui ne me surprend plus par contre, c'est votre capacité à ne pas répondre aux interrogations (comment voulez-vous répondre à nos attentes?).Est-ce que ça valait le coup de brader la seule action qui maintenait une pression sur le GVT: la grève administrative, contre une organisation purement "interne"?(du jamais vu dans les luttes syndicales)Organisation qui n'était jamais revendiquée pendant les 7 années de grève administrative...> mais que diriez-vous si le MEN proposait de se servir de la formation pour palier aux difficultés des remplacements?Cédric, je comprends très bien qu'un engagement syndical ne se bâtit pas autour d'un seul thème: la direction.On peut regretter telle position de son syndicat, sans pour autant vouloir le quitter, trouvant dans la globalité les raisons de son attachement. Le problème, pour moi en tous les cas, c'est votre aveuglement, qui n'a rien à voir avec l'engagement.Quel espoir peut-il nous rester si vous êtes incapables d'un recul critique sur un problème?PS- je te signale que le SE a perdu des voix aux dernières élections professionnelles...
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I
Quel déferlement d'anti-syndicalisme ! A croire que tous les anti-syndicalistes se sont donné le mot pour intervenir bruyamment de façon concertée !Peu importe ! C'est un mauvais coup porté à la démocratie. Tout pouvoir a besoin d'un contre-pouvoir (politique, presse, syndicats...). C'est dommage de ne pas le comprendre et de céder à son émotion.
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C
C'est farpait. Et tant mieux pour les 7000 dirlos qui ont pu en bénéficier.A ce propos, il va falloir m'expliquer comment, l'an prochain, on va trouver les 1641 ETP en pleine période de crise pour compenser le départ des stages filés lié à la masterisation. XD ou son suivant va les créer?Ceci dit, moi je ne parlerait pas d'équivalent ETP en parlant de ces stages filés, mais plutôt de solidarité des PE2 avec les dilos.Il ne faut pas oublier, pour être tout à juste dans nos congratulations, que ce stage filé est décompté des heures obligatoires de formation de nos petits PE2, et qu'ils récupèrent ces heures en T1 en allant bosser le mercredi (180 heures de mémoire). (Pour être exact, ils récupèrent une soixantaine d'heures sur le mercredi, sont dispensés d'AP et font le reste en FC )Donc en fait.. le gvt n'a rien "donné" en ETP, il a simplement utilisé des moyens de remplacement gratuit en leur piquant du temps de formation, qu'ils doivent rattraper durant leur premier année de titulaire. Pas toujours facile, en T1 d'avoir deux écoles, de se taper les conférences "normales",le mercredi et de finir sa formation sur ceux qui restent libres. Alors... Ces stages.. Un moindre mal... Peut être.. Une réussite.. Faut voir.che
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C
Ce qui me surprend dans ces dicussions c'est la faculté d'oubli de tout un chacun.On semble oublier le volume de ce que représentait l'obtention de décharges pour les écoles de 4 classes.Je rappelle que 7135 directeurs en ont bénéficié et que cela représentait 1641 emplois à temps plein (ETP). Oubli aussi des 2 jours accordés aux écoles de moins de 4 classes...3 ans plus tard, en pleine crise financière, dans le contexte actuel de suppressions de postes par DIZAINES de MILLIERS, pourrait-on encore prétendre obtenir ces 1641 ETP ?Si ça n'avait pas été signé en 2006, en 2009 les collègues d'écoles à 4 classes non seulement n'auraient toujours rien mais ils pourraient encore attendre très longtemps du fait de la conjoncture. Alors il est facile de critiquer mais il faudrait peut-être ne pas en plus être amnésique.
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T
MerlinJe trouve ton insinuation insultante pour les délégués syndicaux :"les dirlos peuvent être renvoyés ( parfois même ce sont eux qui poussent à la roue)" Et le "eux" vise les syndicalistes.C'est scandaleux de tenir de tels propos ! C'est contraire à l'état d'esprit qui anime les gens (toutes professions confondues) qui se lancent dans l'action pour la défense de l'ensemble des salariés. Oui, c'est INSULTANT !
