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Le statut de directeur d'école dans les projets présidentiels de 2012

 

Certains candidats ou partis évoquent le statut de l'école et de son directeur.

Qu'en disent-ils ?

 

Marine Le Pen
UMP
UMP & PS

Philippe Poutou 

 

La synthèse et les résultats de la consultation IFOP - GDID sont disponibles sur le site de l'Ifop à l'adresse suivante (cliquer sur le panneau ci-dessous) :

 

 

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17 décembre 2008 3 17 /12 /décembre /2008 18:29


La Cour des comptes publie un rapport thématique intitulé « Les communes et l’école de la République » le 16 décembre 2008.

Ce rapport a été élaboré par un comité rédactionnel et par un comité de pilotage, à partir des enquêtes effectuées par la Cour des comptes et des chambres régionales des comptes.

 

Nous avons décidé d’en publier de larges extraits dans nos colonnes. Notamment ceux qui traitent de l’EPEP et du statut du directeur d’école.

 

 

« Une expérimentation inaboutie : l’EPEP »

 

La Cour dresse le constat de « l’expérience inaboutie de l’établissement public d’enseignement primaire – EPEP » : l’absence de publication du décret d’application déterminant les règles d’organisation et de fonctionnement de l’EPEP n’a pas permis d’engager des expérimentations et la conduit « à se demander si l’EPEP est toujours d’actualité ».

Il est vrai que depuis de nombreuses années, on assiste à un développement de l’intercommunalité alors que l’organisation des écoles évolue peu.

 

Il faut cependant noter l’augmentation régulière du nombre de RPI (regroupement pédagogique intercommunal), ainsi que la proposition de loi sur les EPEP qui devrait permettre de faire évoluer la situation actuelle des écoles d’au moins 15 classes.

En effet, une proposition de loi relative à la création des EPEP a été déposée le 25 septembre 2008 et devrait être examinée au cours du premier trimestre 2009. Cette proposition a pour but de relancer la mise en place de ces établissements dont l’expérimentation était prévue dans la loi du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales.

Ce projet prévoit la création d’EPEP à partir de 15 classes, et facultative à partir de 13 classes. Les collectivités territoriales auraient également la possibilité de regrouper plusieurs écoles pour permettre la création d’un EPEP.

Ces EPEP seraient dotés d’une autonomie juridique et financière et seraient dirigés par un directeur, qui deviendrait le représentant de l’Etat à l’école et l’interlocuteur unique des collectivités territoriales. La mise en place de ces établissements implique donc nécessairement de réfléchir au statut de ces directeurs d’EPEP notamment par rapport à celui de directeur d’école.

 

Le décret d’application, sur lequel un avis positif a été rendu par le Conseil d’Etat, n’était pas encore publié lors de la rédaction du présent rapport. L’EPEP soulève, en effet, de nombreuses questions relatives au statut de l'école primaire et à celui de ses directeurs, qui ont entraîné des réactions réservées. L’absence d’un lien clairement établi entre les principaux problèmes de l’enseignement du premier degré et les caractéristiques du statut actuel de l'école a été évoquée pour mettre en doute l’intérêt de ce nouveau cadre juridique, de même que l’existence d’autres dispositifs qui permettent d’ores et déjà une organisation spécifique des écoles sans formalisation juridique nouvelle, que ce soit en zone rurale, avec les écoles intercommunales, les regroupements pédagogiques intercommunaux (RPI) ou les réseaux d'écoles (RRE), ou bien en zone urbaine, avec les réseaux ambition-réussite.

 

L’absence de publication du décret d’application ne permet pas d’engager des expérimentations. Elle conduit même à se demander si l’EPEP est toujours d’actualité.

Les caisses des écoles ont une « utilité juridique », dans la mesure où les écoles ne disposent pas de la personnalité morale.

La question se poserait en d’autres termes, si l’établissement public d’enseignement primaire (EPEP) voyait le jour. Cette nouvelle entité, disposant de la personnalité morale, deviendrait le porteur juridique de l’ensemble des projets et actions actuellement poursuivis par les caisses des écoles.

 

 

« Les conditions d’exercice de la fonction de directeur d’école »

 

Le cadre de gestion dans lequel s’insèrent les relations entre la commune et ses écoles pourrait être amélioré. La fonction de directeur d’école est aujourd’hui considérée comme peu attractive alors qu’elle recouvre l’exercice d’une responsabilité essentielle pour le bon fonctionnement de l’école et constitue un lien indispensable permettant d’articuler les préoccupations pédagogiques qui sont de la compétence exclusive des enseignants et les questions administratives qui relèvent d’un domaine partagé avec les autorités communales. Cette fonction de direction gagnerait à être redéfinie.

 

Aussi est-il recommandé : aux services de l’Etat concernés de favoriser une résorption des disparités constatées, notamment :

 

Ø  en redéfinissant la fonction de directeur d’école pour que celle-ci soit en adéquation avec les responsabilités administratives qui résultent de la mise en œuvre d’une politique publique partagée impliquant des actions diversifiées.

 

Ø  La fonction de directeur d’école doit en conséquence être redéfinie et mieux organisée dans un cadre institutionnel rénové.

 

 

Rappelant l’accroissement et la diversification des tâches et des responsabilités des directeurs d’école, la Cour formule un double constat :

 

Ø  le régime des décharges de service mobilise des moyens importants et laisse encore [4 directeurs d’école sur 10] à l’écart de l’attribution de décharges spécifiques ;

 

Ø  le nombre de postes vacants illustre la nette désaffectation pour cette fonction.

 

 

A - Les conditions d’exercice de la fonction de directeur d’école

 

1 - L’extension des charges et responsabilités des directeurs

 

La charge de travail et les responsabilités des directeurs d'écoles se sont considérablement accrues au cours des 10 dernières années : le directeur d’école doit non seulement assurer la coordination entre les enseignants, diffuser les instructions, les objectifs et les programmes officiels, gérer l'accueil et la sécurité des élèves, mais il est également l'interlocuteur des parents, du maire, des associations périscolaires ou des aides-éducateurs. Il a donc besoin de temps pour assumer ces tâches importantes dans la vie de l’école.

Les tâches et responsabilités du directeur d’école sont diverses et mériteraient d’être mieux définies. Ce constat a suscité de nombreuses propositions visant à conforter son rôle. Ainsi le rapport de la commission Fauroux a proposé de lui attribuer un statut de chef d’établissement.

Par la suite, le rapport Pair a repris cette suggestion, et a proposé de créer un établissement public d’enseignement du premier degré ayant pour vocation de rassembler les écoles relevant du secteur d’un même collège. Enfin, le rapport Ferrier a proposé de « conforter les directeurs d’écoles dans leurs attributions et d’améliorer leur situation en matière de décharges d’enseignement ».

La volonté affichée d’accorder des décharges aux enseignants acceptant d’assurer les fonctions de directeur d’école se traduit, en pratique, par l’affectation de moyens importants.

 

2 - L’extension des décharges d’enseignement

 

La direction générale de l’enseignement scolaire (DGESCO) a ainsi indiqué que 8 996 emplois (soit 2,9 % de l’effectif total des corps d’enseignants) étaient affectés à la rentrée 2005 aux décharges de directeurs d’école. De 2001 à 2005, 1 195 emplois supplémentaires, soit 27 % des emplois créés, ont été implantés au titre de l’encadrement des établissements scolaires.

