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Le statut de directeur d'école dans les projets présidentiels de 2012

 

Certains candidats ou partis évoquent le statut de l'école et de son directeur.

Qu'en disent-ils ?

 

Marine Le Pen
UMP
UMP & PS

Philippe Poutou 

 

La synthèse et les résultats de la consultation IFOP - GDID sont disponibles sur le site de l'Ifop à l'adresse suivante (cliquer sur le panneau ci-dessous) :

 

 

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25 juin 2007 1 25 /06 /juin /2007 22:42

Qu'est-ce que "Base élèves" ? 

Il s'agit d'un système d'information mis en oeuvre par le ministère de l'Éducation nationale pour aider à la gestion des élèves et au pilotage académique du premier degré. Les informations peuvent être partagées avec les communes et portent sur les effectifs d'élèves et les différentes caractéristiques des écoles maternelles et élémentaires.

Le système d'information envisagé comporte des bases de données partagées entre les différents acteurs : directeurs d'école, mairies, inspecteurs de circonscription, inspecteurs d'académie. Les données concernent les élèves et leurs parcours scolaires (base élèves) et les écoles maternelles et élémentaires (base écoles).

L'expérimentation de la "Base élèves 1er degré" a débuté le 13 décembre 2004 sur un échantillon d'écoles de cinq départements : Essonne, Gironde, Loir-et-Cher, Orne et Puy de Dôme.

Au cours de l'année 2005, d'autres départements ont également démarré l'expérimentation : Hautes-Alpes, Haute-Vienne, Marne, Savoie, Pyrénées-Orientales, Val-de-Marne, puis Alpes Maritimes, Loire, Meurthe et Moselle, Bas-Rhin, Haut-Rhin, Somme, Tarn, Territoire de Belfort, Vienne.

En 2006, se sont ajoutés tous les départements des académies de Toulouse et de Montpellier ainsi que : Bouches du Rhône, Calvados, Charente, Charente Maritime, Dordogne, Doubs, Drôme, Finistère, Haute-Savoie, Haute-Saône, Hauts-de-Seine, Ille-et-Vilaine, Indre, Indre-et-Loire, Loire Atlantique, Lot-et-Garonne, Maine-et-Loire, Manche, Moselle, Oise, Seine Saint-Denis, Seine Maritime, Yvelines.

L'accès aux données nominatives est réservé aux acteurs locaux (directeurs d'école, mairies, inspecteurs de circonscription et inspecteurs d'académie directeurs des services départementaux de l'Éducation nationale), selon des procédures sécurisées.

Les rectorats et l'administration centrale n'ont accès qu'aux données anonymées afin de permettre des suivis statistiques.

La polémique est née des risques liés au fichage centralisé du fait de certains renseignements : nationalité, date d'arrivée en France... Le ministère s'efforce de rassurer les utilisateurs sur le caractère inoffensif et confidentiel de ce fichier. Rien n'y fait : de nombreuses polémiques persistent.
 

Nous reproduisons l'article que publie la CNIL sur son site. Dans ce texte, la CNIL répond à un certain nombre d'interrogations quant à l'accès aux données de "Base élèves".

 

Que contiennent les fichiers d’élèves des écoles maternelles et élémentaires et qui peut y accéder ?

   

 

La CNIL est régulièrement interrogée sur les fichiers des élèves du 1er degré dits « base élèves » mis en œuvre par le Ministère de l’Education nationale. Elle revient donc sur les grandes lignes de ce dispositif.

 

En 2004, le Ministère de l’Education nationale a déclaré à la CNIL la mise en œuvre d’une application informatique à caractère personnel, dénommée "Base élèves 1er degré" pour laquelle un récépissé a été délivré. En effet, depuis la loi d’août 2004 ce type de dispositif n’est plus soumis à l’avis préalable de la CNIL. 

Ce système concerne tous les élèves des écoles maternelles et élémentaires, privées et publiques, y compris ceux recevant une instruction dispensée en dehors de l’école. Il a pour finalité la gestion administrative des élèves (inscription, admission, non fréquentation, répartition dans les classes, suivi des effectifs, suivi de la scolarité), le pilotage pédagogique, le suivi des parcours scolaires de la maternelle à l’entrée en 6ème et l’élaboration de statistiques académiques et nationales. L’inscription scolaire étant obligatoire pour les enfants jusqu’à 16 ans, les parents ne peuvent s’opposer à ce dispositif concernant leur enfant.

