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Le statut de directeur d'école dans les projets présidentiels de 2012

 

Certains candidats ou partis évoquent le statut de l'école et de son directeur.

Qu'en disent-ils ?

 

Marine Le Pen
UMP
UMP & PS

Philippe Poutou 

 

La synthèse et les résultats de la consultation IFOP - GDID sont disponibles sur le site de l'Ifop à l'adresse suivante (cliquer sur le panneau ci-dessous) :

 

 

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20 octobre 2008 1 20 /10 /octobre /2008 18:17

Une collègue nous a fait parvenir le texte que le SNUipp 59 vient d’adresser à toutes les écoles de l’IA 59. Nous le retranscrivons intégralement.

 

Nouvelle proposition de loi sur les EPEP

500 emplois déjà réservés et une proposition de loi déposée par trois députés UMP, préparée en étroite concertation avec le ministère sans concertation avec les organisations syndicales.

En même temps que les premières annonces budgétaires concernant le Projet de Loi de Finances (PLF) 2009, une proposition de loi relative à la création des EPEP a été déposée par trois députés UMP. Celle-ci a été préparée en étroite concertation avec le ministère sans que ce dernier ait pris le soin d’en informer les organisations syndicales.

Une provision budgétaire associée à la création des EPEP (500 postes de personnels administratifs) est incluse dans le projet de loi de finance 2009 alors même que la loi n’est pas votée !

Cette proposition de loi, si elle est adoptée, conduirait à l’abrogation de l’article 86 de la loi relative aux libertés et responsabilités locales n°2004-809 du 13 août 2004 et se substituerait donc au dispositif expérimental prévu par le précédent projet de décret.

Sans exclure toute réflexion sur l’évolution du statut de l’école, le SNUipp pour sa part revendique un renforcement des prérogatives du conseil des maîtres. Il estime que la taille des écoles est un facteur important de leur fonctionnement, le nombre de classes jouant un rôle primordial sur les relations entre collègues, entre élèves, avec le personnel communal et les parents.

 

Vous trouverez ci-dessous les premiers commentaires sur le projet et suivis en annexe des éléments comparatifs entre le projet de décret de janvier 2007 et le projet de loi de septembre 2008.

Cette loi, si elle est votée, devra être complétée par d’autres textes, notamment ce qui concerne le futur statut du directeur d’établissement.

 

Les objectifs de la loi définis dans l’exposé des motifs amènent plusieurs commentaires :

 

 Le premier évoque la mixité sociale, en offrant la possibilité de réunir au sein d’un même établissement des écoles au profil sociologique différent et en mutualisant les moyens en faveur des élèves présentant des difficultés. Mais il faudrait se demander en quoi la transformation en EPEP d’une école de 15 classes déjà enclavée dans un quartier en difficulté modifie la composition sociologique des élèves qu’elle accueille. Militer en faveur d’une plus grande mixité sociale à l’école passe par des politiques à plus large échelle et beaucoup plus ambitieuses, nécessitant des coopérations renforcées entre les services de l’Etat (logement, emploi, solidarité, éducation, culture, etc.) et les collectivités. Du strict point de vue éducatif, elle implique une plus grande implication de l’Etat et des collectivités dans l’organisation de carte scolaire dans le premier degré ; politique mise à mal par les choix du gouvernement visant à libéraliser sa gestion. Que penser enfin des moyens en faveur des élèves en difficultés quand le gouvernement s’apprête à supprimer 3000 postes E et G dans les réseaux d’aide ? Ce qui serait mutualisé dans ce cas, c’est d’abord la pénurie de postes.

 

 Le second prône pour le regroupement d’écoles de petites tailles, notamment en milieu rural. Cet argument démontre une méconnaissance de la réalité géographique et scolaire du secteur rural. Les RPI, implantés principalement en zone rurale, sont loin d’atteindre en moyenne les 13 ou 15 classes demandées pour la création d’un EPEP. Parvenir à de tels chiffres signifie un élargissement géographique conséquent avec tout ce que cela implique en terme de déplacements et d’amplitude horaire pour les élèves, et ce dès l’âge maternel.

 

 Le troisième enfin défend la mutualisation des moyens humains, pédagogiques et financiers et la création un véritable statut d’emploi pour les directeurs d’EPEP. La mutualisation des moyens budgétaires conduira à des économies d’échelle et, à terme, à des suppressions de postes d’enseignants. Loin de pouvoir prétendre à plus d’autonomie, le rôle décisionnel et hiérarchique du directeur d’EPEP sera celui d’accompagner la politique éducative du gouvernement, à plus forte raison dans le contexte budgétaire actuel. Cette politique joue contre la réussite de tous les élèves. Il est donc facile de prévoir les tensions qui ne manqueront pas de naître au sein de ces nouveaux EPEP.

