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Le statut de directeur d'école dans les projets présidentiels de 2012

 

Certains candidats ou partis évoquent le statut de l'école et de son directeur.

Qu'en disent-ils ?

 

Marine Le Pen
UMP
UMP & PS

Philippe Poutou 

 

La synthèse et les résultats de la consultation IFOP - GDID sont disponibles sur le site de l'Ifop à l'adresse suivante (cliquer sur le panneau ci-dessous) :

 

 

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23 mai 2006 2 23 /05 /mai /2006 22:36

Polémique autour des enseignants déchargés de cours

Un rapport sur les décharges de cours chiffre le coût de cette pratique à 1,65 milliard d'euros par an. Commandé en janvier aux Inspections de l'Education nationale et des Finances, il porte essentiellement sur les professeurs de lycées et de collèges. Il affirme que 6% du potentiel enseignant est ainsi "perdu". Le rapport fait référence aux décharges syndicales (équivalent de 1.435 postes) ou aux décharges horaires pour situations particulières.
Il propose de revoir le système des décharges, de les utiliser autrement et surtout de les plafonner à hauteur de la moitié de l'horaire réglementaire des enseignants concernés. En mars 2005, un rapport de la Cour des comptes faisait déjà le même constat. Il signalait 97.000 enseignants (primaire compris), soit l'équivalent de 32.000 postes (sur 665.000) n'exerçant pas devant une classe mais étant employés par l'Education nationale.

Voilà qui ne devrait pas faire plaisir à nos "représentants syndicaux"...

Un rapport de l'Inspection Générale de l'Education Nationale

L'école n'accorde pas suffisamment de place aux parents. C'est la conclusion sans appel d'un rapport d'étape de l'Inspection générale de l'éducation nationale, qui estime que les enseignants devraient afficher vis-à-vis des parents «le respect qui leur est dû en tant qu'éducateurs». 

Les auteurs veulent en finir avec la vision «dissociatrice encore répandue chez les enseignants» qui veut que les parents «jouent leur rôle et élèvent leurs enfants» tandis que les enseignants font leur travail «sans que les parents s'en mêlent». Critiques, les inspecteurs estiment qu'«on ne peut attendre des parents d'élèves une valorisation de l'école au sein de la famille, un suivi du travail scolaire et une attention portée aux exigences de l'école, si on les tient à l'écart». Le rapport définitif, rendu en juin, sera étudié par le ministère qui prépare un texte sur le statut du parent d'élève. Entre autres pistes, les inspecteurs proposent la remise trimestrielle des bulletins en mains propres ou des rencontres systématiques entre parents et professeurs. Ils estiment nécessaire d'instaurer des «lieux de parole», comme une salle des parents. Pour les inspecteurs, la participation des parents devrait dépasser la «présence formelle» aux instances de l'établissement et recommande de réaffirmer leur pouvoir d'intervention. Ainsi, toute décision prise en matière d'orientation des élèves devrait être justifiée ainsi que toute sanction disciplinaire.

Et... un statut... pour les parents d'élèves...

Un représentant des élèves pourrait participer au conseil d'école

Pour le député UMP des Vosges François Vannson, "la démocratie s'apprend dès le plus jeune âge". Aussi, il propose "d'intéresser davantage les enfants à la vie de leur propre école". Pour cela, le député propose d'élire en chaque début d'année scolaire dans les écoles primaires, parallèlement aux délégués de classe, un représentant des élèves qui puisse participer aux conseils d'école.

"Ce délégué unique et son suppléant seraient élus par un vote secret auquel participeraient tous les élèves de l'école", précise le député. Le délégué d'école serait par ailleurs en contact avec les délégués de classe chargés de "recueillir les préoccupations de leurs camarades".

Démocratie ou démagogie ?

Le directeur sera bientôt le seul à ne pas avoir de statut dans l'école...

Communiqué du Syndicat National des Personnels de Direction  (principaux et proviseurs)

"Sans propositions concrètes et satisfaisantes, le S.N.P.D.E.N. maintient sa consigne aux personnels de direction de s’opposer au recrutement et à la gestion par l’E.P.L.E. de personnel affecté dans les établissements scolaires du 1er degré."

Les principaux et proviseurs ont un statut qui définit précisément leurs fonctions. Ce statut leur permet de refuser tout travail supplémentaire qui n'entre pas dans le cadre de leurs missions.

Un statut, ça ne présente pas que des désavantages... Puissent nos "syndicats majoritaires" y réfléchir un tant soit peu...

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