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M
Il est bien légitime d'être syndiqué au SE, Snuipp ou autre... il est moins légitime de vouloir coûte que coûte défendre l'idée que ces syndicats ont oeuvré pour le plus grand bien des dirlos. Les dirlos, ils s'en contrefichent, leurs problèmes ne sont pas les leurs, les priorités ailleurs, en faveur d'autres personnels, mais les dirlos peuvent être renvoyés ( parfois même ce sont eux qui poussent à la roue), mutés, nommés de force, préssurés sous des charges toujours nouvelles, démunis de moyens..; sans provoquer beaucoup d'émoi!  Quand au " vote " des dirlos en faveur des syndicats majoritaires , comment cela a-t-il été établi? Certes , il n'y a pas eu de vote massif en faveur des syndicats " pro-dirlos" mais il y a eu aussi certainement pas mal d'abstentions !
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P
Finalement, c'est pas grand-chose ce qui a été perdu du fait des stages filésEt c'est moi qui ne manque pas d'air Laure?Ce n'est qu'au niveau des directeurs qu'il faille se répartir la pénurie?C'est ça la stratégie syndicale pour nous?Soit un peu sérieuse, Laure, ne fais pas mine de ne pas comprendre.Relis attentivement, je n'ai rien contre le fait que l'on ait pu soulager les directeurs de 4 classe, voire de 3... Bien Au contraire.Seulement, je ne comprends pas que cette solution de stage filé, solution purement interne, technique, à €uros constants... (qui permet même des économies)  soit prise avec une contre partie exorbitante:> l'abandon de toute action en notre faveur. Et je ne vois pas qu'est-ce le mot "solidarité" vient faire ici.Jamais, et pour cause, personne, et certainement pas le SE, n'a présenté cette mesure comme un acte de solidarité  , mais comme un plus à "engranger" pour les directeurs, TOUS!SVP, ne me prends pas pour une truffe.La réponse à nos problèmes ne viendra certainement pas du partage de nos faibles moyens , mais bien de l'accroissement de ceux-ci  par l'établissement d'un rapport de force
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J
hola, avec ce type de solidarité, on va pas finir l'année.On pourrait prendre des moyens humains afin de mieux les répartir du genre ; Vous avez deux intervenants, on en enlève un pour les donner à ceux qui n'en ont pas.Idem pour les sous.Les moyens (style plan informatique rural)taux d'ouverture de poste (Chez moins moi, c'est 28 par classes, en moyennes, dans certaines écoles, beaucoup moins)Donc il faut bien sûr que les "petites écoles" profitent d'une décharge, que CHAQUE directeur soit remplacé à un moment ou à un autre, MAIS, sans déshabiller, par solidarité.Attention danger!