Par ailleurs, dans les zones  d’éducation prioritaire, les régimes de décharges sont plus favorables que sur le reste du territoire : le surcoût correspondant est estimé par la DGESCO à 500 emplois environ.

Enfin, par une note de service n°2006-104 du 21 juin 2006, une extension du régime actuel des décharges a été décidée en faveur des directeurs des écoles de quatre classes, ce qui a augmenté encore les moyens affectés à cette politique : le coût de cette attribution d’un quart de décharge aux directeurs d’écoles de quatre classes est évalué à 1 700 emplois. Cette réforme laisse toutefois encore à l’écart de l’attribution de décharges spécifiques environ 42 % des directeurs d’école primaire. Il s’agit pour l’essentiel de directeurs de petits établissements.

 

Cette question des décharges est d’autant plus sensible qu’une nette désaffection pour la fonction de directeur d’école se manifeste depuis plusieurs années.

De ce fait, bon nombre d’établissements scolaires demeurent dépourvus d’encadrement. La DGESCO a ainsi indiqué à la Cour que les postes de direction étaient vacants dans 4 196 écoles à la rentrée 2005, même si les fonctions correspondantes étaient généralement assurées par un enseignant chargé de l’intérim pour la durée de l’année scolaire. Parmi celles-ci, 2 913 étaient des écoles de deux à quatre classes, 1 168 des écoles de cinq à neuf classes et 195 des écoles de 10 classes et plus. En définitive, la DGESCO constatait que 69,4 % des postes de direction étaient vacants dans les écoles de deux à quatre classes, ce qui est considérable.

 

Paris : un cas particulier

 

La ville de Paris consent un important effort budgétaire en faveur des directeurs d’écoles. Le recteur de l’académie de Paris indique à cet égard qu’ « une des raisons qui expliquent le financement complémentaire de la part de la Ville de Paris est la part prise par les directeurs à des tâches administratives qu’ils accomplissent dans certains cas pour la commune (décompte des effectifs, service de cantine, service d’études, collecte des participations des parents) ».

L’intervention de la ville de Paris a donc pour résultat que tous les directeurs d’école parisiens bénéficient d’au moins une demi-décharge, quelle que soit la taille de leur école.

 

 

B – La désaffection pour la fonction de directeur d’école

 

S’agissant des directions vacantes, il faut tout d’abord préciser que sont appelés « vacants » les emplois de direction pourvus au titre de l'année scolaire à titre provisoire par des enseignants du premier degré non inscrits sur la liste d'aptitude à l'emploi de directeur d'école ou non nommés à titre définitif selon les dispositifs du décret n° 89-122 du 24 février 1989. Il n’y a donc pas absence d’exercice de fonctions. Ces « vacances » donnent lieu à une nomination d'un enseignant chargé de l'intérim pour la durée de l'année scolaire.

Le nombre d'emplois de directeur d'école maternelle et élémentaire de deux classes et plus, hors écoles spécialisées et hors écoles d’application, ainsi occupés à titre provisoire, a décru depuis 1999.

 

 

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En 2007, les « vacances » représentaient 8 % du nombre des directions ordinaires. L’ensemble des mesures prises en faveur des directeurs d’école depuis 2002 (conditions d’accès, revalorisation indemnitaire et indiciaire) a eu un impact positif sur la situation de la direction d’école.

Les directeurs d’école bénéficient au cours du premier trimestre de l’année scolaire 2008-2009 d’une revalorisation de l’indemnité de sujétions spéciales (ISS) qui était de 1295 euros depuis janvier 2007. Ils vont percevoir une part complémentaire d’ISS versée en une seule fois. Le taux de cette part complémentaire est de 200 € pour les directeurs des écoles comptant de une à quatre classes, de 400 € pour les directeurs des écoles comptant de cinq à neuf classes et de 600 € pour les directeurs des écoles comptant dix classes et plus.

 

La Cour recommande de redéfinir la fonction de directeur d’école, qui recouvre l’exercice d’une responsabilité essentielle pour le bon fonctionnement de l’école et constitue un lien indispensable permettant d’articuler les préoccupations pédagogiques et les questions administratives.

 

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Ce rapport de la Cour des Comptes, pour important qu’il soit, n’est qu’un rapport de plus sur le fonctionnement des écoles et la situation de leurs directeurs.

 

A peine remis au ministre, ne risque-t-il pas de se retrouver très vite aux côtés des nombreux autres rapports qui s’entassent dans les armoires du ministère ?

Il y a tout lieu de le penser pour plusieurs raisons :

-       L’affaiblissement du ministre est tel qu’il a perdu la maîtrise de la communication, élément essentiel dans la mise en place de réformes

-       X. Darcos a marqué un certain nombre de reculs importants sur diverses réformes qu’il présentait comme capitales à ses yeux

 

Enfin, s’agissant particulièrement des EPEP, Claude Thélot, Inspecteur Général de l’Education Nationale, a déclaré que « chacun sait qu’il faut transformer les écoles primaires en établissements publics mais cela ne se fera pas car les syndicats enseignants y sont opposés ».

 

X. Darcos a récemment fait comprendre que, « nonobstant la proposition de loi émanant d’un groupe de trois députés, il n’ouvrirait pas ce dossier ». (cf notre article « X. Darcos : après les annonces, les reculs).

Et comme le déclare très justement Luc Ferry, dans le Figaro : « Malheureusement quand on reporte une réforme, ça signifie en langage politique qu'elle est enterrée ».

 