 

Le PLF 2009 fait état de la création provisionnelle de 500 postes pour accompagner la mise en oeuvre du projet de loi concernant les EPEP. Au vu du nombre d’écoles à 15 classes ou plus existantes (voir ci-dessous), il ne semble pas que le projet, dans sa première année de mise en oeuvre, soit d’aller au-delà des créations « naturelles » à partir des écoles existantes et de quelques écoles à 13 classes pour lesquelles les collectivités concernées seraient volontaires.

 

Nombre d’écoles à 15 classes et plus en 2007/2008

439 au total (3 écoles maternelles et 436 écoles élémentaires) :

 

 327 en métropole (1 maternelle et 326 élémentaires).

 112 dans les DOM (2 maternelles et 110 élémentaires).

 

Il ne s’agit plus d’une mise en place à titre expérimental. La transformation d’écoles en EPEP est définitive et des suppressions de classes qui ramèneraient la taille de l’établissement en deçà de 13 classes ne permettrait pas un retour au statut antérieur.

 

Le directeur de l’EPEP

 

Dans l’exposé des motifs est annoncé l’objectif de créer un véritable statut d’emploi pour les directeurs d’EPEP. Cela devra faire l’objet d’un décret particulier. Le statut d’emploi peut prendre diverses formes, que ce soit en terme de statut, de recrutement, de rémunération. Il est donc difficile de se lancer dès à présent dans une analyse de ce point particulier.

 

Le SNUipp a réaffirmé, lors de son dernier congrès, son opposition à la mise en place d’un statut qui ne pourrait que diviser la profession, éloigner le directeur du reste des enseignants, sans apporter de réelles améliorations à la direction et au fonctionnement des écoles, à la réussite de tous les élèves. La proposition de loi n’améliore pas le fonctionnement démocratique des écoles.

Dans le cas d’un éventuel regroupements d’écoles, c’est une véritable régression. Le CA se substitue à tous les conseils d’école, ce qui diminue la participation effective des parents à la vie de l’école.

Enfin, même si la proposition de loi reste muette sur le sort des actuels directeurs d’école en cas de regroupement, on ne voit pas comment ils pourraient être maintenus dans leurs fonctions, notamment celles d’être des interlocuteurs entre l’école, entité physique, et son milieu. Loin d’être une école plus ouverte et plus transparente pour les usagers, c’est donc une école bureaucratique que cette proposition de loi prépare.

 

Pour le SNUipp, cette proposition de loi (en introduisant un effet de seuil pour les écoles comportant 13 ou 15 classes) risque de conduire à une politique de fusion ou de regroupement d’écoles, privilégiant les « grosses structures » au détriment des écoles à taille plus humaine et plus adaptée à l’âge des enfants. A-t-on l’idée aujourd’hui de construire des écoles maternelles accueillant plus de 450 élèves ?

Ces politiques pourraient avoir des conséquences préjudiciables au fonctionnement du service public d’éducation, particulièrement en milieu rural ou en zone d’éducation prioritaire.

 

Pour le SNUipp, le fonctionnement et l’organisation des écoles, en lien avec l’aménagement du territoire et la nécessité de préserver des services publics de qualité au plus proche des usagers, ne peuvent trouver une réponse unique et universelle. Cédant à quelques groupes de pression, la proposition de loi déposée par trois députés de la majorité ne saurait répondre aux exigences exposées dans ses motifs, sauf à vouloir créer des « entités administratives », assez déconnectées des territoires et des réalités pédagogiques.

Le SNUipp demande donc qu’une véritable concertation, loyale et honnête, s’engage, avant toute réforme, entre tous les acteurs concernés : Etat, collectivités, fédérations de parents d’élèves et organisations syndicales représentatives de l’ensemble des personnels.

 

 

Autre sujet abordé par le SNUipp 59 : la responsabilité des directeurs lors des stages de remise à niveau. Nous retranscrivons également le courrier syndical dans son intégralité.

 

Responsabilité des directeurs d’école : Le SNUIPP saisit le Ministère

 

Affirmations fantaisistes

 

Des collègues nous ont interpellé à propos de la diffusion par le SCENRAC/CFTC et le GDID d’une information précisant que la responsabilité du directeur d’école s’étendait à l’organisation et le déroulement des stages de remise à niveau, qui ont lieu durant les vacances de printemps et d’été.