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T
<br /> <br /> <br /> <br /> Nul et non avenu, Laure…<br /> Et pas de leçons de solidarité déplacées, s’il te plait…<br />  <br /> Les dirlos de ce doux pays, qu’ils aient 4 classes ou 14, ne demandent pas la charité, mais la justice.<br />  <br /> Et aucune soi-disant « avancée » n’est engrengeable si elle s’opère au détriment d’autres collègues. C’est un principe élémentaire, sauf à qui ne reste que l’envie et la mauvaise foi de contester les évidences.<br />  <br /> Il ne te viendrait pas à l’idée de défendre les 1500 collègues des Rased qui vont perdre leur poste en proposant, par « solidarité » que soient fermées, à la place, 1500 classes ?<br />  <br /> Il ne te viendrait pas à l’idée de supprimer les indemnités ZEP afin qu’elles soient également réparties entre tous, par « solidarité » ?<br />  <br /> Il ne te viendrait pas à l’idée de ponctionner nos salaires en « solidarité » avec les pauvres enseignants-chercheurs de fac, et leurs harassantes 120  heures de travail annuelles ?<br />  <br /> Non, ça ne te vient pas à l’esprit… La « solidarité », ce n’est bon que pour les dirlos, pas vrai…<br />  <br /> Thierry fabre
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C
Mais non Laure. Ne te laisse pas prendre.C'est une question d'adéquation entre le nombre de PE2 et les directions dispos. Trop de PE, on prend des 8 classes, pas assez, des 4 classes n'ont pas de décharges. Le stage filé donne prééminence aux besoins de la formation initiale sur la juste demande de temps pour faire un métier, celui de dirlo , que l'on ait 3,4,5 classes.Petit rappel.. la différence entre nous et un PE2. Nous, nous avons une fonction et l'IA peut la réguler comme il veut (obéissance hiérarchique)Une PE2 est "universitaire" et si son contrat de formation n'e'st pas respecté, il peut porter plainte.Les décharges sont devenues une variable d'ajustement à la formation.Donc pas de "solidarité" là dedans. On n'a pas partagé. On a préparé, à notre corps défendant, la fin des IUFM, la perte de l'année de PE2 payée et la formation par tutorat.Je critique pas, en fait,mais on s'est fait planter, c'est tout! Et les jeunes aussi. Notre problème, et celui des syndicats par la même occasion. On n'a pas la formation qu'ont nos "penseurs". On ne sait pas anticiper les effets d'une décision proposée.Mon principe. Méfie toi de tes amis! Méfie toi des "cadeaux"che
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L
@ Pierrot"les stages filés ont été étendus à des 5, voire 6 classes dans certains départements. De fait les directeurs y ont eu leur temps de  décharge diminué"Oui, mais profit de tous ces collègues de 4 classes qui  ont pu respirer un peu, faut pas l'oublier.Tu ne manques vraiment pas d'air ! Il y a quelques jours, tu défendais la JAS. Le "S" signifie bien "solidarité" me semble-t-il ?Tu ne peux pas admettre qu'il y ait une sorte de solidarité qui joue en faveur de collègues qui n'avaient rien du tout ? Finalement, c'est pas grand-chose ce qui a été perdu du fait des stages filés. Pour toi, la solidarité, ce serait uniquement quand c'est l'Etat qui finance par crédit d'impôt ?
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C
Pour les écoles, tu peux dire 7 et 8 classes.J'ai 8 classes, et l'an dernier stage filé.  - 6 semaines - les samedis une fois de temps en temps (que les dirlos avaient encore)+ en prime.. quelques discussions "musclées" avec IEN et IA devant mon refus de "tutoriser" le PE2, d'adapter mon empoi du temps, de prendre la classe quand un PEMF venait en visite, de changer les matières enseignées à mi année parce que le protocole de formation oblige le PE à s'essayer à toutes les matières.Comment dit onDégat collatéral? Le plus drôle.. J'étais IMF. L'IA, deux ans avant nous avait viré d'IMF au son de "vous cumuler deux fonctions". Là c'était le pied pour le MEN.. Formateur gratuit sans décharge.. Le rêve.Bon Ca a mal tourné.. Mais c'était bien essayé de leur part.Note j'ai finalement bien fait de faire la G... Cette année, j'ai retrouvé la fonction IMF, la décharge, l'indemnité et j'ai pu de stage filé.che
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P
@ Marco,Tu ne peux t'appuyer sur le résultats des élections professionnelles pour consolider ta position, d'abord parce qu'un petit syndicats (CFTC) qui est sur notre ligne a progressé (alors qu'il était en chute libre), ensuite, des 2 principaux, le SE perd des voix alors qu'il a signé le protocole... Ensuite dire que cette signature a apporté quelque chose aux directrices et aux directeurs, certainement.Mais il faut voir ce que cela a coûté. (en plus de ce que qu'écrit Che)1- les stages filés ont été étendus à des 5, voire 6 classes dans certains départements. De fait les directeurs y ont eu leur temps de  décharge diminué.2- ailleurs ce sont des directeurs qui ont été obligés de changer de classes pour accueillir des stagiaires.3- Tout cela c'est fait à €uros constants. C'est la première fois que je vois signer un texte sans que le MEN ne mette la main à la poche.4- La signature a entraîné la suspension de la grève administrative, seule action qui mettait un peu de pression sur le MEN.Depuis... plus rien!Pourtant, comme tu le dis depuis ton premier commentaire: rien n'est réglé en ce qui nous concerne.Tout cela confirme ce que dit Che, l'incapacité des syndicats a tenir une ligne cohérente sur notre situation est l'expression de leur malaise face à la réalité qu'ils nient tout en se servant des directeurs comme "marqueur" idéologique.