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commentaires

D
<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Thierry Fabre, désolé mais je ne vois toujours pas dans tes arguments ce qui changerait en mieux avec tes EPEP <br /> -   Notre école publique est inégalitaire… Des normes nationales ne seraient-elles pas plus adaptées car à regroupements locaux, dotations…locales<br /> -   Notre école publique est assujettie totalement au bon vouloir des maires et des élus locaux… La mise en place  des EPEP ne devrait qu’accentuer cet état de fait<br /> -   notre école publique est totalement assujettie aux désidératas de notre hiérarchie. C’est bien un des buts de la mise en place des EPEP que de mieux faire exécuter les directives et tout ce qui va avec(paperasse…). Pour tout dire je crains même que cela ne soit pire puisqu’il n’y aura plus aucune raison de se ‘limiter’<br /> -    notre école publique n’a aucune autonomie de fonctionnement. Pas tout à fait exact car les projets d’école existent encore et les territoires de l’education prioritaire. D’un autre côté si donner de l’autonomie signifie mise en concurrence, classements…<br /> -         notre école publique perd, depuis des années, bataille sur bataille contre le privé. Là où les curés ont le fric, les moyens, l’autonomie. C’est vrai mais par quel ‘miracle ?’<br />   En conclusion, on souffre déjà beaucoup d’applications locales de textes nationaux. Si on commençait déjà par le commencement, une Education Nationale. Il va falloir de solides garanties avant d’ouvrir la boîte de Pandore car, comme dit Ralbol, ce gvt a d’autres buts en dotant d’autonomie les établissements que de simplement souhaiter une amélioration des résultats des élèves, çà se saurait !<br /> Quant au ‘Comment savoir à l’avance sans essayer ?’ permets moi de ne pas faire mien cet adage coluchien. Veux quelques exemples de certains qui auraient mieux fait de savoir avant d’essayer ? Alors si évolution il doit y avoir, prenons le temps de nous mettre d’accord sur le maximum de points.
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P
Ralbol, je ne me suis laissé embrigader par aucune des mesurettes Darcos:>j'ai refusé l'EVS>je n'ai pas renseigné 1 ligne de BE>je participe au soutien que dans l'organisation et la gestion sur proposition du CM.> tant que j'ai pu (avant la loi), j'ai interdit l'entrée de l'école au personnel municipal les jours de grève (Maire UMP), et depuis, en CE, j'ai fait admettre que si SMA, organisation en collaboration avec l'école (information et service), car je considère ce truc comme une véritable municipalisation de l'école.Voilà pour les mesurettes.Sur le statut de l'école, il fait partie des options du GDiD depuis sa création:Dans notre projet de statut pour les directeurs on peut lire:<br /> Pouvoir en matière de gestion budgétaire Ce pouvoir est à ce jour une fiction Il n'y a aucune gestion budgétaire des écoles puisque, administrativement parlant, les écoles publiques n'ont aucune existence juridique. Seul un statut d'établissement public des écoles permettrait de faire vivre ce qui n'est à ce jour qu'un mot... Donc, je ne considère pas du tout la création d'EPEP comme une mesurette.Je te rappelle que nous avons été les premiers (et c'est VRAI!) à nous opposer aux EPEP de DARCOS.Par contre, il me semble que la démarche des députés laisse la porte entrouverte et on peut y passer le pied.C'est tout le sens de notre démarche. <br /> <br />  
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R
"Seuls les gvt sont responsables et leurs intentions sont à priori destructrices.Je ne cherche ni a protéger un ministre, ni appuyer sa politique, ni attiser des craintes pour justifier un combat, d'ailleurs stérile,  qui vous pousse à crier victoire quand vous vous repliez dans un statu quo virtuel et si peux protecteur."Oh ! que c'est gentil... Tu es un grand naïf, Pierrot. Les politiciens, eux, ne le sont pas. Et leur verve a réussi à t'embobiner. C'est ce qu'ils cherchent à faire et c'est gagné.Tu ne cherches pas à les défendre, dis-tu, mais sans t'en rendre compte, c'est ce que tu fais. Tu reprends leurs idées d'EPEP que tu prends soin de rebaptiser ou d'amender mais c'est la même mouture qui mettrait tout le monde dans le même piège.Je te sens de bonne foi mais tu te laisses embrigader dans les mesurettes Darcos, par naïveté plus que par conviction, j'espère.
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P
@ Pouk, je n'écris pas pour faire plaisir à tout le monde (ça se saurait), mais parce que j'ai des convictions et des valeurs que je suis prêt à défendre.Ce que je décris correspond à ce que devrait être une école émancipée ( Dédel), réactive et proche de ses usagers.Cela permet la reconnaissance des directeurs et une autonomie des établissements qui respecte les spécificités du Primaire  (Densi, j'ai toujours défendu la priorité géographique pour les fusions plutôt que de définir un minima et un maxima, je pourrais m'en expliquer plus tard).En fait , Pouk, une de nos différences vient du fait que tu ne prends pas en compte le réel.Tu ne tires aucune conclusion de l'état actuel de l'école et des stratégies qui l'ont ainsi fragilisée.Seuls les gvt sont responsables et leurs intentions sont à priori destructrices.Je ne cherche ni a protéger un ministre, ni appuyer sa politique, ni attiser des craintes pour justifier un combat, d'ailleurs stérile,  qui vous pousse à crier victoire quand vous vous repliez dans un statu quo virtuel et si peux protecteur.Je cherche à proposer, convaincre et surtout avancer, sortir des ornières...Il sera toujours temps de s'opposer. 
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P
Vaste question que celle de l'autorité hiérarchique. Pour faire court, sans doute n'ai-je pas utilisé les termes adéquats.Dans le langage commun (courant) le supérieur hiérarchique, c'est celui qui est désigné par un vocable plus simple : le chef.Dans mon esprit, c'est davantage ce sens que je privilégie. A savoir que le directeur d'un établissement (pour ne pas utiliser EPEP) aura nécessairement "AUTORITE" sur ses adjoints. Comment accepter qu'on ait actuellement autorité sur le personnel municipal et pas sur le personnel enseignant. Parce que les premiers seraient considérés comme "inférieurs" aux seconds ?Quand j'emploie les mots "pouvoir hiérarchique" (non appropriés, le le répète), je veux signifier : "autorité hiérarchique fonctionnelle". Autrement dit, il s'agit de qualifier une fonction d'encadrement justement reconnue pour lui donner la légitimité indispensable.Certes, "autorité hiérarchique" est encore une appellation impropre mais elle a le mérite, à mes yeux, de définir l'autorité liée au pouvoir dont serait investi le directeur en raison de la fonction qu'il remplit dans un cadre institutionnel bien précis (notamment dans un EPEP).On peut appeler cela tout à fait autrement : chef de service mais c'est moins valorisant bien que doté d'une fonction d'autorité.Je reste persuadé que le gouvernement, s'il crée les EPEP, aura la volonté de faire des directeurs des relais ayant autorité sur ses collègues pour vraiment être certain que les réformes ou dispositions réglementaires seront appliquées mieux qu'elles ne le sont aujourd'hui. Sinon, quel intérêt aurait-il à créer ces établissements ?Cela dit, ma position personnelle est claire. Je suis naturellement partisan d'un statut de directeur (comme tout le monde, j'allais dire). Mais je pense qu'il nous faut aller vers les EPEP si on veut que ce statut nous soit accordé. Nous sommes trop nombreux, trop disparates pour qu'il soit possible de faire autrement. 
