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Le statut de directeur d'école dans les projets présidentiels de 2012

 

Certains candidats ou partis évoquent le statut de l'école et de son directeur.

Qu'en disent-ils ?

 

Marine Le Pen
UMP
UMP & PS

Philippe Poutou 

 

La synthèse et les résultats de la consultation IFOP - GDID sont disponibles sur le site de l'Ifop à l'adresse suivante (cliquer sur le panneau ci-dessous) :

 

 

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5 mars 2009 4 05 /03 /mars /2009 22:48


Revalorisation du pouvoir d’achat des fonctionnaires

 

 

Mardi 3 mars, Eric Woerth, ministre du budget et de la fonction publique a reçu les syndicats de la fonction publique.

Au cours de cette réunion, le ministre a fait état d'une augmentation du pouvoir d'achat des fonctionnaires, a proposé d'étendre la rémunération au mérite et a maintenu ses objectifs en terme d'emploi.

« Le pouvoir d'achat des fonctionnaires augmentera probablement assez fortement en 2009 : malgré une inflation basse (+ 0,4%), nous proposons toujours de revaloriser le point d'indice de 0,8 % (+ 0,5% en juillet et + 0,3 % en octobre). En plus de cela, nous allons verser 513 millions d'euros de mesures catégorielles et consacrer, comme chaque année, 1,6 milliard aux progressions automatiques de carrière. »

 

Il a également déclaré vouloir étendre la rémunération au mérite.

«  Nous avons créé chez les 25 000 attachés une prime de fonction et de résultats, liée aux caractéristiques du poste et à l'engagement personnel.

Nous allons aller plus loin. Je pense qu'il faut l'étendre à tous les agents de catégorie A, hors enseignants, et à une petite partie des B. »

 

Eric Woerth a également confirmé la règle du non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite.

« C'est toujours notre objectif. Nous n'allons pas remplacer 30 600 départs cette année et poursuivrons en 2010 dans la même direction, sachant que l'éducation nationale en est à 35 % de départs non remplacés, qu'il n'y aura pas d'emplois supprimés en 2010 et 2011 dans l'enseignement supérieur, mais que d'autres ministères avancent plus vite.

Les syndicats nous demandent de renoncer à ces suppressions de postes, à tout le moins de les geler. Mais substituer de l'emploi public à un emploi privé défaillant n'est pas une réponse adaptée à la crise et nous interdirait d'assainir nos comptes publics. Aucun plan de relance en Europe n'y a recours. »

 

Les syndicats ont jugé les propositions du gouvernement nettement insuffisantes et ont maintenu la journée d’action du 19 mars.

CIRCULAIRE concernant les RASED

 

Objet : Missions des maîtres spécialisés affectés à un RASED exerçant leurs missions dans une ou deux écoles

 

Dans le premier degré, le traitement de la difficulté scolaire et la lutte contre l’échec scolaire constituent un des objectifs prioritaires du ministère de l’éducation nationale. Pour atteindre cet objectif, nous disposons désormais d’un dispositif complet qui, de l’organisation de la différenciation pédagogie au sein de la classe à l’action des centres spécialisés (centre d’action médico-sociale précoce, centres médico-psycho-pédagogiques, centres médico-pédagogiques), permet la prise en charge de tous les types de difficultés.

 

L’institution de l’aide personnalisée à la rentrée 2008, offre aux maîtres de nouvelles possibilités pour traiter eux-mêmes, en prolongement de la classe, un certain nombre de difficultés d’apprentissage qu’ils ne pouvaient auparavant prendre en charge efficacement. Les stages de remise à niveau pendant les vacances scolaires complètent par ailleurs le dispositif.

 

Ainsi, est-il apparu nécessaire d’adapter le fonctionnement du dispositif existant des réseaux d’aide spécialisée aux élèves en difficulté (RASED), afin de mieux utiliser le potentiel des maîtres spécialisés dont la finalité est la prise en charge de la grande difficulté scolaire quand celle-ci s’avère durable. Il s’agit, en effet, de garantir la complémentarité entre l’aide personnalisée et l’aide spécialisée, certains élèves relevant successivement, voire concomitamment, des deux dispositifs. Il est donc impératif que ces derniers s’articulent parfaitement.

 

Dès la rentrée 2009, 1 500 maîtres des RASED, titulaires de l’option E ou G du CAPSAIS-CAPA-SH, seront affectés, en tant que maîtres surnuméraires, sur un poste spécialisé pour exercer leurs missions dans une ou deux écoles concentrant un niveau nombre élevé d’élèves en difficulté relevant de l’aide personnalisée et/ou de l’aide spécialisée.

 

Ces maîtres spécialisés apporteront leur expertise à l’équipe enseignante de l’école, dans le cadre des cycles. Ils seront le lien privilégié avec les membres du RASED ayant une autre spécialité, notamment dans le cadre du temps consacré à la coordination et à la synthèse.