Un système identique de gestion et de pilotage, le traitement "Scolarité", existe depuis 1995 pour les élèves du second degré.

La mise en œuvre de la "Base élèves 1er degré" associe plusieurs acteurs, à savoir les directeurs d’écoles, les inspecteurs de l’éducation nationale, les inspecteurs d’académie et les maires, ces derniers étant chargés du contrôle de l’obligation scolaire et de la gestion des inscriptions.

Les maires sont donc habilités à accéder à des données concernant les d’enfants en âge scolaire résidant dans leur commune. Celles-ci sont relatives à l’identité de l'enfant (nom, prénoms, sexe, date et lieu de naissance, adresse) et à celle de son responsable légal (nom, prénom, adresse, téléphone, lien avec l’enfant). Ces informations ne sont pas nouvelles pour les mairies puisque depuis 1991, une norme simplifiée adoptée par la CNIL prévoit la collecte de ces catégories d’informations à leur bénéfice. En revanche, les données relatives à la nationalité, à l’année d’arrivée en France de l’enfant et aux coordonnées de l’employeur des parents ne sont pas transmises aux maires en raison de leur absence de pertinence au regard de leur missions en la matière.

A la lecture de la déclaration, la collecte de l’information sur la nationalité des élèves est destinée uniquement à l’élaboration de statistiques anonymes par le Ministère de l’Education nationale. La CNIL a cependant interrogé le Ministère sur les modalités exactes selon lesquelles cette information est exploitée ainsi que sur la nomenclature des nationalités utilisée.

S’agissant des élèves en difficulté, la déclaration du ministère précise que seuls le directeur de l’école d’affectation de l’élève, l’inspecteur d’académie chargé de circonscription et l’inspecteur d’académie, directeur des services départementaux de l’éducation nationale sont destinataires de l’indication relative à un besoin éducatif particulier des élèves tels que le bénéfice d’un dispositif d’accueil individualisé (PAI), d’assistance pédagogique à domicile (SAPAD) ou d’un dispositif RASED (réseau d’aide aux élèves en difficultés).

Concernant le suivi de la scolarité, seules les données factuelles du cursus scolaire de l’élève sont conservées (école, classe, niveau (9 niveaux), apprentissage suivis) et non les notes ou évaluations de l’élève. 

Le dossier déposé par le Ministère indique que la fiche de renseignements individuels adressée par le directeur d’école aux parents ou à la personne responsable de l’élève porte mention des dispositions de la loi informatique et libertés.