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T
Pouk<br /> Sur deux points<br /> « Je ne vois pas un gouvernement quel qu'il soit créer un établissement sans faire du directeur un échelon hiérarchique (je ne parle pas de pouvoir de notation). »<br /> Mais de quoi parles-tu donc alors ???<br /> C’est la définition même du pouvoir hiérarchique dans toute la fonction publique, territoriale et hospitalière. Le premier degré et les instits que nous sommes (un dirlo, ça n’existe pas… air connu…) n’y échappent en rien. <br /> Est chef celui qui note…<br />  <br /> Je ne vois donc pas de quel mystérieux pouvoir hiérarchique, non rattaché à la notation, tu parles…<br />  <br /> « …aucune assurance d'un meilleur fonctionnement global de l'école… »<br /> C’est la critique que l’on peut adresser à l’avance à toute réforme, quelle qu’elle soit. <br /> J’ai entendu les mêmes propos sur la loi d’orientation de jospin, sur les programmes 2002, sur… Comment savoir à l’avance sans essayer ?<br /> Par contre, il y a quelques certitudes, sur l’existant :<br /> -         notre école publique est inégalitaire. Selon les communes, un gamin y disposera de 10, 15, voire 20 fois plus de financements municipaux qu’un autre élève, d’une autre commune, moins favorisée… C’est normal ?<br /> -         notre école publique est assujettie totalement au bon vouloir des maires et des élus locaux. Construction des écoles, carte scolaire, sectorisations, personnels, ATSEM, financements, entretien, Seveso et autres PPMS. Rien ne peut s’y faire sans l’aval du maire… C’est normal ?<br /> -         notre école publique est totalement assujettie aux désideratas de notre hiérarchie. Le ministre décide, le recteur y rajoute ses propres objectifs, l’IA y va de sa louche et l’IEN se croit obligé d’en rajouter une couche. Nous crevons donc au quotidien sous le flux incessant des enquêtes en tous genres, des paperasses inutiles et des mails à répondre en date limite d’hier…. C’est normal ?<br /> -         notre école publique n’a aucune autonomie de fonctionnement pour ajuster les programmes nationaux aux réalités de ses élèves et de son milieu. Là où les Projets d’Ecole offraient cet espace de liberté, ils ne sont plus que des listes d’items aux évaluations, auxquels nous devons « remédier » selon les doctes prescriptions de notre mammouth… C’est normal ?<br /> -         notre école publique perd, depuis des années, bataille sur bataille contre le privé. Là où les curés ont le fric, les moyens, l’autonomie, la souplesse de fonctionnement, on nous resserre sans cesse la bride et le licol… C’est normal ?<br />  <br /> Si tout cela est normal, continuons ainsi : on ne change pas une équipe qui perd, c’est bien connu.<br /> Mais, si comme certains parmi nous, on considère que l’Ecole Publique mérite plus et mieux, on en arrive à définir quelques axes à privilégier : liberté de fonctionnement des écoles, autonomie budgétaire, respect de l’indépendance pédagogique des équipes, existence réelle, administrative et juridique, des écoles, recherche d’un point d’équilibre entre mairies (financeurs) et état (service public d’éducation), etc…<br />  <br /> Tout cela ne passe certainement pas par les EPEP, même avec les progrès de la dernière mouture, mais ne peut pas se concevoir sans une réflexion sur le statut d’établissement public des écoles…<br />  <br /> Thierry fabre
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P
On peut très bien coupler un statut d'établissement, avec un directeur responsable du fonctionnement et avoir un Conseil des Maîtres Décisionnaire en matière pédagogique:- projet d'école, décisions de passages, orientations, choix des manuels en fonction des budgets ...Le directeur dans ce CM aurait un rôle de pilotage d'animateur et de représentation (ce qu'il est aujourd'hui sans que l'on veuille le reconnaître), un facilitateur du travail "ensemble".Oui, Pierrot, on peut tout imaginer. Ce que tu imagines, c'est très bien fait pour plaire à tout le monde. On a un directeur content d'être enfin reconnu (je souscris), on a des adjoints heureux de ne pas avoir de nouvel échelon hiérarchique (ils souscrivent)... Bref, tout va pour le mieux. Sauf qu'on n'a rien réglé du tout hormis la reconnaissance du directeur (ça n'est pas négligeable, je l'admets volontiers).Mais, Pierrot, penses-tu que l'objectif premier de tout gouvernement soit de faire un cadeau aux seuls directeurs ? Je ne le crois pas une seule seconde. A la limite, je veux bien lui accorder le crédit de croire que toute réforme est faite pour améliorer le fonctionnement de l'école et donc de lui permettre d'avoir de meilleurs résultats scolaires. Encore que je sois tenté de penser que la première vertu qu'y voit un ministre, c'est d'abord de rationaliser les dépenses, c'est à dire en langage clair de réaliser des économies. C'est dit en toutes lettres dans la proposition de loi. Mais bon, passons...Je ne vois pas un gouvernement quel qu'il soit créer un établissement sans faire du directeur un échelon hiérarchique (je ne parle pas de pouvoir de notation). Son but, s'il veut améliorer les résultats, c'est qu'il y ait un relais efficace dans l'école. C'est tout à fait inconcevable avec un directeur à la "mode Pierrot" (n'y vois qu'un raccourci et surtout rien de péjoratif).Je ne pense pas qu'un pouvoir (de droite comme de gauche) prenne la peine de créer un statut d'établissement sans vrai responsable - dans tous les domaines - à  sa tête. Dans ce cas, la seule conséquence pour la nation, c'est une dépense supplémentaire qui n'apporte aucune assurance d'un meilleur fonctionnement global de l'école.Pour toutes ces raisons, je ne pense pas qu'il soit réaliste d'y croire.
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D
On peut très bien coupler un statut d'établissement, avec un directeur responsable du fonctionnement et avoir un Conseil des Maîtres Décisionnaire en matière pédagogique:- projet d'école, décisions de passages, orientations, choix des manuels en fonction des budgets ...Le directeur dans ce CM aurait un rôle de pilotage d'animateur et de représentation (ce qu'il est aujourd'hui sans que l'on veuille le reconnaître), un facilitateur du travail "ensemble".Pierrot, je pourrai presque voter pour toi si tu rajoutais que l'établissement doit se limiter au groupe scolaire primaire(continuité des apprentissages mat/élem) car je persiste à penser qu'au delà(y compris en ville), il n'y a plus la proximité(pour les parents) ni la notion d'équipe(pour les enseignants).De plus j'imagine bien que si ce n'est pas un postulat de base, les dérives seraient rapides et nombreuses avec toujours les meilleures raisons du monde(voir les projets existants)...Anne-Marie, je vais mettre tes problèmes de compréhension de lecture sur le compte de la fatigue. Quel enseignant  et dirlo en particulier pourrait dire aujourd'hui que tout va bien dans le meilleur des mondes? Quant à demain avec l'accompagnement éducatif, c'est carrément du délire(pour le dirlo)...Néanmoins je ne peux que te conseiller de relire l'histoire des 'moutons de Panurge'...Dedel, je trouve plutôt sympa ce blog où divers avis s'expriment(chacun avec son style, y compris Ralbol). Mieux vaut celà que certains sites de la 'pensée unique'
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P