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C
Je reprends un terme: "Complot"Je ne suis pas sur la ligne "mon dieu y'a un complot caché des méchants"."Je dis simplement qu la vision de l'Ecole du GVT est idéologique. L'organisation souhaitée (proche des systèmes anglo saxon) est cohérente et construite.Les différentes facettes à mettre en place, connues Certaines se sont imposées plus ou moins sans coup férir.. Evaluations, nouveaux programmes, samedi matin, AP, SMA, Nouvelles règles du mouvemet pour stabiliser les équipes, automie des universités, augmentations des droits d'inscription.D'autres souffrent un peu: Paiement avec part au mérite,nouvelle formation des maîtres, tutorat des T1, T2 par les PE, D'autres souffrent du retard pris à cause des grèves et de la perte de côtede confiance de XD au sein du gvt.Nouvelle évaluation des PE, EPEP qui pourtant sont nécessaires pour la cohérence du système nouveau.Le gvt est pragmatiqe.Ce qui ne passe pas en "direct" peut se faire sur le terrain, sans le symbolique nom.Quand la situation s'y prêtera, un décret iendra valider l'existant.che
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C
Excuse pour le vous, raccourci trop rapide j'en conviens.Maintenant je ne ferais pas forcément confiance au sondage des Maires. Il est à mon avis plus, pour la majorité, une réponse à une question "mal connue" et sutout qu'ils n'avaient pas envisagé particulièrement. Ils ont d'autres chats à fouetter.Peu avaient une position de principe étayée (dans une sens ou dans l'autre). Pour te donner un exemple, l'an dernier, "Mon"Maire, pourtant conseiller général et membre de la commission scolaire (je crois qu'il appelle cela comme cela) n'avait jamais entendu parler du sigle EPEP. Le Conseil général non plus. En fait, ce n'était pas une question.Aujourd'hui, autres moeurs. Il y a de la négo dans l'air, à mon avis sous influence IA. Le mouvement l'illustre. Fermeture de classe décidée, confirmée dansle RPI d'à côté. (un village perd son école) Le lendemain, Annulée mais en compensation, le RPI concerné se regroupe avec le RPI voisin pour former une entitée à 10/11 classes.Beaucoup de Maires n'aimaient pas l'idée de se fourrer dans un guépier à forte opposition avec l'EPEP. Mais, avec le SMA, les fermetures, les stages, l'AP, qui leur mettent pas mal la pression, ils commencent à se dire que quitte à avoir les emmer.. autant pouvoir dire son mot.Le temps politique n'est pas notre temps à nous. Ce qui n'était pas leur tasse de thé hier, peut l'être aujourd'hui.che
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M
che, s'il te plait, ne m'assimile pas à ceux qui ont signé le protocole"En ouvrant les stages filés, vous avez imposer le tutorat. Tout le monde savait comment cela se terminerait... Sauf vous."Je l'ai dit je ne suis que simple adhérent, je n'ai participé à aucune discussion. Je continue d'adhérer parce que c'est mieux que rien et que je suis persuadé qu'on n'aurait rien eu. Voilà, c'est tout.Pour le reste, je ne crois pas que les maires se précipitent pour demander la création d'EPEP dans leur ville. Sur ce site, il suffit de chercher, mais je me souviens qu'il y a eu un sondage qui montrait que les maires n'étaient pas partie prenante. Et ce sondage a été commandé par eux, si je me souviens bien.Il y a l'affaire de Nogent que je ne comprends pas, moi non plus. Mais ce n'est pas parce qu'un maire UMP fait du zèle que c'est le cas de la majorité de ses confrères. Des regroupements ont lieu. Rien de nouveau. C'est un phénomène qui existe depuis longtemps. Rien à voir avec les EPEP. Je ne crois pas comme toi au complot IA - maires... Non. Et encore moins "au regret des syndicats d'avoir négligé les dirlos". Mais là tu fais allusion au snuipp.  