 

Ces organisations se fondent sur une réponse à un courrier stipulant que « le directeur doit par ailleurs être joignable en cas d’accident d’un élève survenant au cours de la période de stage à laquelle il participe, pour établir la déclaration d’accident dans les quarante huit heures et la transmettre à l’inspecteur d’académie ».

 

Devant ces affirmations fantaisistes, fondées sur aucun texte réglementaire, nous avons saisi le Ministère de l’Education nationale pour réclamer un démenti, pour rappeler qu’un directeur qui ne participe pas au dispositif de stages de remise à niveau, n’est pas responsable de la sécurité des élèves pendant les vacances.

 

Nous publierons la réponse du Ministre dès réception.

 

 

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commentaires

C
Je n'ai pas pris conscience, cédric.. J'ai constaté. Prendre conscience c'est anticiper et nous l'avions fait depuis longtemps sur certains points. J'ai encore en mémoire l'entrevue que j'avais eu avec l'IA, avec un délégué du SNUI, en juin 2006 concernant les stage filés.. C'est peut être lui qui aurait eu besoin de prendre conscience du problème posé plutôt que de jouer l'air "c'est une petite avancée pour les collègues des directions 4 classes même si ça pénalise les D6 D7 D8 qui y perdrent mais qui sont moins nombreux. Prendre conscience, c'est avant de mettre le doigt dans l'engrenage. Aujourd'hui, ce sont les PE qui ont des stages filés (poas assez de dirlos).. Prends conscience de problème.. C'est l'année prochaine ou dans deux ans l'obligation pour chaque PE désigné de recevoir un PE en formation, sans les indemns bien sûr (nouvelle formation IUFM) En clair.. Aujourd'hui.. 4 y gagnent un jour de décharge. Les syndicats disent amen "on n'enlève pas un "avantage"... et demain 100 y perdent. T'inquiète pas pour ma mobilisation.. J'ai perdu bon nombre de jours de salaire, plus menace de retrait de fonction directe lors de BE et autres.. La grève du 20.. On verra.. Tout dépend de ce que vous engagez. Cette année, la grève d'une journée servira à payer le SMA et on passera comme d'habitude pour des c... D'autant plus qu'avec le SMA, rien n'est réglé.. Il est beau de dire.. ce sra le problème des mairies. Quand le Maire refuse de le mettre en place.. Qui accueille? Ce n'est pas réglé. Tu veux des propositions... En voici une Appelez à tous se déclarer grévistes 48 heures à l'avance. Les IA seront surchargés de "grévistes potentiels" Toutes les mairies devront prévoir un SMA Et, comme cela est permis.. Faites que tout le monde vienne travailler. Je te promets un joyeux bordel dans les mairies et dans la presse.. Bien plus que 30 secondes au 20 heures sur la manif parisienne. intentez une action juridique ou du moins vérifiez, sur la validité de la "déclaration de présence" que nous sommes obligés de faire après une grève sous peine, en cas de non réponse dans les délais de perdre notre journée. C'est à l'employeur de vérifier que les employés sont au boulot, pas aux employés de le dire.. D'autant plus que ce n'est plus que financier puisque si on se met en grève sans dépot préalable on est passible de sanction. (le texte de 47 sur lequel s'appuie cette procédure ne prévoyait pas ce cas de figure). J'vois bien les IEN faire le tour des écoles le 20 On verra pour le 20, mais est ce vraiment une action? A la limite un point de départ... Quelle est la suite? Che
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C
CheTu fais une très bonne analyse de la politique néfaste mise en place par le gouvernement dans le domaine de l'éducation.Ton catalogue est complet. Rien à ajouter. Tu as vraiment pris conscience des problèmes auxquels nous sommes tous confrontés.Maintenant, je dirai que le constater c'est bien mais le combattre c'est encore mieux. Aussi, j'espère que tu rejoindras les 21 organisations (<br /> AFL - Cé - CEMEA - CRAP-Cahiers pédagogiques - FAEN - FCPE - FEP-CFDT - FERC-CGT - FGPEP - FIDL - Les FRANCAS - FSU - GFEN - ICEM-pédagogie Freinet - JPA - La Ligue de l’Enseignement - SGEN-CFDT - SUD Education - UNEF - UNL - UNSA Education) qui vont mettre en place des actions en novembre et interpeller les parlementaires pour les contraindre à prendre position individuellement sur le saccage de l'éducation nationale.J'espère aussi que tu vas te retrouver en grève, à nos côtés, le 20 novembre. Ce ne serait que logique vu tout ce que tu penses de la situation créée par le gouvernement.