 

Conformément à leur mission, ils peuvent être présents dans la classe, au moment des activités collectives, afin de pouvoir observer les élèves en difficulté lors de tâches scolaires et leur apporter une aide adaptée. Ils contribuent en tant que de besoin à l’aide personnalisée ainsi qu’à la définition des programmes personnalisés de réussite éducative. Ils peuvent également prendre en charge individuellement un élève ou animer au sein de l’école des groupes d’aide spécialisée.

 

La diversité des modes d’intervention de ces maîtres spécialisés doit être adaptée aux élèves qui en ont besoin. Toujours rattachés au réseau d’aide spécialisé, ils sont également membres à part entière de l’équipe enseignante de l’école ou des écoles dans lesquelles ils exercent leurs missions.

 

Les inspecteurs de l’éducation nationale veilleront, dans le cadre du pilotage du RASED, à ce que les missions confiées à ces maîtres spécialisés s’inscrivent dans une durée compatible avec les besoins constatés afin de garantir leur pleine efficacité conformément aux présentes orientations. Les modalités de mise en œuvre de ces aides spécialisées devront être inscrites explicitement dans le projet d’école.

 

 

 

SMA

 

Xavier Darcos dialogue avec les maires

 

"Le ministre est conscient de la nécessité de reprendre les textes d'application en fonction des particularités et de la taille des communes". Selon l'AFP la première réunion du "Comité de suivi de la bonne application de  la loi" a été consensuelle. Elle réunissait, outre le ministre et les rapporteurs de la loi, les principales associations de maires : (AMF, AMGVF, FMVM, AMRF, ANEM.

 

Le communiqué ministériel se borne à déclarer que "le ministre de l’Education nationale a présenté les dispositions prises par les inspecteurs d’académies pour aider les  communes à mettre en œuvre ce nouveau droit pour les familles et notamment améliorer la prévisibilité du nombre d’enfants à accueillir et aider à constituer la liste des personnes susceptibles d’intervenir pour accueillir les enfants les jours de grève".

 

La dépêche AFP mentionne que les associations d'élus ont demandé l'arrêt des recours contre les maires qui n'appliquent pas le service minimum d'accueil.

 

On sait que la mise en application du SMA pose d'importants problèmes aux municipalités. L'AMF, l'AMRF notamment ont jugé le texte inapplicable en l'état. La moitié des communes ne réussiraient pas à le mettre en place. Un récent sondage a également montré le peu d'intérêt des parents pour ce dispositif. Le 28 novembre 2008, Nicolas Sarkozy avait admis la difficulté d'installer le SMA dans les communes rurales.

 

SMA : Une proposition de loi veut imposer aux directeurs d'école l'accueil des élèves

 

Reprenant la proposition faite par N. Sarkozy le 7 novembre, le sénateur Y. Collin (RDSE) a déposé une proposition de loi qui exempte les communes de moins de 2 000 habitants de l'obligation de mettre en place le Service Minimum d'Accueil dans les écoles primaires. Mais les sénateurs RDSE (M Charasse, JP Chevènement) vont plus loin que le ministre en créant une obligation de service pour les directeurs d'école identique à celle qui existe pour les chefs d'établissement du secondaire. "L'obligation de service d'accueil… n'est opposable dans les autres communes que sous réserve du respect, par le directeur de chaque établissement ou celui qui le remplace, de ses obligations de service en ce qui concerne l'accueil des élèves"

 

PROPOSITION DE LOI

 

visant à exclure les communes de moins de 2 000 habitants du dispositif de service d'accueil des élèves d'écoles maternelles et élémentaires,

 

PRÉSENTÉE

Par MM. Yvon COLLIN, Michel CHARASSE, Mme Anne-Marie ESCOFFIER, MM. Nicolas ALFONSI, Jean-Michel BAYLET, Jean-Pierre CHEVÈNEMENT, François FORTASSIN, Mme Nathalie GOULET, MM. Daniel MARSIN, Jacques MÉZARD, Jean MILHAU, Aymeri de MONTESQUIOU, Jean-Pierre PLANCADE, Robert TROPEANO et Raymond VALL, Sénateurs

 

 

 

PROPOSITION DE LOI

 

Article unique

 

L'article L. 133-3 du code de l'éducation est complété par deux alinéas ainsi rédigés :

 

« L'obligation de service d'accueil n'est pas opposable aux communes de moins de 2 000 habitants.

 

« En outre, elle n'est opposable dans les autres communes que sous réserve du respect, par le directeur de chaque établissement ou celui qui le remplace, de ses obligations de service en ce qui concerne l'accueil des élèves. »

 

 

Directeurs d’école

 

Rien à signaler ! Ni statut en vue, ni mise en place des EPEP… C’est le statu quo !