 Dernière modification : 22/06/07

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commentaires

P
ce doit être pratique pour les écoles qui n'ont pas doublé base élèves avec un fichier perso (faisant ainsi double travail)<br /> ce doit être pratique aussi en plein milieu des inscriptions pour beaucoup qui comme moi sont tardifs<br /> CHE
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J
Je viens d'effectuer un stage d'une semaine , étant nommée sur une direction d'école.<br /> "base élèves" était totalement indisponible pendant une semaine.  Pourquoi ? pour faire une réinitialisation de tous les mots de passe.<br /> Que faut-il en penser ? Quel incident a donné lieu à ce blocage général ?<br /> Il faut rester très vigilant.<br />  
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A
@ Elémentaire A. France  ac-versailles<br /> Ne vous méprenez pas sur le sens de l'article. Les explications concernant "Base élèves" sont fournies par le ministère de l'Education nationale. Nous les avons relevées pour donner une information la plus objective possible. <br /> Nous aurions probablement dû les placer entre guillemets pour éviter de mauvaises interprétations. Merci de votre intervention.<br /> OlivierAdministrateur
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E
Je voudrai savoir d'où vous sortez l'idée qu'une telle application puisse aider qui que  ce soit... <br />  <br /> Aucun directeur que vous défendez en tous cas...
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Z
Oh putaing, je suis décu. j'ai saisi: "snuipp états généraux" dans google: 49200 réponses. Ils l'utilisent à toutes les sauces pour n'importe quoi comme si c'était des mots magiques, incantatoires...<br /> Alors je dirais pour le snuipp hip hip ? Pas houra.
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P
Que B-É soulève...<br /> <br /> Oui, même sur la pointe des pieds, je reste petit :-(
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P
Je sais Fabien, je ne suis pas grand, mais c'est pas beau de se moquer.<br /> <br /> J'ai bien pris soin de commencer mon commentaire par:<br /> -Professionnellement.<br /> <br /> •Sur l'éthique (fichage, confidentialité...) je suis entièrement d'accord (je l'ai déjà dit) et c'est un combat que je mènerai bien au-delà notre (faisant) fonction, avec, je l'espère, une mobilisation qui dépassera le monde enseignant pour concerner tous les citoyens. (Un point à l'ordre du jour de mon dernier CE, et toi?)<br /> <br /> Professionnellement, donc<br /> •Que mon Administration cherche à avoir des chiffres fiables ne me choque pas. Je dirais même que c'est normal.<br /> <br /> •Qu'elle le fasse en me donnant un boulot supplémentaire sans contrepartie ne l'est pas, et cela s'inscrit dans la logique, la vision destructrice, de notre étrange (faisant) fonction,<br /> -PPMS, doublement des listes aux élections CE, modifications des relations avec les Parents (statut)... (lire le rapport DESCO).<br /> <br /> 1)-Il n'y a pas obligation à utiliser un fichier informatique.<br /> 2)-La saisie informatique ne va pas de soi, C'est un véritable boulot, long et fastidieux. Il y a des professionnels qui pourraient s'en charger. (secrétariats Mairies qui inscrivent, secrétaires IA...)<br /> 3)-B-É ne va pas nous dispenser d'entretenir un fichier interne...<br /> <br /> C'est bien un boulot supplémentaire que l'on demande au dirlo.<br /> Et, pour continuer dans le domaine du petit, on peut voir, derrière cela, le pourquoi de la signature de la circulaire du 18 Juin, tu sais celle qui prolonge de 6 mois les EVS-aide-à-la-direction...<br /> <br /> ...ce qui n’enlève rien aux problèmes éthiques que B-É soulèvent!<br /> Pierrot-qui-même-sur-la-pointe-des-pieds... ;-)<br />
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F
Pierre,<br /> L'essentiel n'est pas de savoir combien de temps ça va prendre pour saisir les renseignements. De toute façon, on le fait déjà avec nos logiciels (du commerce ou "maison"). Si tu commences à chercher la petite bête, on n'en finit plus. Y a quand même des choses plus importantes (fichage, confidentialité...) pour ne pas s'arrêter à ces petites querelles de temps consacré à la saisie. C'est petit !
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P
Professionnellement, c'est une question essentielle.
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Ã
la question est : qui va rentrer les données dans le nouveau logiciel ? sur quel temps ?
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K
Un système identique de gestion et de pilotage, le traitement "Scolarité", existe depuis 1995 pour les élèves du second degré. <br /> Qu'en disent les chefs d'établissement du secondaire ? Et leurs syndicats ? Se posent-ils les mêmes questions ? Le fichage pose-t-il des problèmes différents à l'école et au collège ou au lycée ?
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X
"les données relatives à la nationalité, à l’année d’arrivée en France de l’enfant et aux coordonnées de l’employeur des parents ne sont pas transmises aux maires en raison de leur absence de pertinence au regard de leur missions en la matière". <br /> C'est bien et même rassurant de le préciser. Mais comment s'assurer que les maires n'auront accès qu'à une partie des renseignements et pas au reste ? Existe-t-il un système de codage particulier ? <br /> Merci aux collègues qui utilisent déjà base élèves de nous renseigner.
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O
Texte qui me semble intéressant par sa clarté et sa pertinence. Réussira-t-il à rétablir la confiance à l'égard de ce logiciel ? C'est dès le début qu'il aurait fallu s'y opposer parce qu'il a été conçu, d'abord pour contrer la grève administrative qui bloquait l'enquête 19. Les syndicats ont raté le coche. Je crains qu'il ne soit trop tard maintenant.
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