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C
C'est quand même pas croyable de lire certains trucs.. Le GDID pour les EPEP!!! Où a t on lu cela ? Le GDID essaie de proposer une autre voie à l'EPEP tel qu'il est présenté. Vous me direz... Tout projet qui entraine un regroupement d'écoles et un CA est un EPEP donc, c'est la même chose. C'est un peu gros tout de même Une chose est claire en revanche.La posture droit dans ses bottes "Refusons" a super bien marché ces derniers temps.On a pris les PPMS, le SMA, les stages filés, les stages RAN, les 60 heures, l'annualisation des 108 H, Base élèves.. Aujourd'hui.. la suppression des rased, la transformation de ceux qui restent en sorte de CP de l'enfance en difficultés, la mastérisation de la formation intitiale.Demain.. la suppression des IUFM sous la forme que l'on connait et la formation des PE dans les écoles avec le dirlo comme formateur (voir textes), le temps après l'école en 2009 avec le dirlo organisateur, le remplacement par des vacataires..Mieux encore.. le changement des règles du mouvement avec des "postes réservés" pour les T1, les T2, les maitre de réseauCa.. On peut dire que les dirlos comme les adjoints d'ailleurs ont été servis!Les EPEP prévus sont le point d'orgue pour le GVT.. Ils relient tout en donnant la cohérence aux différentes mesures qui je le rappelle ne sont plus des projets, mais des textes et applicables en plus.Alors on fait comme d'hab? On dit NON.....NON.....NON.... et le décret arrive?Les regroupements, quelque soient leurs noms se feront car ils sont indispensables pour le GVT pour relier les différentes décisions imposées jusqu'à aujourd'hui. Ils seront "au pire" (EPEP) ou positifs ou moins pires, si on propose et si on est assez forts pour faire pression.Ce ce que l'on essaie de faire avec le GDID.On fait ce que l'on peut.. Le projet de loi en prévision... c'est pas le notre.. On fait ce que l'on peut pour qu'il évolue car après ce sera trop tard, comme pour le reste.Ce serait plus facile si les syndicats avaient accepté de prendre en compte l'avis des dirlos quand il en était temps.. Che
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D
Jeudi 20 novembre, grève unitaire dans les écoles, à l’appel du SGEN-CFDT, du SE-UNSA et du SNUIpp-FSU<br />  <br /> Dans le cadre de la semaine d’action du 17 au 21 octobre, le SGEN-CFDT, le SE-UNSA et le SNUIpp-FSU décident d’appeler les enseignants des écoles à faire grève massivement pour :<br />  <br /> -          que cesse le temps du mépris, des mesures unilatérales imposées dans la précipitation et sans aucun dialogue social : EPEP, IUFM, SMA<br /> -          exiger un autre budget qui permette de faire face à la hausse des effectifs et permette une transformation de l’école qui favorise la réussite de tous les élèves et l’annulation des fermetures de postes<br /> -          le maintien des RASED<br /> -          un véritable dialogue social et le respect des droits syndicaux<br />  <br /> Plus nous serons nombreux, plus le gouvernement devra revoir sa politique désastreuse.
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A
Réponse à Densi (commentaire 24)<br /> Peu de choses à ajouter à ce qu’a écrit Stéphan. Simplement quelques remarques.<br />  <br /> 1- « Directeurs en lutte » est un site d’information, de réflexion et d’analyses. A ce titre, il est indépendant du GDID, nous l’avons déjà dit et redit. Indépendant mais solidaire du GDID car partageant pour l’essentiel les mêmes idées. <br /> Nous laissons s’exprimer sur ce blog tous les collègues qui le souhaitent sous réserve de garantie d’un certain respect tant des idées que des personnes. Pour ce faire, notre blog modère les commentaires, c'est-à-dire qu’il filtre ceux qui sont malveillants.<br /> Comme dans tous les blogs, sites ou forums de la Toile, les intervenants utilisent généralement un pseudo. Leur opinion nous semble plus importante que leur identité.<br />  <br /> 2- Deux ans après la consultation IFOP / GDID (septembre 2006), nous sommes surpris d’encore trouver un collègue qui en conteste les résultats.<br />  <br /> Rappelons que dans sa synthèse, l’Ifop annonce un taux de retours de 24 % et précise que "ce taux de réponse apparaît particulièrement élevé".<br /> On pourrait penser que l’institut d’enquêtes veut flatter son client. Or, le mois suivant, un autre institut d’enquêtes d’opinion, BVA, réalise une « consultation inédite de l'ensemble des détenus dans les établissements en France ».