 

Comme nous l’avons écrit à maintes reprises, plus aucune réforme structurelle ne sera entreprise dans l’Education nationale d’ici la fin du quinquennat. Il est hors de question, pour le gouvernement, d’affronter les syndicats sur des sujets sensibles touchant au statut des personnels. La seule « incartade » concernera les suppressions de postes. Plus que jamais, la RGPP, l’état des finances et la dette publique contraindront le pouvoir à ne pas reculer sur les décisions annoncées l’an dernier.

 

Pour le reste, il suffit de lire les propos prêtés au chef de l’Etat et relatés par le Canard Enchaîné pour se convaincre qu’en ces temps difficiles pour l’exécutif, les ministres sont priés de se « chiraquiser » et d’attendre des jours meilleurs…

 

« Je ne veux plus voir les enseignants, les chercheurs et les étudiants dans la rue ! Fini le projet de décret. Fini aussi la suppression des IUFM. Vous me réglez ça. Vous vous couchez. (…) S’il le faut, vous n’avez qu’à faire rédiger les textes par les syndicats, mais qu’on passe à autre chose ! On a bien assez de problèmes comme ça. De toute façon, ce n’étaient que des projets de merde. »

Le poète en herbe caché derrière cette tirade n’est autre que Nicolas Sarkozy. C’est en tout cas ce que prétend Le Canard Enchaîné dans son édition du 4 mars. Il aurait prononcé cette homélie ce week-end, devant ses très inspirés conseillers « éducation ».

 

Les directeurs attendront, eux aussi, des jours meilleurs…

 