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C
EVS aide administrative... 30 000 dirlos en ont? Purée j'fais parti des 20 000 qui connaissent pas. - Une réussite en effet ces EVS qui se sont transformés pour remplacer les AVS sans formation aucune. -Une réussite que ces EVS sous payés que l'on balade au gré du va et vient des besoins liés aux décisions de la MDPH.-Une réussite que ces EVS, personnes déjà dans la difficulté (les contrats CAE ou CAV qui conditionnent leur entrée dans le poste "l'impose"), que l'on colle sans vergogne ici ou là et que l'on vire de la même manière sans même pouvoir leur valider quoique ce soit sur leur CV-Une réussite que ces EVS qui pourtant de droit privé, sont exclus de tous les "avantages" auxuels ils pourraient prétendre de part leur contrat sous prétexte qu'ils travaillent pour l'administration (financement de la VAE pr exemple pour espérer améliorer leur situation en "sortant".Tu as une aide adminstrative depuis 3 ans.. Tant mieux pour toi. Sache que la majeure partie d'entre nous n'en n'ont pas, et, pour m'occuper un peu plus de "ce nouveau métier inventé lors du protocole", finalement, je préfère, car je ne suis pas fier de ce que nous avons accepté de créer.-Décharges? Attends 2010 .. Ca va pas être facile d'en trouver sans PE2En ouvrant les stages filés, vous avez imposer le tutorat. Tout le monde savait comment cela se terminerait... Sauf vous.Pour revenir au fond avec l'affaire de Nogent, je pense que le silence des syndicats est simplement l'expression de leur malaise face à la réalité d'une situation qui n'est pas "à venir", mais qui est déjà en cours et qu'ils n'ont pas vu venir.Les "regroupements d'écoles" (EPEP qui ne disent pas leur nom) se mettent en place.Les syndicats croyaient au bon vieil affrontement avec mot d'ordre etc.. Ils pensaient que l'abandon du projet présenté à l'assemblée était une victoire. Le GVT a simplement agité le chiffon rouge. Les syndicats ont foncé et pensant ce temps, les IA discutaient avec les Maires pour imposer le truc par derrière. Poste dirlo de la nouvelle entité au profil et le tour est joué, dans le calme, l'apathie et la tranquillité. Nouvelles règles pour le mouvement limitant le paritarsime, Plus très facile d'agir pour les syndicats. Pas très aisé non plus de contester une fusion demandé par un Maire (même "insufflée "par l'IA). L'IA a beau jeu de dire aux syndicats: "C'es un projet municipal" on ne peut s'y opposer.. Je compatis. "Désolé, mais je crois que nous nous sommes fait "enfler". Les syndicats avaient peur des EPEP qui pousserait ver une municipalisation de l'Ecole avec un dirlo petit chef à sa tête?C'est par la municipalisation que se mettent en place des EPEP, avec à leur tête un dirlo "désigné ave lettre de mission" et donc inféodé à ceux qui l'ont "choisi". Les syndicats ne sont pas idiots et ils doivent le voir ausi.. D'où grosse gêne et peut être un peu de regret d'avoir négliger les dirlosche
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M