<br /> Dans sa synthèse BVA met en avant "un taux de retour exceptionnel de la part des détenus" : "1 détenu sur 4 a répondu à la consultation !"<br /> "25 % des détenus en France ont répondu à la consultation. Ce taux de retour est exceptionnel car il témoigne d'une participation massive des détenus qui est sans commune mesure avec celle habituellement observée auprès du Grand public (5 à 10 % de taux de retour).<br />  <br /> Nous sommes donc en présence de deux consultations qui présentent des similitudes tant dans le fait de s’adresser à un public rarement consulté que dans l’analyse des résultats.<br />  <br /> Des instituts tels que l’Ifop ou BVA prendraient-ils le risque de porter atteinte à leur notoriété en affirmant, l’un et l’autre, que le taux de retour est exceptionnel ? <br />  <br />  <br /> Relire notre article du 21 octobre 2006 : <br /> http://www.directeurenlutte.com/article-4250369.html<br />  <br /> Certes, un esprit chagrin mettra l’accent sur le fait que « seuls » 24 % ont participé. A chagrin, chagrin et demi…<br /> En juin 2008, le SNUipp 66 a consulté l’ensemble des directeurs des Pyrénées Orientales. A peine 23 % de réponses. Ce qui n’empêche pas le SNUipp d’en tirer des conclusions et d’affirmer que « la création d’un statut de directeur est une revendication minoritaire ».<br />  <br /> Relire notre article du 2 juillet 2008<br /> http://www.directeurenlutte.com/article-20939688.html<br />  <br />  <br /> Les 24 % de l’Ifop sont-ils comparables aux 23 % du SNUipp 66 ?<br /> Bien évidemment non ! <br /> Les 24 % de l’Ifop représentent 10 094 collègues. Les 23 % du SNUipp 66 n’en représentent que 64.<br />  <br /> A ce titre, comme le dit Stéphan, la consultation de l’Ifop est tout à fait représentative de l’opinion des directeurs de ce pays.  Elle l’est parce qu’elle interroge des personnes sur l’ensemble du territoire, de toutes sensibilités politiques, culturelles ou syndicales, à la tête d’établissements de toutes tailles, de toutes régions...<br />  <br /> 10 094 collègues ont répondu. S’il y en avait eu 2000 de moins ou 15000 de plus, le résultat n’en aurait été changé qu’à la marge parce que l’enquête s’appuie sur la loi des grands nombres.<br />  <br /> Enfin, pour conclure, nous dirons qu’il est significatif de constater qu’aucun dirigeant syndicaliste national n’a émis le moindre doute sur les résultats de cette enquête. S’en seraient-ils privés s’ils y avaient trouvé matière à contestation ? Ils sont suffisamment coutumiers des sondages pour se risquer à ce genre de critiques.<br /> Seuls des « seconds couteaux », des « porte-flingues » locaux, ignorants pour certains, de mauvaise foi pour d'autres, s’y sont cassé les dents…
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S
Exact... Lecture globale????Je te prie de bien vouloir m'excuser. 
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C
@ Stéphan"Cédric, fais attention quand..." Je pense que tu fais erreur sur la personne. Tu as probablement fais une confusion car, visiblement, ce n'est pas à moi qu'est destinée ta réponse.Tout porte à croire que tu t'adresses à Densi (post 24).
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S
Cédric, fais attention quand tu emploies certains mots, comme "valeurs actuelles".Quels crédits peut-on accorder à UNE association?Laquelle? les restos du coeur, ni putes ni soumises, Don quichotte ...Toutes ses assoc. sont sur le terrain du social et de la défense des personnes.Et leur bonne santé, leur capacité à mobiliser montrent que le désintérêt pour la chose syndicale ne vient pas de l'individualisme de la société, mais bien d'un discours inaudible de la part des syndicats.Mais, tu veux parler du GDiD, c'est ça?Ben parlons-en.DEL n'est pas un organe du GDiD, c'est un blog et ici ne sont véhiculées que des opinions personnelles. De plus, que ce soit sur les blogs, les forums, les réactions à des articles de la presse sur leur site, la pratique du pseudo est la règle.Par contre dire que le GDiD est "virtuel" tu pousses l'aigreur un peu loin.Comme toutes assoc. ses responsables sont déclarés en préfecture, sur dirlo.org il y a non seulement leur nom leur lieu d'exercice, mais aussi leur photo et un numéro de tél. où on peut les joindre!Des délégations du GDiD ont été reçues par le MEN (première fois Lang), les centrales syndicales (SNUipp, SE, FO, SGEN, CFTC, SIEN...), l'association des Maires de France, l'OCCE, l'Autonome...ont participé aux tables rondes sur la direction (en s'opposant à la signature du proutocole), jusqu'à être auditionnées à l'Assemblée Nationale. Les 27, 28, 29 nous tenons notre AG où plus de 100 dirlos, venus de toutes la France sont attendus.Pas mal pour des clandestins, surtout que nous n'y allons pas masqué!Ton post fleure bon la désinformation facile et la démagogie.