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commentaires

D
@ Che"Pour revenir aux Rased, on a tout perdu en fait.. "Je partage beaucoup de ce que tu dis sur l'aide personnalisée. Mais je ne peux te laisser dire qu'on a tout perdu. Tu aurais pu le dire si effectivement les 3000 postes avaient été perdus. On en a récupéré la moitié. Insuffisant, je le concède mais peut-être qu'en étant encore plus nombreux...Rejoins-nous. On a besoin de gars comme toi. On a besoin de gens prêts à en découdre pour améliorer le système. "Donc la bagarre doit perdurer, elle doit même se radicaliser car ce GVT ne comprend que le rapport de force. On en a des exemples chaque jour, universités, guadeloupe, lycéens"Tu as cent fois raison. Je pense que tu serais plus utile dans une organisation syndicale. On ne peut pas lutter seul.
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H
@ Théo62 :Aucune jalousie de ma part, mais un pur constat (possible ! mais non pas souhaitable) sur une réalité qui risque de s'installer...(songeons à la "différenciation" installée entre instituteurs et Professeurs des Écoles...)"Les membres du Rased ont une fonction particulière. Moi, ça ne me gêne pas qu'ils aient un traitement spécifique dans certaines règles qui régissent leur carrière"...Ta remarque me fait penser à une autre catégorie de personnel qui a une autre "fonction" particulière et que l'on ne voit guère...évoluer !Mais ce(et ceux)-là ne te gêne peut-être guère ?
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P
@ Olivier.Bien pris note, et je n'ai envisagé mon commentaire plus comme un complément qu'une différence d'analyse. Je me suis toujours refusé d'appeler "réforme" les bouleversements opérés dans le primaire par Darcos.Manque de vision, d'ampleur, de concertation surtout et d'adhesion... Mais qui ont déboulé quand même dans nos écoles.- le cri poussif de victoire de Dédel, dans ce contexte est désolant.Mais ce n'est que le résultat de rapports sociaux basés uniquement sur la confrontation:> Darcos est passé en force jusqu'à la mobilisation lycéenne.> les Syndicats, comme les politiques, ont besoin de dire leurs victoires, qu'importe la réalité du terrain... C'est leur épicerie qu'ils défendent par de la com.Par contre, je persiste dans mon espoir de voir une vraie réforme aboutir... Justement parce que notre économie nous obligera à changer sans utiliser les vieilles recettes...PS:Tu as oublié qu'il avait mandaté trois députés godillots pour présenter un texte à l'Assemblée ?> je trouve cette phrase insultante à plusieurs titres.• D'abord il est certain que ces 3 députés ne sont pas mandatés, ils sont plutôt freinés.• Ensuite, ils sont des élus de la République, au suffrage direct, qui remettront bientôt leur mandat en jeu devant les citoyens...Risque peu (pas) partagé dans l'univers syndical.• Enfin, si eux sont des élus godillots, comment te qualifierais-tu? 
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D
@ Pouk  (commentaire 4)"On aimerait que les 3 syndicats que tu cites manifestent autant d'ardeur pour améliorer le sort de la direction qu'ils l'ont fait, selon toi, pour les Rased."Tu as la mémoire défaillante, cher collègue.Tu as déjà oublié que Darcos avait l'intention de mettre en place les EPEP. Il avait même annoncé que ce serait pour cette année. Tu as oublié qu'il avait mandaté trois députés godillots pour présenter un texte à l'Assemblée ?Tu as aussi oublié qu'il avait prévu 500 postes administratifs assuré qu'il était de faire passer la réforme ?Tu sais que Darcozy a déclaré que ce n'était "plus d'actualité" et que ses copains députés ont prétexté un surcroît de travail à l'Assemblée pour expliquer que le texte serait étudié en février - mars... avant de reconnaître que c'était passé à la trappe.Tu sais aussi que le gouvernement a retiré les 500 postes administratifs prévus au budget, signe qu'il a renoncé à tout projet d'EPEP cette année.Et comment expliques-tu ce revirement ? Il aurait réfléchi et se serait convaincu que ce n'était finalement pas une bonne réforme ?Non, Pouk, en fait, maintenant je suis sûr que ça te revient à l'esprit : c'est le résultat des luttes syndicales. Les grèves et les manifestations massives ont eu raison de notre ministre. Dis-toi bien que par cette action, nous avons simplement retiré une fameuse épine du pied des directeurs.Ils allaient être les otages du Conseil d'Administration des EPEP. Les luttes syndicales les ont "libérés" à temps.Et selon toi, les syndicats n'auraient rien fait pour les directeurs ? Cette façon de faire n'est-elle pas une des meilleures preuves que nous luttons pour tous, y compris pour les directeurs quand leurs intérêts sont malmenés ?
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L
Précisions suite à l’intervention de Pierrot en commentaire 5<br />  <br /> «Je continue à penser qu'il est illusoire de croire que plus rien ne va se passer dans l'EN »<br />  <br /> Nous partageons évidemment cette réflexion. Simplement, lorsque nous écrivons en conclusion de notre article : « Rien à signaler ! Ni statut en vue, ni mise en place des EPEP… C’est le statu quo ! », cette remarque s’applique à la direction d’école et uniquement à elle.<br />  <br /> Par la suite, lorsque nous disons « Comme nous l’avons écrit à maintes reprises, plus aucune réforme structurelle ne sera entreprise dans l’Education nationale d’ici la fin du quinquennat » nous ne faisons que reprendre le constat de nombreux observateurs qui font le distinguo entre « réformes de structure » et « réformes d’aménagement » de l’école.<br />  <br /> Bien sûr, nous partageons la réflexion de Pierrot : des « mesures » continueront de pleuvoir sur l’Education nationale. Mais ce ne seront que des « mesures comptables » et non des réformes. <br /> A commencer par les suppressions de postes imposées par la RGPP et l’état des finances de notre pays. Nous pensons que nous aurons droit aussi à quelques « aménagements » de la semaine scolaire : classe le mercredi, modification des horaires de l’aide personnalisée… <br /> Mais tout cela suffit-il à constituer une réforme ambitieuse ?<br />  <br /> Nous aurons prochainement l’occasion d’y revenir en détail.
