Comment le conflit dormant depuis tant d’années a-t-il pu trouver une solution sous la forme d’un protocole après seulement 2 petites journées de négociation ?
Pourquoi le SNUipp et le SE-Unsa se sont-ils empressés d’indiquer aux médias qu’ils y trouvaient des « avancées » ?
Pourquoi Luc Bérille a-t-il déclaré le 12 avril (lendemain de négociation) sur Europe 1, au sujet des EVS : « Nos collègues sont prêts majoritairement à les accepter » avant même de consulter la profession ?
Pourquoi ces deux organisations syndicales n’ont-elles pas joué la transparence complète dans la publication des résultats de leurs pseudo consultations ?
Pourquoi le SE-Unsa s’est-il précipité pour signer ce texte sans même attendre la fin des vacances de Pâques ?
Pourquoi le SE-Unsa a-t-il cédé si rapidement aux injonctions de signer à la date fixée ?
Que n’a-t-il vu que le gouvernement était dans une situation de fragilité extrême juste après le retrait forcé du CPE et pendant la crise de Clearstream ?
Pourquoi s’est-il empressé de venir au secours du gouvernement en acceptant les quelques miettes jetées à ses pieds ?
Pourquoi cette volonté de mettre un terme au conflit alors que nous entrons en année électorale et qu’il devenait, de ce fait, intéressant de faire entendre notre voix et nos revendications ?
Est-il à ce point ignare, le SE-Unsa, qu’il ne sait pas encore que les périodes électorales sont propices à l’ouverture de débats ?
Y avait-il urgence absolue à trouver une si mauvaise solution immédiatement ?
Pourquoi les syndicats ont-ils poussé le ridicule à accepter une négociation sur la mise en place d’un vade mecum, la surenchère pour passer de 15 à 20 % d’augmentation sur une ISS misérable ?
Que veulent vraiment ces syndicats ? Ou plutôt que ne veulent-ils pas pour les directeurs ?
Pourquoi tant de mépris pour les directeurs ?
Que nous cache-t-on ?
Y aurait-il des accointances honteuses ?
Toutes ces questions, les directeurs se les posent encore !
Sur ce blog, nous avons répondu à la plupart d’entre elles. Il n’est que de relire nos analyses.