-virtuelle l'enquête( pas sondage) IFOP? -inventé les 10000 dirlos? ((plus haut score de réponses à ce genre d'enquête dans l'institut!) Quels sont les résultats vrais de l'enquête du SNUipp (jamais publiés, sauf sur les 1000 premières réponses)? et celle du SE? Tous 2 ont interrogé la profession sur le malaise des dirlos.En tous les cas, toutes les deux confirment les résultats de l'IFOP: Préoccupation principale >>>> la reconnaissance! (statut étant un gros mot chez eux)>Où est le CR du SNUipp suite aux États généraux sur la direction?>Où sont les CR du SNUipp, SE après l'audition à l'Assemblée Nationale par le député REISS au sujet de l'autonomie des écoles dans le cadre du budget 2009?Et puis, tu me permettras de ne pas partager ta condescendance envers nos 10000 collègues dirlos qui ont pris du temps pour répondre, et comme je ne les prends pas pour des truffes, et comme je connais la loi des grands nombres, j'affirme que 93% des dirlos sont pour une reconnaissance statutaire. C'est un fait, le "virtuel" vient de ton côté.Sur la majorité...Là aussi tu brouilles les cartes, en faisant de la politique purement politicienne.On ne peut comparer une élection politique et une élection professionnelle. Le terme de majorité ne recouvre pas les mêmes choses en terme de représentativité.>Le SE, 2° syndicat du primaire représente moins de 15%  du corps électoral enseignant. cela l'a-t-il empêché de signer le protocole? >Le SNUipp moins de 30%, cela lui apporte-t-il plus de modestie, plus d'ouverture?>FO, moins de 5%, il appelait à la grève, seul, hier...La représentativité syndicale (en débat) ne peut se fonder que sur un seul critère: le nombre d'adhérents (opaque chez tous!) Enfin, je te rassure, si le GDiD continuera à imposer le débat sur les dirlos que vous occultez, si nous sommes prêts à participer à tous travaux permettant une amélioration de notre boulot, nous savons où est notre place, nous, et ce n'est pas celle qu'occupe légitimement les syndicats.De là à vouloir nous empêcher de parler... Et je persiste, l'école n'appartient pas aux enseignants, ni à nos représentants. Que l'on soit consulté est une évidence, qu'une réforme s'installe dans le consensus est plus que souhaitable. Pourtant, les derniers chamboulements que connaît l'école s'opèrent dans un dialogue social pratiquement inexistant (pratiquement, car le SE et le SGEN signent des accords...)PS: D'un côté la réalité(pas toujours rose)  et de l'autre des extrapolations(politiques??)  C'est toi qui l'a dit, c'est toi qui y est! (j'essaie d'atteindre ton niveau) 
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D
Lorsque je lis que l'on ne doit pas confier sa réponse aux seuls syndicats et que l'histoire prouve que les minorités....je trouve que l'on oublie(volontairement?) certaines données actuelles  : quel crédit est-il légitime d'accorder à une asso. virtuelle composée d'on ne sait qui? D'un côté une majorité identifiée élue sur des programmes et de l'autre des pseudos (membres, adhérents?)s'appuyant sur des sondages(différent d'un vote car projection). D'un côté la réalité(pas toujours rose)  et de l'autre des extrapolations(politiques??) 'virtuelles':(comment avec - de 10000 réponses sur + de 50000 directeurs- (soit - de 25%)à un SONDAGE, il est conclu que 93% sont favorables????Cette magie des chiffres  montre surtout la limite que l'on peut y accorder Alors qu'une minorité s'exprime, ok et c'est souhaitable mais là...
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S