La nature des échanges dépendent beaucoup des positions défendues par les protagonistes.En cela, Densi n'est pas négatif et alimente ses commentaires d'arguments. Là, il me semble, que la vigueur des échanges ne reflète que l'intensité des convictions.Ce n'est pas le cas de Ralbol, qui n'y exprime que de la bile. C'est vrai que dans ce cas, l'agressivité prend l'espace laissée libre par la raison.Et puis il y a ceux qui se bornent à n'exprimer que la ligne officielle du syndicats auquel ils adhèrent (officielle, parce qu'au SNuipp il y a des courants avec des différences énormes, tel Ensemble).Je me permets de te classer dans cette catégorie, Dédel.-Contrairement à ce que tu prétends, et à ce que l'on te fais croire, les écoles seront dotées d'un statut juridique.> dans cette perspective il est fondamental que ce statut préserve (rende) à l'école sa mission essentielle de service public de proximité.C'est possible si, à l'intérieur de l'EN, on est enfin capable de devenir adulte et que l'on arrête de s'appuyer sur nos craintes pour conserver une école fantasmée qui s'effondre. On peut très bien coupler un statut d'établissement, avec un directeur responsable du fonctionnement et avoir un Conseil des Maîtres Décisionnaire en matière pédagogique:- projet d'école, décisions de passages, orientations, choix des manuels en fonction des budgets ...Le directeur dans ce CM aurait un rôle de pilotage d'animateur et de représentation (ce qu'il est aujourd'hui sans que l'on veuille le reconnaître), un facilitateur du travail "ensemble".Ce serait le moyen d'affirmer la compétence des enseignants dans le domaine pédagogique et cantonner le CA dans le fonctionnement et le passage d'informations.Dans le cadre d'un statut pour l'école, le directeur doit donc pouvoir rester un acteur pédagogique mais agirait sur les métiers des  enseignants et le métier des élèves, sur leurs conditions d’exercice.Ce n'est pas un rôle de "chef administratif" que l'on doit lui attribuer, mais, tout en lui conférant l'autorité nécessaire, lui donner les moyens d'assumer un métier fait de relations et d'organisations ayant pour substance le travail des élèves et des enseignants.une dernière chose Dédel:> on peut être pour ou contre un statut pour les écoles, mais dire que "ces discussions autour des EPEP à ouvert les yeux de beaucoup...", non.• quelles discussions?Peu de communication du MEN, 2 projet assez contradictoires et du cataclysmique, du surf sur des malaises réels des enseignants de l'exploitation des peurs de la part de syndicats qui cherchent à épingler une tête de ministre de plus à leur tableau de chasse.PS. J'écoutais Aschiéri, avant hier, et je me disais, que si le paysage politique bougeait(quinquennat,remaniement...), celui syndical était assez figé. On peut donner des leçons de démocratie....
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L
@Dedel,Tu fais une analyse un peu trop rapide et directive que je ne partage pas du tout :les collègues en reviennent de cette idée de statut. Ils ont maintenant conscience que c’était une « fausse bonne idée ». Les collègues que je rencontre ont tous besoin de cette reconnaissance du métier , un seul moyen , le Statut comme marqueur .Le projet d'EPEP tel que présenté par Darcos, ils n'en veulent pas , mais ils ne sont pas contre toute évolution, la principale étant qu'il faut en ce début de XXI ème siècle doter l'Ecole d'une personnalité morale et juridique qui puisse l' amener à plus d'autonomie dans les projets mis en oeuvre pour les enfants.L'Ecole reconnu comme " Etablissement " c'est reconnaître les responsabilités du Directeur, dans un cadre bien défini celui du statut d'établissement. A nous de définir ce cadre._ Je crois même que ça explique le regain d’intérêt pour les syndicats que nous avons constaté dernièrement.Pas d'amalgame entre Statut , EPEP et regain d'intérêt pour les syndicats...Les réactions actuelles des enseignants sont dues à tout un ensemble de paramètres, de politiques menées depuis plusieurs années et surtout à un élément en ce qui nous concerne que nous évoquons de manière récurrente : le manque de concertation entre le MEN et la Base, et la principale cause de ce décalage est que notre représentativité ( les syndicats) ne représente plus loin s'en faut les aspirations de la majorité des enseignants.Désaffection du syndicalisme , 8 à 10 % de la profession, oui , c'est surement une cause importante. Pourquoi une telle désaffection ? ... Trop de désillusions , possible , l'impression d'avoir glissé d'un syndicalisme de revendication à celui d'un syndicalisme de partenariat , possible aussi ...Ce qui est certain , c'est que petit à petit , de protocole signé en relevé de conclusions signé , en partage d'analyse de situation entre le MEN et syndicats, nous en sommes là !Une Ecole de la république dans laquelle nous ne nous reconnaissons plus.
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D
Je regrette que l’échange soit aussi vif entre Densi, Pierrot et Ralbol. Nous sommes tous des adultes et je pense qu’on peut discuter sereinement même si nous avons des divergences. <br /> Certains amalgames me semblent curieux :<br /> Densi : « Si tu considères que le pouvoir doit revenir aux écoles, pourquoi ne pas soutenir un CDM décisionnaire couplé à un statut pour le dirlo? »<br /> Réponse de Pierrot : « Sur le statut du directeur OK, bien entendu, mais sur le CMD, j'ai des réserves… je crois indispensable que, dans le cadre d'un statut juridique pour les écoles, le domaine pédagogique soit exclusivement traité à l'intérieur d'un CMD, avec information au CA. ».<br /> Non, ça ne me semble pas judicieux de coupler un statut (de directeur ou d’établissement) avec le contrôle des décisions par le CMD.<br /> Il ne serait pas cohérent d’avoir un directeur ayant une forme de pouvoir hiérarchique et en même temps soutenir l’idée que des décisions pourraient résulter d’une décision prise collectivement. C’est un attelage qui ne tiendrait pas la route très longtemps. Pour des raisons psychologiques avant tout.<br /> Il ne serait pas plus cohérent de travailler en collectif dans un EPEP. Parce que cette fois, le CM aurait des comptes à rendre au CA et ne serait plus CMD. Le CA serait incontournable qu’on le veuille ou non. Et ce quelle que soit la façon d’assurer la présidence : un maire ou un super directeur.<br /> J’en viens à me dire que toutes ces discussions autour de la création d’EPEP n’auront pas été vaines. Elles auront permis d’ouvrir les yeux à beaucoup de collègues directeurs qui s’étaient un peu vite enflammés pour la notion de statut du directeur sans bien savoir quelles en seraient les conséquences. Je le vois autour de moi et dans les retours qui sont de plus en plus nombreux : les collègues en reviennent de cette idée de statut. Ils ont maintenant conscience que c’était une « fausse bonne idée ». <br /> Je crois même que ça explique le regain d’intérêt pour les syndicats que nous avons constaté dernièrement.
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P