Je suis d'accord ou plutôt je comprends tes remarques jmih. Non, les EVS, ce n'est pas la panacée. Non, on n'est pas reconnus. Non, on n'a pas les meilleures conditions pour travailler...etc.Je le redis, j'ai voulu souligner le côté trop noir de l'article et dire que les faits montrent que les directeurs, dans leur majorité, n'ont pas déserté les syndicats. En termes d'adhésion, peut-être. Mais lorsqu'il s'agit de voter pour eux et de suivre leurs mots d'ordre, on peut compter sur les directeurs. Je regrette jmih mais les syndicats les plus pro-directeurs (si l'on peut dire ainsi) ont été balayés aux élections. Les autres ont été portés en tête des suffrages. Avec le concours des directeurs ! Voilà le paradoxe que je voulais soulever. Comment l'expliquer ?Je me souviens du tollé en 2006 contre le SE qui a signé le protocole. Que n'a-t-on entendu ! 2 ans plus tard, ce discours est oublié et les collègues refont confiance à ce syndicat.Je le dis clairement, c'est le syndicat que je soutiens. J'en suis membre mais je n'y exerce aucune responsabilité. Si j'y suis c'est que je crois davantage à la politique des petits pas qu'au grand soir. Si on avait suivi le rival (snuipp), les collègues de 4 classes n'auraient toujours rien. Les EVS n'existeraient pas. Alors même si c'est insuffisant, si c'est un contrat précaire, s'il manque la formation... c'est mieux que rien. On a vu les collègues les plus opposés à cette mesure se mettre à réclamer un EVS. Et maintenant on voit même le snuipp demander à ce que ces emplois soient pérennes.T'es-tu mis un instant dans la peau d'un collègue de 4 classes qui d'un coup a vu débarquer une journée de décharge et une EVS ? Tu peux plaisanter sur les avancées mais lui (ce collègue à 4 classes), il y voit un énorme soulagement.Je sais, la politique des petits pas, par nature, ça va lentement. Trop lentement à mes yeux comme aux tiens. Mais quand on n'a pas d'espoir d'avoir mieux, un petit quelque chose ne vaut-il pas mieux qu'un grand rien ?
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J
Ouarf, ouarf Marco!!<br /> Tu ne vois que l'arbre !!! Pas la forêt!<br /> Demande-toi un peu comment on te considère!<br /> Les EVS, un vrai besoin avec une mauvaise réponse. Les syndicats capables d'accepter un tel marchandage : emploi non formé, sous payé, remisé au bout de deux ans ! Belle considération! Tiens je m'en vais expliquer à Annick (EVS de l'école) qu'elle est une avancée pour les directeurs. Je ne suis pas sur qu'elle apprécie quand elle partira! <br /> Et puis je vais proposer que toutes les secrétaires des collèges de secteur soient considérées de même.<br /> L'augmentation faramineuse suite au protocole doit certainement te combler d'aise! On avait déjà les trente deniers, maintenant...<br /> Les PE, voilà encore une grande avancée. Une belle économie réalisée sur le dos des stagiaires, moi en classe pour éviter que ça dérape (si si !) C'est vrai, c'est un grand plus. T'es tu déjà demandé comment ça va se passer avec le master? Une autre avancé peut être?<br /> Faut te sortir des lectures syndicales et venir un peu dans la réalité, Marco!<br /> On (enfin, les directeurs) est toujours en bout de course. On a des miettes, déconsidérés, mésestimés, honnis, accusés, oubliés, dévalorisés, suspectés, parfois courtisés, mais jamais écoutés.<br /> Balivernes, dis-tu !<br /> Sur ce mot, tu as raison! Sur le reste, .....<br /> Il serait temps que tu aies un peu d'orgueil et de recul.<br /> Les syndicats entre compromis et compromission ont choisi. Et toi?
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D
'Les directeurs ont déserté les organisations syndicales. Ils ne délivrent plus les conseils d’adhésion. Les effectifs de syndiqués se tarissent dangereusement…'Ce n'est pas la plus pertinente des analyses que j'ai pu lire sur ce site. Je crois que çà ne mérite pas plus de commentaires...Par contre pourquoi les syndicats ne sont peu ou pas intervenus sur ces postes(Isère, Nogent et autres...) au mouvement est pour moi un mystère (ou un aveu).