La division syndicale et ses conséquences sont de l'histoire contemporaine. Aujourd'hui, par exemple, FO appelle à la grève, seul, au grand dam de SUD qui se plaint de, je cite, l’omniprésence et l’esprit anti-unitaire du SNUipp....Pourquoi mélanger réalité (suppression de postes) avec des fantasmes (les PS vont disparaître ou des villages n'auront plus d'écoles).Une autre réalité, que tu oublies, c'est que malgré des budgets en hausses et conséquents, pas de diminution d'effectifs dans nos classes et notre pouvoir d'achat baisse depuis plus de 15 ans,  que l'on nous rétorque que "globalement" (primes et promotions comprises) il augmente... Mais que 80% de l'accès au hors classe est trusté par les "enseignants sans classe".Alors, oui, Dédel il faut être conscient de notre passé pour vivre et comprendre notre présent, envisager notre avenir.Marre des slogans réducteurs.Ce que tu appelles broutilles sont les causes de la situation dans laquelle nous sommes. Les EPEP vont chambouler... Pour le moment pas d'EPEP, mais la nouvelle organisation de l'école (revoir sur ce site ce que nous disions quand le SNUipp consultait la profession pour savoir comment utiliser les heures dégagées par le samedi matin libéré: ne pas avoir la mémoire courte), le service d'accueil, les stages RAN, Base Élèves...L'école n'est pas chamboulée?elle ne risque de l'être que si on donne un statut au dirlo?Tu poses, ensuite, une série de questions dont je ne comprends pas l'origine:A-t-on le droit de ne pas demander l'avis des collègues adjoints?- Oui. Les députés sont élus pour ça, et l'école n'appartient pas aux enseignants, elle est la fille de la République.Mais, évident qu'il est important d'asseoir une réforme sur un consensus le plus large. (sur l'autonomie donnée aux écoles et sa transformation  je te renvois à la commission Thélot, honnie par le SNUipp).-Une minorité a-t-elle le droit de se dresser contre tous ceux qui sont opposés à ce changement radical?Outre le fait que "radical" soit subjectif, OUI, une minorité a le droit, le devoir même, de se dresser pour ce qu'elle croit juste... Et heureusement d'ailleurs, l'Histoire n'est faite que de cela, des minorités qui sont devenues des majorités qui, malheureusement, se sont embourgeoisées et conservateurisées (oups)et qui engendrent des minorités...La question est d'importance, c'est pour cette raison qu'il ne faut pas confier sa réponse aux seuls syndicats. 
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M
Dédel, l' Histoire , même vieille, permet souvent de mieux comprendre le présent ( elle a d'ailleurs une part réduite dans les nouveaux programmes): je ne me souviens plus très bien ( l'âge sans doute...) qui a fait scission du Sni pour créer... un autre syndicat... certainement pas les mêmes que ceux qui appellent aujourd'hui à l'unité... Je t'ai aussi répondu point par point ( commentaire 16, un peu rapide , sans développement, mais l'esprit y est) et s'il te plait, nous ne sommes pas du même avis certes, mais épargne -moi la condescendance apitoyée de celui qui sait à celui qui chemine dans l'ignorance, si je suis encore devant mon clavier, c'est que j'ai pleinement conscience des enjeus et des dégats que vos positions purement idéologistes risquent de provoquer . Bonne nuit.
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D
Merlin & Jean-Claude,Le SNI c'est loin. C'est de la vieille histoire. Les socialistes de 2008 se querellent-ils encore à propos de l'histoire de leur parti ?Je crois qu'il faut dépasser les querelles intestines et bien voir que les syndicats ont évolué depuis. Nous vivons une période particulièrement néfaste pour l'école. Les suppressions de postes n'ont jamais atteint un tel seuil. On va faire disparître les RASED en 3 ans. Les MAD des associations amies au service de l'école vont connaître les pires difficultés. Les classes de petite section vont disparaître aussi. Des villages n'auront plus d'école...etc.Alors arrêtons de pinailler sur des broutilles, SVP.Merlin, je t'ai répondu point par point (cf commentaire 12). Je pense que tu n'as pas saisi la gravité des problèmes que pose la création des EPEP. C'est tout le fonctionnement de notre école qui va s'en trouvé chamboulé. A-t-on le droit de ne pas demander au moins l'avis de tous nos collègues adjoints ? Une minorité a-t-elle le droit de se dresser contre tous ceux qui sont opposés à ce changement radical ? La question est d'importance, il me semble. 
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P
Je vais faire mon niais :- A-t-on plus de précisons sur les conditions du choix des directeurs d'EPEP ? Seront-ce les directeurs en place ou suffira-t-il d'être sur la liste d'aptitude pour pouvoir postuler ? (Dans ce cas, les listes vont être étoffées cette année !)- Qui sont ces 500 emplois administratifs ? Ces directeurs d'EPEP ou des enseignants (ou des non-enseignants) qui seront chargés de la paperasse ? Si c'est ce dernier cas, quel sera le mode de recrutement ?Il est nécessaire que les choses se sachent avant le mouvement !
