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Le statut de directeur d'école dans les projets présidentiels de 2012

 

Certains candidats ou partis évoquent le statut de l'école et de son directeur.

Qu'en disent-ils ?

 

Marine Le Pen
UMP
UMP & PS

Philippe Poutou 

 

La synthèse et les résultats de la consultation IFOP - GDID sont disponibles sur le site de l'Ifop à l'adresse suivante (cliquer sur le panneau ci-dessous) :

 

 

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23 janvier 2007 2 23 /01 /janvier /2007 09:05

Le ministre a inscrit à l'ordre du jour du C.S.E. (Conseil Supérieur de l'Education) du 25 janvier l'examen du projet de décret autorisant des communes à créer des EPEP (Etablissements Publics d'Enseignement Primaire). 

Ces établissements publics du premier degré bénéficient de la personnalité morale et permettent "une gestion mutualisée des moyens destinés aux écoles".

Le conseil d'administration de l'EPEP sera composé pour moitié de représentants des communes. Les 50 % restant seront partagés entre enseignants et parents. Le directeur sera chargé d'exécuter les décisions du C.A.

 

Pour le ministère, "il s'agit d'une expérimentation qui vise à l'amélioration de l'offre éducative sur un territoire donné et à la gestion mutualisée des moyens. Elle devrait permettre de renforcer l'articulation entre les actions en temps scolaire et périscolaire et de coordonner les différentes politiques éducatives, notamment les dispositifs de réussite éducative".

 

Dans un communiqué commun, syndicats (SNUipp, SE-Unsa, Unsen-CGT, Sgen-CFDT) et parents (FCPE, PEEP et Unaf) manifestent leur opposition à ce texte. "Nos organisations sont favorables à une large reflexion sur l'organisation des écoles et de la fonction de directeur d'école. Pour autant, toute modification profonde du fonctionnement de l'école ne peut s'accomplir qu'après un large débat avec les enseignants, les parents, les élus et plus généralement l'ensemble des citoyens. En effet, c'est le lien entre l'école et la commune ou son quartier qui est remis en cause par ce projet de décret. L'absence de concertation sur ce point et la précipitation avec lesquelles le ministère procède pour un texte de cette importance nous amènent à demander solennellement de retirer ce point de l'ordre du jour du C.S.E.".

 

Le Conseil Supérieur de l'Education (C.S.E.)

 

Le Conseil Supérieur de l'Education est une instance consultative présidée par le ministre de l'Education nationale (ou son représentant).

Il est composé de 97 membres représentant les personnels du ministère, les parents d'élèves, les étudiants, les élèves des lycées, les collectivités territoriales, les associations complémentaires de l'enseignement public ainsi que les grands intérêts éducatifs, sociaux, économiques et culturels.

Le C.S.E. donne des avis sur les objectifs et le fonctionnement du service public de l'éducation. Il a un rôle consultatif pour toutes les questions d'intérêt national concernant l'enseignement et l'éducation et, en particulier, pour les réglements relatifs aux programmes, aux examens, à la délivrance des diplômes, à la scolarité.

Le C.S.E. est obligatoirement consulté sur tous les textes et les réformes qui régissent l'éducation. Il donne aussi des avis sur tous les textes concernant l'enseignement privé.

Son avis est simplement consultatif.

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commentaires

L
Si je comprends bien, la consultation du CSE, c'est une simple formalité. Juste pour montrer qu'on respecte les procédures. Qu'il donne ou non son aval, ne changera rien ! C'est comme si c'était fait !
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M
A part le communiqué commun, que vont faire les syndicats ? Quelle sera leur réaction ? Sont-ils, d'ailleurs, en mesure de réagir ? Ils sont dos au mur, maintenant !
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R
Essentiellement 3 raisons pour expliquer cette précipitation :<br /> 1)      la faiblesse de la représentation syndicale. Entre la politique de la chaise vide de certains et les contradictions des autres, le ministre a la partie facile.<br /> 2)      L’absence de propositions sérieuses de syndicats. Le ministre a bien pris conscience du hiatus qui divise la profession. Il a connaissance des résultats Ifop. Il sait que les syndicats ne représentent plus les directeurs. Il en profite avant que ne se recrée un semblant d’unité syndicale<br /> 3)      Le temps lui est compté. Dans 3 mois, élections et nouveau gouvernement. Il n’a aucune chance d’y figurer. Il n’a pas bonne presse à l’UMP. Et au sein de sa famille, l’UDF, sa rivalité avec Bayrou est bien connue. <br /> <br />  <br /> <br /> Tout le pousse à faire vite. Très vite. Comme il est obstiné…
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H
Message à Géraldine :<br /> On l'a retrouvé notre lutin...  S'il a chaussé ces bottes, c'est qu'il veut semer les syndicats... Il a une bonne avance sur eux...<br />
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G
Il a chaussé des bottes de sept lieues, notre ministre... Il va vite en besogne... Il ne perd pas de temps... Entre l'annonce de réunions de groupes de travail, la présentation du projet de décret et la mise à l'ordre du jour du CSE, il avance à marche forcée. Si vite que ç'en est louche... On voit qu'il veut absolument que tout soit réglé avant la fin de la législature et l'arrivée d'un nouveau gouvernement dont il ne sera pas...
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