<br /> Moi, dans mon "petit" coin, avec mes commentaires truffés de fautes d'orthographe, je fais le jeu du pouvoir?<br /> Je n'ai pas à me justifier sur mes "accointances", c'est même de « l'intérieur » que je te dis que ta posture, elle, alimente le vote sécuritaire.<br />  <br /> J'entends bien tes conseils:<br /> - pas d'aventures = pas d’entreprise ni n’initiative.<br /> - discuter avec les collègues = c’est rassurant, mais loin de représenter les « gens ».<br />  <br /> Tu veux ni plus ni moins que je chausse tes œillères en me faisant croire qu’elles sont de gauche.<br />  <br /> Au contraire, l’écoute des autres (tous les autres) et la recherche de solutions plutôt que le conservatisme sont les postures de la gauche (en tous les cas, ce sont celles que j’ai adoptées lors de mes mandats…) <br />  <br /> Maintenant, en tant qu’enseignant, tu devrait mieux lire et avoir une vision historique de l’école de la République assez fine.<br /> L’école et la commune sont intimement associées, il n’y a pas d’indépendance de l’une par rapport à l’autre. Si tu te donnais la peine de lire ce rapport, tu t’apercevrais que la « municipalisation » elle existe aujourd’hui, parce que le contrat fort mais implicite qui les liait s’est déséquilibré au fur et à mesure que l’on a fragilisé l’école.<br />  <br /> Pour retrouver un équilibre viable pour TOUS (pas seulement en ne pensant qu’à ceux qui veulent qu’on leur laisse faire ce qu’ils veulent et tant pis pour l’ascenseur social…) il faut que le contrat soit explicite, passer par la loi (on est bien dans un pays de droit).<br />  <br /> Et puis, si vraiment tu ne supportes plus ton boulot, tes adjoints, tes élèves, tes parents d'élèves... personne ne te retient. Personne n'est indispensable. Personne n'est irremplaçable.  Qui en a Ras-le-bol, Ralbol ?<br />  <br />   Amen ?<br />  <br /> Tu pourrais me donner un exemple de travail en harmonie, en équipe, ENSEMBLE, sans un responsable désigné ?<br /> Un seul exemple !<br />  <br /> Pourtant des endroits où l’on travaille en équipe il y en a (presse, bâtiment, hôpital …)<br /> Un petit exemple SVP…<br />  <br /> Je vois bien que tu n’aimes pas lire, mais ce n’est pas très long et tellement juste.<br /> http://www.lemonde.fr/opinions/chronique/2008/12/09/mon-prof-fait-de-la-resistance_1128505_3232.html<br />
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R
En t'en prenant tous les jours aux syndicats, tu ne vois pas que tu fais le jeu du pouvoir, Pierrot ?A croire d'ailleurs que tu as des accointances côté UMP ! Laisse un peu les gens bosser comme ils en ont envie. Les dirlos de France et de Navarre ne t'ont pas demandé d'être leur porte-parole, que je sache.Ne sois pas aussi aventurier dans tes certitudes. Discute un peu avec tes collègues et tu te rendras vite compte qu'ils ne veulent pas passer sous la coupe des élus dans le cadre des EPEP. Tu te fais des illusions, Pierrot. Les gars ne te suivent pas.Et puis, si vraiment tu ne supportes plus ton boulot, tes adjoints, tes élèves, tes parents d'élèves... personne ne te retient. Personne n'est indispensable. Personne n'est irremplaçable.Si tu rêves d'un boulot où tu serais un vrai calife, c'est ailleurs que dans l'école que tu dois exercer tes compétences. Ici, la réussite des élèves commande qu'on travaille en harmonie, en équipe, ENSEMBLE.
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P
Densi, je ne confonds pas des élections et une enquête.Sur les élections je ne remets pas en cause la victoire et la représentativité obtenues par la FSU, je suis légaliste.Je remets en cause les extrapolations et les conclusions que certains tirent des résultats.(pour dire jusqu'où on peut aller: voir les résultats dans les IUFM, même victoire,même  représentativité avec quelque chose comme 70% d'abstention!) Sur le statut du directeur OK, bien entendu, mais sur le CMD, j'ai des réserves.> La principale c'est que tous les partenaires n'y sont pas représentés, et je ne vois pas à quel titre un règlement intérieur,  par exemple, ne serait pas examiner par les parents élus ou des membres de la municipalité.> ensuite parce que beaucoup de décisions ne concernent pas exclusivement le domaine pédagogique.• Par contre je crois indispensable que, dans le cadre d'un statut juridique pour les écoles, le domaine pédagogique soit exclusivement traité à l'intérieur d'un CMD, avec information au CA.  
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M
A lire Densi, on pourrait penser que tout va bien dans l’Education nationale. La réalité n’est malheureusement pas celle-là. On regorge d’enquêtes qui montrent les piètres résultats de notre système éducatif, tant sur le plan national qu’international.<br /> Le fonctionnement de l’école serait-il satisfaisant ? A en croire Densi, on peut penser que oui, puisqu’il souhaite ne rien changer. C’est une façon de voir les choses. Le hic, c’est que là aussi, la réalité plaide pour un vrai changement. Comment penser qu’il ne pourrait y avoir aucun lien entre le fonctionnement et les résultats.<br /> Les directeurs sont-ils satisfaits de leurs conditions de travail ? Selon Densi, on imagine que oui puisqu’il estime, là encore, que le statu quo est préférable à tout changement. Et sur quoi se fonde-t-il ? Sur les résultats obtenus par les syndicats les plus immobilistes. Certes, ils ont recueilli le plus de voix mais ce sont surtout des votes de protestation contre la politique gouvernementale plus qu’un vote d’adhésion aux syndicats.<br /> « La fonction de directeur d’école est aujourd’hui considérée comme peu attractive », souligne la Cour des Comptes. Comment Densi explique-t-il ce phénomène durable ? 3218 directions vacantes en septembre 2008… <br /> Continuons donc à foncer dans le mur, Densi…<br /> Anne-Marie
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V
Une société autogérée est une société où toutes les décisions sont prises par la collectivité qui est, chaque fois, concernée par l’objet de ces décisions. C’est-à-dire un système où ceux qui accomplissent une activité décident collectivement ce qu’ils ont à faire et comment le faire, dans les seules limites que leur trace leur coexistence avec d’autres unités collectives. Ainsi, des décisions qui concernent les travailleurs d’un atelier doivent être prises par les travailleurs de cet atelier ; celles qui concernent plusieurs ateliers à la fois, par l’ensemble des travailleurs concernés, ou par leurs délégués élus et révocables ; celles qui concernent toute l’entreprise, par tout le personnel de l’entreprise ; celles concernant un quartier, par les habitants du quartier ; et celles qui concernent toute la société, par la totalité des femmes et des hommes qui y vivent. <br /> Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil.Mais tout le monde il est responsable en cas de problème... ?
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D
Pierrot question exagération... Tes interprétations de chiffres sont marrrantes  : d'un côté 70% des voix représentent 1/3 des enseignants et de l'autre 1/6 des réponses de directeurs deviennent 93% de souhaits de statut/EPEP... Si tu considères que le pouvoir doit revenir aux écoles, pourquoi ne pas soutenir un CDM décisionnaire couplé à un statut pour le dirlo?
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V
Ce fut long, mais on l'a trouvé le dernier adepte de la société autogérée.Mais au fait, qu'est-ce qu'une société autogérée ? Comment ça fonctionne ?Réponse :<br /> Une société autogérée est une société où toutes les décisions sont prises par la collectivité qui est, chaque fois, concernée par l’objet de ces décisions. C’est-à-dire un système où ceux qui accomplissent une activité décident collectivement ce qu’ils ont à faire et comment le faire, dans les seules limites que leur trace leur coexistence avec d’autres unités collectives. Ainsi, des décisions qui concernent les travailleurs d’un atelier doivent être prises par les travailleurs de cet atelier ; celles qui concernent plusieurs ateliers à la fois, par l’ensemble des travailleurs concernés, ou par leurs délégués élus et révocables ; celles qui concernent toute l’entreprise, par tout le personnel de l’entreprise ; celles concernant un quartier, par les habitants du quartier ; et celles qui concernent toute la société, par la totalité des femmes et des hommes qui y vivent.<br /> Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. Tout le monde est responsable en cas de problème...
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P