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M
Merlin, je ne dis pas que la situation des directeurs est satisfaisante. Bien sûr que non ! Il y a tant à faire pour l'améliorer.Ce que je voulais dire c'est qu'à partir d'un fait comme celui de Nogent, il me paraît hasardeux de dire que le courant ne passe plus du tout entre les directeurs et les syndicats.On en a eu une belle preuve en décembre, si tu veux bien te rappeler. D'un côté des syndicats qui ont flatté les directeurs et qui ont ramassé les miettes des élections pro et de l'autre des syndicats qu'on dénigre et qui ont progressé et se retrouvent en tête très largement.Tu reconnaitras quand même qu'il y a comme un bug dans le raisonnement bien huilé de certains.Très objectivement aussi, tu ne peux pas dire que les EVS changent tous les ans. C'est une possibilité qui leur est laissée de partir pour avoir mieux mais tu vois autour de toi sans doute la même chose que moi : les personnes en poste renouvellent leur contrat le plus souvent. Moi, ça fait 3 ans que j'ai la même EVS. Idem dans la maternelle voisine.
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M
Le post de marco sent quelque peu le frelaté et peu de responsables du SE se risqueraient eux-mêmes à défendre l'idée que la situation actuelle des dirlos est satisfaisante. Bien entendu, on peut toujours trouver un(e) dirlo qui , au plan local, sera satisfait de son EVS qui sera partie l'année suivante; le régime des décharges est, on l'a vu à durée déterminée, le Vade mecum aux oubliettes .... le SE s'est débarrassé de la grève adminsitrative avec son protocole bancal, le Snuipp a lancé quelques balises avec le CDMD, les petits chefs, les EPEP, afin d'occuper le terrain sans se mouiller, bref, le sort des directeurs n'est pas du ressort des syndicats. Il faut trouver d'autres structures pour prendre en compte nos difficultés et ainsi améliorer l'ensemble du fonctionnement des écoles, car notre cause est loin d'être corporatiste!
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E
Qu'un certain nombre de directeurs bénéficient, dans les conditions que l'on connait, d'aide supplémentaire, c'est certain mais de là à penser qu'ils adressent massivement leurs remerciements à certains syndicats, il y a une marge. Je ne connais plus de collègues syndiqués autour de moi, des collègues dépités, oui, des collègues qui se résignent à constater qu'on ne les écoute pas avec constance et même avec mépris, oui. Quant aux quelques nouveaux arrivés dans des écoles dont personne ne voulait de la direction , ils ne connaissent pas l'histoire récente de leur profession et d'ailleurs, ce n'est pas leur souci, ils ne seront plus directeurs l'année suivante. A ce propos, il est remarquable de constater que s'il y a constance dans le mépris envers notre travail, il y a aussi constance dans la rotation des 'faisant fonction' dans les mêmes écoles. Je connais des situations qui perdurent depuis plus de dix ans où les mêmes problèmes se reproduisent avec constance également.Il est terrible de constater que l'autisme d'une équipe gouvernementale envers les demandes parfois très argumentées des citoyens, qu'ils soient dans l'Education Nationale ou non, est le même parmi les syndicats des enseignants qui ont choisi de répéter leurs certitudes avec constance sans ouvrir le moindre débat. C'est consternant mais il n'est pas possible, en tant que directeur, de l'ignorer. Il y a un combat à mener qui est aussi un combat pour un meilleur fonctionnement des écoles.
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M
Le climat de confiance se serait dégradé entre directeurs et syndicats ?Balivernes !Demandez donc aux plus de 7000 dirlos de 4 classes qui ont maintenant une journée de décharge...Demandez donc aux 30 000 dirlos qui ont bénéficié d'une EVS pour les aider dans leur boulot de direction...
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