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L
Précisions suite à l’intervention de Pierrot en commentaire 5<br />  <br /> «Je continue à penser qu'il est illusoire de croire que plus rien ne va se passer dans l'EN »<br />  <br /> Nous partageons évidemment cette réflexion. Simplement, lorsque nous écrivons en conclusion de notre article : « Rien à signaler ! Ni statut en vue, ni mise en place des EPEP… C’est le statu quo ! », cette remarque s’applique à la direction d’école et uniquement à elle.<br />  <br /> Par la suite, lorsque nous disons « Comme nous l’avons écrit à maintes reprises, plus aucune réforme structurelle ne sera entreprise dans l’Education nationale d’ici la fin du quinquennat » nous ne faisons que reprendre le constat de nombreux observateurs qui font le distinguo entre « réformes de structure » et « réformes d’aménagement » de l’école.<br />  <br /> Par réforme de structure, nous entendons ce qui modifie en profondeur et durablement le fonctionnement de l’école. Pour ne prendre qu’un  exemple, dans le 1er degré, ce serait le cas des EPEP…<br /> Par réforme d’aménagement, il faut comprendre ce qui touche à la refonte des programmes, à la modification de la semaine scolaire…<br />  <br /> On peut noter que toutes les réformes accomplies ou en voie de l’être ne sont guidées que par une approche comptable plutôt que pédagogique. Cette approche comptable est en fait dictée par l’Europe qui oblige tous ses membres à mettre en place la RGPP (relire nos nombreux articles traitant de ce thème). Et c’est là qu’il faut chercher le côté néfaste de la plupart des réformes mises en place.  <br />  <br /> Sensée dégager 5 milliards d'économie dans le budget de l'Etat, la RGPP a lié impératif budgétaire, conservatisme éducatif et précipitation. Sous prétexte d'efficacité, le gouvernement a officiellement lié les réformes de structure qu'il envisage (organisation des enseignements et des filières, métier d'enseignant) à la défense d'un programme pédagogique traditionaliste (le recentrage de l’école sur les apprentissages fondamentaux).<br />  <br /> Beaucoup pensaient que la nécessité de dégager des économies allait enfin amener de la raison et imposer des réformes de structure attendues depuis longtemps. La crise budgétaire pose les questions de l'efficacité de l'Ecole. D'une nécessaire refonte des programmes, des filières et des horaires, on pouvait espérer que le ministre saurait dégager des moyens pour se doter des outils d'encadrement et d'animation proches du terrain qui font défaut dans le système français. Enfin la même crise pouvait pousser à redéfinir le métier d'enseignant en lui redonnant toute sa dimension éducatrice et formatrice. <br />  <br /> Au-delà des annonces sur l’organisation de la scolarité, la réforme Darcos était plus une réforme de comptable que d’Etat et, en ce sens, elle ne pouvait que manquer de souffle et d’ambition.<br />  <br />
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L
Précisions suite à l’intervention de Pierrot en commentaire 5<br />  <br /> «Je continue à penser qu'il est illusoire de croire que plus rien ne va se passer dans l'EN »<br />  <br /> Nous partageons évidemment cette réflexion. Simplement, lorsque nous écrivons en conclusion de notre article : « Rien à signaler ! Ni statut en vue, ni mise en place des EPEP… C’est le statu quo ! », cette remarque s’applique à la direction d’école et uniquement à elle.<br />  <br /> Par la suite, lorsque nous disons « Comme nous l’avons écrit à maintes reprises, plus aucune réforme structurelle ne sera entreprise dans l’Education nationale d’ici la fin du quinquennat » nous ne faisons que reprendre le constat de nombreux observateurs qui font le distinguo entre « réformes de structure » et « réformes d’aménagement » de l’école.<br />  <br /> Par réforme de structure, nous entendons ce qui modifie en profondeur et durablement le fonctionnement de l’école. Pour ne prendre qu’un  exemple, dans le 1er degré, ce serait le cas des EPEP…<br /> Par réforme d’aménagement, il faut comprendre ce qui touche à la refonte des programmes, à la modification de la semaine scolaire…<br /> Même si les secondes réformes ont une incidence (en bien ou en mal) sur le travail des enseignants, elles n’engendrent une modification majeure ni du fonctionnement de l’école, ni du statut de ses personnels.<br />  <br /> On peut noter que toutes les réformes accomplies ou en voie de l’être ne sont guidées que par une approche comptable plutôt que pédagogique. Cette approche comptable est en fait dictée par l’Europe qui oblige tous ses membres à mettre en place la RGPP (relire nos nombreux articles traitant de ce thème). Et c’est là qu’il faut chercher le côté néfaste de la plupart des réformes mises en place.  <br />  <br /> Sensée dégager 5 milliards d'économie dans le budget de l'Etat, la RGPP a lié impératif budgétaire, conservatisme éducatif et précipitation. Sous prétexte d'efficacité, le gouvernement a officiellement lié les réformes de structure qu'il envisage (organisation des enseignements et des filières, métier d'enseignant) à la défense d'un programme pédagogique traditionaliste (le recentrage de l’école sur les apprentissages fondamentaux).