Au cours de la précédente législature, 52 députés avaient manifesté leur approbation à la création d'un statut du directeur d'école. A l'issue du second tour des élections législatives, parmi ces députés, 41 ont été réélus. En voici la liste :
PC - 1
Bocquet Alain - Nord |
PS - 17
Adam Patricia - Finistère |
Boisserie Daniel - Haute-Vienne |
Bono Maxime - Charente-Maritime |
Darciaux Claude - Côte-d'Or |
Emmanuelli Henri - Landes |
Gaillard Geneviève - Deux-Sèvres |
Glavany Jean - Hautes-Pyrénées |
Imbert Françoise - Haute-Garonne |
Kucheida Jean-Pierre - Pas-de-Calais |
Lamy François - Essonne |
Lignières-Cassou Martine - Pyrénées-Atlantiques |
Mesquida Kléber - Hérault |
Paul Christian - Nièvre |
Peiro Germinal - Dordogne |
Roy Patrick - Nord |
Terrasse Pascal - Ardèche |
Viollet Jean-Claude - Charente |
UDF - Majorité Présidentielle - 3
Abelin Jean-Pierre - Vienne |
Lachaud Yvan - Gard |
Perruchot Nicolas - Loir-et-Cher |
UMP - 19
Birraux Claude - Haute-Savoie |
Blessig Emile - Bas-Rhin |
Garrigue Daniel - Dordogne |
Hamel Gérard - Eure-et-Loire |
Lecou Robert - Hérault |
Masdeu-Arus-Jacques - Yvelines |
Mathis Jean-Claude - Aube |
Mourrut Etienne - Gard |
Nesme Jean-Marc - Saône-et-Loire |
Perrut Bernard - Rhône |
Pons Josette - Var |
Raoult Eric - Seine-Saint-Denis |
Remiller Jacques - Isère |
Schreiner Bernard - Bas-Rhin |
Tabarot Michèle - Alpes-Maritimes |
Thomas Jean-Claude - Marne |
Vialatte Jean-Sébastien - Var |
Victoria René-Paul - Réunion |
Voisin Gérard - Saône-et-Loire |
Divers Droite - 1
Vanneste Christian - Nord |
Nous avons donc un socle de 41 députés favorables à notre action. Il nous reste à convaincre un maximum d'autres parlementaires à les rejoindre pour mieux nous soutenir...
Florilège d'âneries
Plusieurs collègues rapportent sur le site du GDID quelques "perles" d'organisations qui se veulent et se disent syndicales... Nous ne résistons pas à la tentation de vous les présenter et d'en ajouter de nouvelles... Histoire de rire un peu...
A l'unanimité du jury, la palme de la bêtise revient à la CGT éduc'action.
CGT éduc'action Drôme :
"La CGT Éduc'action Drôme revendique l'attribution d'un quart de décharge pour les directions jusqu'à cinq classes, une demi-décharge à partir de la sixième classe (à partir de la quatrième dans les écoles de type RPI). La question des directions totalement déchargées mérite qu'on s'y attarde. Est-il bien raisonnable qu'un directeur ne soit pas en face à face pédagogique ? Le directeur n'est pas un gestionnaire et ne fait pas partie du personnel administratif, c'est un enseignant. L'idée serait de limiter à 3/4 de décharge pour le directeur, le quart restant étant attribué à un adjoint de l'école ; ceci à partir de la dixième classe (septième pour les RPI)".
"Super directeur ? Non, merci !
La situation de la direction d'école se dégrade d'année en année. Proche des réalités du terrain, le directeur est un interlocuteur de proximité pour tous les partenaires de l'école. Les projets de super directeur sont toujours dans les cartons du ministère (sous la forme d'Établissements Publics d'Enseignement Primaire), projets que la CGT Éduc'action Drôme combat dès maintenant. Les conséquences peuvent être désastreuses en ce qui concerne la transformation de la fonction de directeur vers un statut hiérarchique ainsi que les dérives possibles sur l'attribution des moyens. Quelques éléments annonciateurs interpellent des enseignants du Premier Degré, sur le terrain. Ils assistent ici et là à des dérives des pratiques, à un glissement insidieux des rapports des adjoints avec le directeur. De nouvelles façons de procéder apparaissent, des directeurs managent, ils prennent des décisions seuls. Un changement dans le rôle du directeur est ressenti et ceci crée un malaise. L'approche démocratique fait partie de la culture des écoles. Rappelons que le Conseil des maîtres est souverain, il décide et le directeur est seulement l'exécutif de ces décisions". "Les directeurs ont besoin de moyens pour fonctionner. Les Emplois de Vie Scolaire attribués aux écoles ne pourront répondre à cette attente. Affecter des secrétaires pour épauler les directeurs peut-il être la meilleure des solutions ? Les directeurs sont-ils préparés et ont-ils vocation à manager du personnel administratif ou du personnel peu qualifié ? La demande des directeurs est simple : "attribuez nous du temps supplémentaire !". Les problèmes à traiter sont des problèmes de terrain. Il est difficile de les transférer sur le plan strict du secrétariat. Il n'est pas forcément facile non plus de déléguer leur résolution à une tierce personne". CGT éduc'action Isère : "On peut imaginer que déjà, certains directeurs et directrices jubilent à l'idée de pouvoir enfin se voir offrir les moyens de devenir de véritables chefs (...en attendant les EPEP et leurs super-directions!). On a de bonnes raisons de croire que les EVS qui refusent de rentrer dans le moule auront tôt fait de se prendre un zéro pointé (même s’il n’est pas encore prévu dans la grille…!). Rappelons à ce "syndicat" qui n'a recueilli que 2,02 % de voix (sur seulement 60,80 % de votants) la principale revendication exprimée par 93 % des directeurs dans la consultation IFOP / GDID : la reconnaissance institutionnelle de la fonction par un statut ! SUD Education n'est pas en reste... "Comme annoncé au rectorat mercredi 30 mai, les contrats des précaires de l’Education Nationale vont être reconduits jusqu’au 31 août 2008. N'oublions pas le SNUipp qui, à propos des Emplois Vie Scolaire, déclare : "Le Président de la République a annoncé le maintien des postes d’Emplois Vie Scolaire, chargés de l’aide à la scolarisation des élèves en situation de handicap et de l’aide à la direction et au fonctionnement de l’école". Pourquoi le SNUipp se sent-il obligé de compléter les citations officielles par une expression "maison" ?
Bref, la porte est ouverte au triomphe de la hiérarchisation, à l’individualisation des rapports de travail, à l’inégalité de traitement entre les collègues par la multiplication des statuts ..." (texte rendu public par un collègue sur le forum du GDID).
Les IEN contactent actuellement les écoles (par écrit ou par téléphone) sur l’emploi de personnels en contrat avenir (CAV). Les questions (la personne convient-elle? En souhaitez vous l'an prochain? Voulez-vous une autre personne?) sont posées au directeur de l’école.
SUD EDUCATION rappelle que la décision d’accepter ou non des personnels précaires relève du Conseil des Maîtres et non du simple choix du directeur".
Il va de soi que cette liste est non exhaustive tant la bêtise est sans limites... Heureusement, le ridicule ne tue pas !