Je ne te laisserai pas exagérer Densi.Nous discutions il n'y a pas si longtemps avec Cedelle (journaliste spé. éduc. au Monde) il nous trouve totalement anachronique, surpris de ne pas voir que nous foncions dans un mur et arrogants  de croire que nous avions un fonctionnement efficace, voire "modèle"...Le monde n'est pas diviser entre les méchants personnels d'encadrement et les gentils autogestionnaires. Et tu ne peux pas t'appuyer sur les élections professionnelles pour étayer ton analyse, car, en gros, 1/3 des enseignants font confiance à un syndicats contestataires pour défendre leur positions...1/3, même gros, ce n'est pas une majorité, quand, en plus, tu vois les écarts entre SUD et le SNUipp...De plus l'école ne nous appartient pas!Enfin, je ne connais aucune école "auto gérer", ça aussi c'est de la désinformation. Le choix n'est pas celui que tu exposes, mais de savoir si le pouvoir doit rester concentrer loin de l'école, où si on doit lui en redistribuer. Ensuite, la question n'est pas d'avoir un "chef" mais un pilote responsable. Ce rapport est intéressant à plusieurs titres.>d'abord parce qu'il cerne bien les contradictions actuelles et les mauvaises conditions d'exercice de notre métier.>combien l'école est aujourd'hui "municipalisée" et a intérêt à s'émanciper.> à aucun moment il est question de caporalisation, mais bien de cohérence:La fonction de directeur d’école est aujourd’hui considérée comme peu attractive alors qu’elle recouvre l’exercice d’une responsabilité essentielle pour le bon fonctionnement de l’école et constitue un lien indispensable permettant d’articuler les préoccupations pédagogiques qui sont de la compétence exclusive des enseignants et les questions administratives qui relèvent d’un domaine partagé avec les autorités communales.  
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D
Delphine: "Quand je raconte à des amis cadres dans le privé, la façon dont fonctionne l’école, ils ont quelques difficultés à me croire...Marrant de voir que l'on a les amis que l'on mérite : les miens trouvent celà  plutôt intéressant de voir des adultes qui sont capables de (j'exagère un peu) s'autogèrer au milieu de cette jungle hiérarchique et technocratique. Quand ils te parlent de leurs réunions hierarchiques  hebdomadaires(individuelles et collectives) de bilans d'objectifs, çà fait "rêver"... Encore une fois un encadrement de nos missions(statut non hiérarchique), oui, des EPEP non. Les syndicats ne font qu'exprimer ce que la base ressent et à voir les résultats, on serait tenter d' en déduire qu'une forte majorité d'enseignants pensent de même sur cette question.
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P
Dédel, je veux bien que l'on m'accuse de manquer d'objectivité, je veux bien que l'on me prête un tempérament trop réactif (je ferais bien de me relire avant de poster, ça me permettrait de corriger quelqes une de mes trop nombreuses fautes d'orthographe ), mais, comme dans les rencontres sportives, pour être bon, il faut du répondant en face...Jules Ferry s'y connaissait en "écoles" où avait-il un projet de société?Nous souffrons de ce genre d'amalgame et de laisser l'école à ceux qui disent la connaître. Et ce n'est pas parce que l'on est enseignant que l'on est un spécialiste du système:Savoir un peu est mieux que rien,mais le sage ne connaît vraiment que ce qu'il a vu en entier >Ce sur quoi les observateurs avertis du système sont d'accord, c'est sur la nécessité de doter l'école d'un statut juridique.offrir la "boîte à outils" en quelque sorte.Ce sur quoi ils divergent:  les outils à mettre dans cette boîte.Les syndicats contestataires, eux, refusent la boîte. Donc, pour la remplir les élus (normal dans un système démocratiques) cherchent ailleurs des partenaires, et s'ils n'en trouvent pas, ils prennent l'opinion publique à témoin et foncent tant qu'ils ont le vent en poupe... (Ce qu'a fait Darcos).Pour dire qu'il est démagogique de dire qu'un établissement public est une usine à gaz.On peut le craindre, mais il ne l'est pas à priori.À priori, c'est le moyen d'adapter l'école aux défis d'une société qui à drôlement changée depuis 1881.Je sauterai, par charité, le passage où tu dis que ces personnages sont en service commandé, grotesque venant de toi.Mais te rappellerai que la FCPE, entendu par la commission Thélot s'était prononcée pour le statut du directeur.Sur la "représentation syndicale" qui serait écartée de toute concertation sur le sujet.1- j'ai fait un petit calcul, qui vaut ce qui vaut:dans le primaire:• 341 000 inscrits> syndicats classés contestataires (SNUipp + FO + CGT + SUD) = 140 000 voix (grosso modo). De plus les syndicats (tous) ont bien été auditionnés par la commission parlementaire.Il n'est donc pas juste de dire que les syndicats ne sont pas consultés,  que la profession est majoritairement contre et qu'il n'y aurait que les "scientistes infuseés" qui se masturberait avec ce genre de rapport.C'est du mépris au mieux, du domaine de la jalousie au pire.On s'émeut à juste titre du devenir de 3000 RASED et on se fout de 3000 directrices & directeurs nommés d'office.Si ces directeurs s'agitent en disant "coucou on est là et on en bave!""coucou, svp, lisez tous les rapports, même les vôtres sur notre situation et tirez en des revendications claires"On nous traite de Caoral corporatiste. C'est aussi du mépris.Est-ce voué à l'échec?Là, mon opinion diverge de celle de D.E.L . Il n'y a qu'à voir comment le plus gros du paquet de réformes pour le primaire est passé.on peut envisager, sans grand risque de se tromper, que le prochain paquet passera, malheureusement, de la même façon.Car ce rapport n'est pas seulement un rapport de plus, c'est un rapport de mieux, qui participe à forger des convictions et à ébranler les murs que dressent les conservateurs de tous poils. Le soucis que je partage avec beaucoup d'entre vous, c'est de savoir quels outils on va nous mettre dans la boîte.C'est pour cela que j'apprécie le report du dépôt de la loi.Cela permet de peser sur le choix des outils.Mais je crains 2 choses:- le tempérament de Sarkozy qui peut très bien faire sortir les décrets sur l'expérimentation des EPEP  Darcos (première mouture), qui sont de vraies usines à gaz._ le blocage du SNUipp qui fera tourner le GVT vers d'autres partenaires (les Maires ont déjà demandé la présidence du CA, les principaux de collèges la direction d'un collège élargit à son bassin d'écoles...) 
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P