<br />  <br /> Beaucoup pensaient que la nécessité de dégager des économies allait enfin amener de la raison et imposer des réformes de structure attendues depuis longtemps. La crise budgétaire pose les questions de l'efficacité de l'Ecole. D'une nécessaire refonte des programmes, des filières et des horaires, on pouvait espérer que le ministre saurait dégager des moyens pour se doter des outils d'encadrement et d'animation proches du terrain qui font défaut dans le système français. Enfin la même crise pouvait pousser à redéfinir le métier d'enseignant en lui redonnant toute sa dimension éducatrice et formatrice. <br />  <br /> Au-delà des annonces sur l’organisation de la scolarité, la réforme D
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L
Précisions suite à l’intervention de Pierrot en commentaire 5<br />  <br /> «Je continue à penser qu'il est illusoire de croire que plus rien ne va se passer dans l'EN »<br />  <br /> Nous partageons évidemment cette réflexion. Simplement, lorsque nous écrivons en conclusion de notre article : « Rien à signaler ! Ni statut en vue, ni mise en place des EPEP… C’est le statu quo ! », cette remarque s’applique à la direction d’école et uniquement à elle.<br />  <br /> Par la suite, lorsque nous disons « Comme nous l’avons écrit à maintes reprises, plus aucune réforme structurelle ne sera entreprise dans l’Education nationale d’ici la fin du quinquennat » nous ne faisons que reprendre le constat de nombreux observateurs qui font le distinguo entre « réformes de structure » et « réformes d’aménagement » de l’école.<br />  <br /> Par réforme de structure, nous entendons ce qui modifie en profondeur et durablement le fonctionnement de l’école. Pour ne prendre qu’un  exemple, dans le 1er degré, ce serait le cas des EPEP…<br /> Par réforme d’aménagement, il faut comprendre ce qui touche à la refonte des programmes, à la modification de la semaine scolaire…<br /> Même si les secondes réformes ont une incidence (en bien ou en mal) sur le travail des enseignants, elles n’engendrent une modification majeure ni du fonctionnement de l’école, ni du statut de ses personnels.<br />  <br /> On peut noter que toutes les réformes accomplies ou en voie de l’être ne sont guidées que par une approche comptable plutôt que pédagogique. Cette approche comptable est en fait dictée par l’Europe qui oblige tous ses membres à mettre en place la RGPP (relire nos nombreux articles traitant de ce thème). Et c’est là qu’il faut chercher le côté néfaste de la plupart des réformes mises en place.  <br />  <br /> Sensée dégager 5 milliards d'économie dans le budget de l'Etat, la RGPP a lié impératif budgétaire, conservatisme éducatif et précipitation. Sous prétexte d'efficacité, le gouvernement a officiellement lié les réformes de structure qu'il envisage (organisation des enseignements et des filières, métier d'enseignant) à la défense d'un programme pédagogique traditionaliste (le recentrage de l’école sur les apprentissages fondamentaux).<br />  <br /> Beaucoup pensaient que la nécessité de dégager des économies allait enfin amener de la raison et imposer des réformes de structure attendues depuis longtemps. La crise budgétaire pose les questions de l'efficacité de l'Ecole. D'une nécessaire refonte des programmes, des filières et des horaires, on pouvait espérer que le ministre saurait dégager des moyens pour se doter des outils d'encadrement et d'animation proches du terrain qui font défaut dans le système français. Enfin la même crise pouvait pousser à redéfinir le métier d'enseignant en lui redonnant toute sa dimension éducatrice et formatrice. <br />  <br /> Au-delà des annonces sur l’organisation de la scolarité, la réforme D
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L
Précisions suite à l’intervention de Pierrot en commentaire 5<br />  <br /> «Je continue à penser qu'il est illusoire de croire que plus rien ne va se passer dans l'EN »<br />  <br /> Nous partageons évidemment cette réflexion. Simplement, lorsque nous écrivons en conclusion de notre article : « Rien à signaler ! Ni statut en vue, ni mise en place des EPEP… C’est le statu quo ! », cette remarque s’applique à la direction d’école et uniquement à elle.<br />  <br /> Par la suite, lorsque nous disons « Comme nous l’avons écrit à maintes reprises, plus aucune réforme structurelle ne sera entreprise dans l’Education nationale d’ici la fin du quinquennat » nous ne faisons que reprendre le constat de nombreux observateurs qui font le distinguo entre « réformes de structure » et « réformes d’aménagement » de l’école.<br />  <br /> Par réforme de structure, nous entendons ce qui modifie en profondeur et durablement le fonctionnement de l’école. Pour ne prendre qu’un  exemple, dans le 1er degré, ce serait le cas des EPEP…<br /> Par réforme d’aménagement, il faut comprendre ce qui touche à la refonte des programmes, à la modification de la semaine scolaire…<br /> Même si les secondes réformes ont une incidence (en bien ou en mal) sur le travail des enseignants, elles n’engendrent une modification majeure ni du fonctionnement de l’école, ni du statut de ses personnels.<br />  <br /> On peut noter que toutes les réformes accomplies ou en voie de l’être ne sont guidées que par une approche comptable plutôt que pédagogique. Cette approche comptable est en fait dictée par l’Europe qui oblige tous ses membres à mettre en place la RGPP (relire nos nombreux articles traitant de ce thème). Et c’est là qu’il faut chercher le côté néfaste de la plupart des réformes mises en place.  <br />  <br /> Sensée dégager 5 milliards d'économie dans le budget de l'Etat, la RGPP a lié impératif budgétaire, conservatisme éducatif et précipitation. Sous prétexte d'efficacité, le gouvernement a officiellement lié les réformes de structure qu'il envisage (organisation des enseignements et des filières, métier d'enseignant) à la défense d'un programme pédagogique traditionaliste (le recentrage de l’école sur les apprentissages fondamentaux).<br />  <br /> Beaucoup pensaient que la nécessité de dégager des économies allait enfin amener de la raison et imposer des réformes de structure attendues depuis longtemps. La crise budgétaire pose les questions de l'efficacité de l'Ecole. D'une nécessaire refonte des programmes, des filières et des horaires, on pouvait espérer que le ministre saurait dégager des moyens pour se doter des outils d'encadrement et d'animation proches du terrain qui font défaut dans le système français. Enfin la même crise pouvait pousser à redéfinir le métier d'enseignant en lui redonnant toute sa dimension éducatrice et formatrice. <br />  <br /> Au-delà des annonces sur l’organisation de la scolarité, la réforme D
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G
@ Théo62 :Aucune jalousie de ma part, mais un pur constat (possible ! mais non pas souhaitable) sur une réalité qui risque de s'installer...(songeons à la "différenciation" installée entre instituteurs et Professeus des Écoles...)"Les membres du Rased ont une fonction particulière. Moi, ça ne me gêne pas qu'ils aient un traitement spécifique dans certaines règles qui régissent leur carrière"...Ta remarque me fait penser à une autre catégorie de personnel qui a une autre "fonction" particulière et que l'on ne voit guère...évoluer !Mais ce(et ceux)-là ne te gêne peut-être guère ?
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T
@ HenriAttention de ne pas jalouser les autres catégories de personnels :"La "différenciation" entre personnels risque de s'accentuer."Méfions-nous des divisions recherchées par les pouvoirs en général.On l'a assez vu dans le traitement des retraites quand telle ou telle catégorie de fonctionnaires en jalouse une autre. Finalement, c'est toujours vers le bas qu'on égalise et ce pour des raisons évidentes d'économies.Les membres du Rased ont une fonction particulière. Moi, ça ne me gêne pas qu'ils aient un traitement spécifique dans certaines règles qui régissent leur carrière. Qu'est-ce que ça nous apporterait de plus qu'ils n'aient rien ?Tu vois, Henri, attention.
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C
Comme Pierrot, je ne crois pa que rien ne bouge et ne bougera. Simplement au lieu de se faire au vu et su de tous, cela va se faire de manière rampante, mettant les équipes devant le fait accompli et créant un situation qu'il suffira ensuite d'entériner par un texte. Comme d'habitude.Les "offres d'emploi" de l'Isère, les regroupement d'écoles, les profils en sont la preuve.En fait , côté direction, ce n'est pas le statu quo, c'est le pire.Pas de statut qui protège et définit, mais une fonction qui s'alourdit et que l'IA transforme peu à peu en "fonction d'autorité" par la définition de profils liés à des situations internes. Et ça c'est bien pire que tout car ceux qui craignait le "ptit chef statufié" se retrouvent maintenant avec le "ptit chef" choisi et délégué par la hiérarchie dans un objectif précis avec une lettre de mission en quelque sorte. Côté Rased, j'ai pas vraiment l'impression que l'on peut se féliciter. Il y a 1500 supressions au lieu de 3000? pas d'inquiétude, il y a 1500 récupérations sur les postes au concours, ou sur les postes d'instits dans les assocs etc.. On n'a rien gagné, on a simplement pris à Paul pour donner à Jacques.  On verra d'ailleurs comment vont évoluer les décharges des dirlos liées aux stages filés.  la réforme des IUFM n'est en rien enterrée. Pécresse l'a redit ce matin. Les IUFM le savent et s'y préparent. Plus de PE2... Plus de stage filé... Plus de décharge.. Mais rssurez vous ce ne sera pas pour 2009 mais 2010.. il faut écoper les listes complémentaires de cette année.Pour revenir aux Rased, on a tout perdu en fait.. Le commentaire de Woerth explicite clairement que l'AP et les stages sont là pour permettre aux instits de traiter la difficulté scolaire à la place du rased. Donc il entérine le fait que les profs récupèrent gratos cette mission (elle était spécialisée auparavant) Le texte initial prévoyait que l'AP était un moyen supplémentaire à l'existant. C'est maintenant de fait le remplacement de l'existant.Les rased en surnuméraires dans les écoles repérées pour "la grande difficulté" (où est la limite?) laisseront les écoles non repérérées se débrouiller seules.A moins que 2009 2010 voit la suppression de la moitié des 1500 restant pour que les survivants prennent le titre de CP avec un joli statut de porte valise pour passer dans les écoles expliquer aux instits qu'ils font pas leur taf... ("t'as vu les eval!")Donc la bagarre doit perdurer, elle doit même se radicaliser car ce GVT ne comprend que le rapport de force. On en a des exemples chaque jour, universités, guadeloupe, lycéens.. che
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V
Pierrot"ce flou va engendrer des tensions au sein de l'équipe école"Pourquoi ? Toujours pour la même raison : le directeur n'ayant pas de statut donc pas de texte clair lui donnant une incontestable autorité sur ses collègues, il doit toujours négocier, discuter des heures et finir par trouver un compromis qui ne satisfait personne. On en revient au point de départ : il nous manque un statut.