La Cour des Comptes se demande si la création d'EPEP est "est toujours d’actualité "... Eh non, cher M. Seguin ! C'est fini. On n'en parlera une prochaine fois... Lors de la prochaine campagne électorale. Puis on l'oubliera de nouveau et les pauvres directeurs attendront. Ils en ont l'habitude. <br />  <br /> Car, peut-être ne le savez-vous, M. Seguin, mais cette fois, oui, ça y est : M. Darcos a cédé... Comme les autres. Tous les ministres de l’éducation avant lui avaient connu les mêmes mésaventures. Après Allègre, Ferry, Fillon, Robien il faudra ajouter à la longue liste de ces ministres secoués par la rue Xavier Darcos. Le schéma est tellement simple. Une tentative de réforme de l’archaïque Education Nationale tout d’abord. Un début de contestation, ensuite. Et un retrait de la loi enfin. Xavier Darcos a lâché. Et pour faire un plus beau paquet, il renonce aussi à soutenir la proposition de loi portant création d’EPEP. Un beau cadeau de Noël pour les syndicats.<br />  <br /> Nicolas Sarkozy avait déclaré qu’il ne céderait pas. Lui qui aime à répéter lors des réunions avec les députés de la majorité, que ces prédécesseurs avaient tous reculé et que lui ne le ferait pas. Il a appliqué cette maxime lors de la réforme des régimes spéciaux. Là il semble avoir changé d’avis. Car il ne faut pas se leurrer c’est l’omni président qui a décrété ce report. En effet vendredi, Xavier Darcos a réaffirmé qu’il n’abandonnerait pas. Qu’il irait jusqu’au bout. Mais voilà le Président ordonne, le ministre exécute.<br />  <br /> La France est-elle réformable ? Cet évènement récent nous montre que non. Le troupeau des syndicats dicte la loi aux différents ministres avec comme armes ultimes les grèves et les manifestations. Nicolas Sarkozy avait dit il y a maintenant un an « Ce n’est pas la rue qui gouverne ». Mais elle a encore gagné.<br /> On a tendance à dire que la droite est conservatrice. Mais ce sont plutôt les syndicats qui le sont, arcboutés sur leurs petits privilèges criant au scandale quand un homme politique tente de réformer. Il faut se souvenir que les grandes lois de l’école ont été proposées par les syndicats. Or aujourd’hui, plus de proposition, seulement de la contestation.<br />  <br /> En tout cas une chose est sûre, contrairement à ce qu’il voulait laisser paraître, Monsieur Darcos est finalement un ministre comme les autres !
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D
Ralbol parlait de "pensée unique" à propos des EPEP. Franchement, en est-on si éloigné ?Tous ceux qui pondent des rapports ou de simples notes sur le sujet n'imaginent pas une seconde que l'école peut fonctionner mieux que maintenant et autrement qu'en créant ces usines à gaz. A leur décharge, faut dire qu'ils ne connaissent pas l'école. Le plus souvent, ils sont en service commandé. Ils savent que c'est dans l'air du temps et ne veulent pas aller à l'encontre.Ils manquent en fait d'imagination. Et comme ces beaux messieurs (excusez-moi, mesdames) ne daignent pas s'entourer des avis de ceux qui connaissent l'école... forcément, ils écrivent parfois des choses qui ne sont pas très pertinentes.Circonstance aggravante, ils ne contactent que très peu, voire jamais, les organisations syndicales pour s'imprégner de ce que ressentent les enseignants. Ce serait une façon de prendre la température du terrain et surtout, ça éviterait au ministre, s'il en tient compte, de ne pas se lancer dans des opérations qui se retournent ensuite contre lui et l'obligent à des reculs comme actuellement.On touche, là, la limite de l'intérêt de tous ces rapports qui sont concoctés par des hauts fonctionnaires qui croient connaître le fonctionnement de l'école mieux que ceux qui pratiquent le métier.Ce sont des gens de bonne foi, intelligents à n'en pas douter mais qui croient détenir la science infuse et qui se permettent de penser à la place des acteurs de terrain. C'est voué à l'échec et ce n'est pas surprenant que les rapports s'entassent sur des étagères poussiéreuses sans que les ministres s'en inspirent. Eux, plus politiques, connaissent le danger de tous ces rouages pas très démocratiques et ils ont raison de s'en méfier.
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F
Précisions : en écrivant hier, j'ai utilisé un vocabulaire inexact. En fait les "cours des comptes régionales" s'appellent "chambres régionales des comptes".Voilà qui m'apprendra à écrire moins vite...
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D
Voilà ce que dit Philippe Seguin, Premier Président à la Cour des Comptes, au journal Le Monde :« L'organisation de l'école primaire n'a pas changé depuis Jules Ferry : à l'Etat de définir les programmes et de recruter les enseignants, tandis que les mairies s'occupent des murs. Or tout a changé autour de cette organisation ».<br /> Tout a changé et pourtant, pour le directeur, le statut quo perdure. C’est inouï mais c’est comme ça. Quand je raconte à des amis cadres dans le privé la façon dont fonctionne l’école, ils ont quelques difficultés à me croire. Quand je leur dis que nous en sommes encore à devoir compter sur les fêtes, les tombolas, les ventes de gâteaux… pour améliorer l’ordinaire, ils sont bouche bée.<br /> Quand je leur dis qu’il n’existe aucun lien de hiérarchie entre la directrice que je suis et mes adjoints, ils me demandent comment faire fonctionner l’école si tous ne marchent pas dans la même direction…<br />  <br /> Je veux bien croire que tous ces rapports ne servent pas à grand-chose, d’ailleurs je le sais, mais je me dis qu’à force de répéter, d’écrire toujours les mêmes réalités, ces dernières finiront bien par s’imposer un jour. Je rêve sans doute mais je me dis qu’il n’est pas possible que tant de rapports, tant de personnages haut placés (à la Cour des Comptes, à l’IGEN…) prennent conscience de ce qu’il faudrait faire pour améliorer le fonctionnement de l’école et que ça ne se traduise pas dans la réalité.
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F
Un élément exact dans ce que dit Ralbol : il est exact que les rapports de la Cour des Comptes ou ceux des Cours des Comptes régionales n'ont souvent que le seul mérite de dénoncer et qu'ils sont rarement suivis d'effets.Combien de rapports mettant en lumière des scandales financiers, des dépenses exagérées, des gaspillages de deniers publics sont restés lettre morte ! Tout cela est connu et ces juges le regrettent amèrement. Mais c'est la triste réalité de leur travail, au demeurant souvent très fouillé, très précis et qui, hélas, n'intéresse que quelques journalistes et encore, l'espace de quelques jours...
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J
"le dirlo en capitaine d'industrie"Merci Ralbol ! enfin quelqu'un qui innove ! on avait jusqu'à présent tout lu ou du moins pensait-on : le petit chef, le DRH, le patron...Il nous manquait le "capitaine d'industrie"...J'aime beaucoup l'expression : elle fleure bon la France de l'avant et après-guerre (tu nous diras Ralbol laquelle en tentant de ne pas remonter trop loin dans l'histoire !)Au demeurant à cet archaïsme de ta...pensée, je vois un remède bien éloigné de ceux préconisés par Pierrot : un petit stage de remise sur pied en H. P. afin de t'éviter des émois et des énervements ainsi que des écarts de langage qui sont bien éloignés de la Raison !Profite de tes vacances pour y faire un tour et (éventuellement) reviens-nous en bonne forme !
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P
Passe à 3 cachets, tant pis, il en va de ta santé...Radubonnet, l'école n'appartient pas aux enseignants.Radelacasquette la pensée unique c'est toi qui l'exprime le mieuxRasduchapeau, la Cour des Comptes, on la cite souvent quand ses avis arrangent.Radubéret, tu le connais toi le chômdu? Et l'argument "ceux qui ne connaissent pas l'école", un sommet Raduképi, Darcos... Reiss...Allonge-toi et prends une tisane. 
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R
Mais c'est pas vrai !!! On n'a pas fini de payer des impôts !!! La cour des comptes... Elle en publie tous les mois des rapports qui ne servent à rien ! Voilà des gens grassement payés qui passent leur temps à écrire des rapports que personne ne lit parce que tout le monde s'en fout. Ils ne connaissent pas la crise, eux ! Pas de chômage en vue...Voilà un rapport où suinte la pensée unique : les EPEP ! La tarte à la crème du moment ! Personne n'en veut. Ils n'ont pas encore compris ? Décidément, y a que ceux qui ne connaissent pas l'école qui veulent transformer le dirlo en capitaine d'industrie, le petit doigt sur la couture du pantalon pour faire exécuter les ordres d'un CA ! Enième rapport sur le statut des dirlos... Ils n'en veulent pas les enseignants de ce "machin" !
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