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H
Pierrot écrit :"ce flou va engendrer des tensions au sein de l'équipe école."...pour ne rien dire du malaise qui va aussi s'instaurer quand on prend connaissance des points de bonification attribués : deux exemples :600 points pour maître E et G des RASED victime de fermeture de postedemandant un des postes figurant sur une liste définie par l’IA (postes E et G sédentarisés dans des écoles difficiles)=>300 points pour maître E et G des RASED victime de fermeture de poste demandant tout autre poste du département.La "réintégration" ou la "sédentarisation" des personnels va donc se faire au détriment d'un certain nombre d'enseignants, qui n'en pourront mais...La "différenciation" entre personnels risque de s'accentuer.
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P
RASED:Toujours rattachés au réseau d’aide spécialisé, ils sont également membres à part entière de l’équipe enseignante de l’école ou des écoles dans lesquelles ils exercent leurs missions.> cela signifie-t-il qu'ils partageront nos services, les élèves d'un maîtres absents?- j'ai noté en tous les cas qu'ils participeront à l'aide personnalisé...• ce flou va engendrer des tensions au sein de l'équipe école.Je continue à penser qu'il est illusoire de croire que plus rien ne va se passer dans l'EN.Les tensions que génère la crise dans la société vont se retrouver sous une forme ou une autre dans les écoles.De plus la suppression de postes... importante, ne peut être considérée comme un phénomène marginal. Il induira, comme il a induit, des bouleversements profonds dans notre fonctionnement,Et continuera à fragiliser une école sans protection.> Au GDiD nous recevons, en cette période de préparation de la carte scolaire, 2 à 3 appels/semaine  au sujet des fusions d'écoles.C'est la première fois que nous constatons une telle ampleur sur ce genre de problème.Les directrices et directeurs concernés sont  "déplacés" sans ménagement (les IEN leur demandant même d'organiser leur retrait via un CE extraordinaire), certains même voient leur fonction purement retirée...Pour dire:> le statu quo est un leurre! les choses continuent à bouger en empruntant le plus mauvais des chemins.Et l'absence de protection de l'école et de son directeur rend ces sentiers dangereux praticables.PS. la proposition de loi des sénateurs, même si elle est de l'ordre de la provocation, montre bien que le statu quo n'est pas viable.Au sujet du SMA, on y lit l'intention de rendre à l'EN ce qui lui appartient en déresponsabilisant le Maire et en pointant le...... .En rappelant l'esprit de l'Institution scolaire, les sénateurs reviennent sur une municipalisation rampante de l'école.Mais, la nature ayant horreur du vide, les espaces que nous laissons en jachère finiront par trouver preneur.
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P
DedelOn aimerait que les 3 syndicats que tu cites manifestent autant d'ardeur pour améliorer le sort de la direction qu'ils l'ont fait, selon toi, pour les Rased.Tu parles d'une victoire incomplète. Nous, on se contenterait bien d'une semi-victoire... Au moins, on aurait le sentiment que ça bouge dans le bon sens...
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E
Quelques précisions pour Dédel,Ceux qui croient que les syndicats ne servent à rien ont besoin d'un stage poussé de remédiation.Ceux qui constatent que le bilan de leur action pour le premier degré depuis l'arrivée de Darcos et de son maître est quasi nul n'ont pas tort. La lutte n'a pas payé même pour les Rased qui étaient déjà en très mauvais état dans certains secteurs; je n'ai jamais connu un Rased complet chez moi.Ceux qui déplorent le zéro pointé concernant notre métier ont également raison, hélas. La manière de traiter ce dossier est un vrai scandale et le SNUIPP n'a pas fini de nous entendre.Concernant la bagarre contre les äneries du Ministère, en Loire Atlantique, plus de 30 pour cent des collègues ont indiqué refuser de poursuivre l'aide individualisée. 650 signatures de plus remises à L'IA mercredi dernier. Ce combat prend de l'ampleur et l'inspection tente de calmer en envoyant ses IEN sur le terrain. Darcos n'a pas fini de nous entendre.
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D
Si vous me permettez d'apporter une précision concernant le RASED...Il faut savoir que le SNUipp, le SE et le SGEN avaient exigé du ministre une circulaire indiquant que les maîtres E et G seraient bien affectés à un RASED.Il faut aussi savoir que c'est grâce à la lutte syndicale que le nombre de postes spécialisés n'est "que de 1500". Rappelons que Darcos avait bâti son budget en supprimant 3000 postes spécialisés qu'il comptait "sédentariser".Même si la victoire n'est pas totale, la lutte a payé. Il est bon de le souligner car nombreux sont ceux qui pensent que les syndicats ne servent à rien. CQFD.
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D
Est-il bien nécessaire de terminer l'article par un R.A.S. pour les directeurs d'école ? C'est tellement évident qu'on n'a plus rien à espérer avant de longues années...J'avais quand même espéré que Darcos nous amènerait vers un début d'amélioration (je reste prudente...). Mais maintenant qu'il est grillé, je n'y crois plus du tout.Et si les propos (élégants...) du Président de la République sont tels que les citent le Canard, alors, oui vous avez raison, plus aucun ministre ne prendra le risque de se "fourvoyer" dans une réforme non consensuelle... Et surtout pas notre ministre.
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