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S
Tu résumes bien la situation Jean-Claude.Je crois que notre situation est devenue tellement lourde aà porter que ça ne pousse pas à l'optimisme.Sur les EPEP, c'est l'actualité qui dicte le débat. Le GDiD n'a pas abandonné l'idée du statut pour tous... Mais ce n'est pas lui qui impose le rythme (on voudrait bien pourtant).tu dis:Trop de choses me paraissent dangereuses dans le projet de loi : en premier lieu le statut d’emploi....<br /> La présidence du CA, ça me chiffonne aussi. Pourquoi ne pas déclarer dans la loi qu’elle revient de droit au directeur ? ...>il faut qu'elle revienne au dirlo <br /> Le seuil trop haut pour devenir EPEP, ça aussi ça me pose problème...>il doit encore baisserJ'ai les mêmes craintes, les mêmes! Et je l'ai écrit plusieurs fois.Notre différence? peut-être du même type que celle de 2 personnes qui regarde une bouteille, l'un s'inquiète qu'elle soit presque vide, l'autre considère plutôt la quantité de liquide.mon souhait: que chaque école deviennent un établissement public, regrouper les écoles d'un même bâtiment (ou très proches) dans les milieux urbains et péri urbains, s'appuyer sur les RPI pour le milieu rural. À la tête de l'établissement scolaire, un directeur aux responsabilités et aux missions définis dans un statut...On en n'est pas là. Mais, je lis ce projet avec en tête celui de DARCOS (2006 -je crois- et le GDiD s'y était clairement opposé).Ce projet de loi présente, dans les 3 points que tu énonces, des avancées, c'est indéniable.>sur le CA et la présidence>sur la taille> et sur l'éventuel dirlo.Je ne suis pas un spécialiste mais le projet parle de "statut d'emploi", qui me semble différent de "statut d'emploi fonctionnel" de la première mouture.Donc, je dis que pour le moment ça va dans le bon sens... Il ne faut surtout pas arrêter ce mouvement et voir jusqu'où on peut aller.Mais je je ne suis que dirlo (petite école, petite commune où je suis né et où j'enseigne depuis 31 ans. Si les EPEP se mettent en place, si c'est à l'ancienneté ça sera pour ma collègue de l'élémentaire, si c'est l'IA qui choisit ce sera... un SNUippiste.) et je ne milite que dans une association. Ce n'est pas elle qui "négociera"."Claquer" la porte aujourd'hui, c'est, comme d'hab., ne pas vouloir voir notre situation évoluer...  
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M
Jean-Claude: comme toi , j'ai été adhérent au Sni ( le Chili..." el pueblo unido...souvenirs!" puis au SE, militant, je l'ai quitté écoeuré par la langue de bois et l'absence de volonté d'agir en faveur d'un statut pour les dirlos.   Je lutte toujours pour l'école que je vois aujourd'hui écartelée entre bien des pouvoirs " décisionnaires" et je pense sincérement qu'un chef d'établissement à sa tête permettrait d'éviter certaines dérives si celui-ci est issu des rangs d'enseignants...bien loin effectivement des discours des syndicats actuels qui se félicitent de l'abaissement de l'ancienneté requise pour être dirlo! Si tu en as le temps et le désir va sur le site de dirlo.org et tu trouveras sur la page d'accueil des dossiers de propositions dans lesquels tu liras nombre de tes remarques. Si j'ai adhéré à cette association , c'est pour cela: des consultations, des propositions, un projet qui vit , dommage que ses 2000 membres ne soient pas soutenus par ceux qui défendent la profession: l'avenir serait moins sombre!
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J
Bonjour Merlin,<br />  <br /> Tu termines en me disant ceci :<br /> « Il y a beaucoup de travail , alors retrousse tes manches ( si ce n'est pas déjà fait) et retrouve les rangs de ceux qui luttent pour que demain les choses changent en bien. »<br />  <br /> Il me semble deviner que tu n’es pas trop du côté des syndicats. Donc, tu fais allusion, si je comprends bien, au GDID. C’est vrai que je n’en suis pas adhérent. J’ai participé au sondage Ifop et j’ai voté comme la grande majorité des collègues pour un statut. Je me qualifierais de sympathisant.<br /> Que je te précise : je suis plus proche de la retraite de que du début de carrière. Au temps jadis, j’ai adhéré au SNI-Pegc (ça ne te dit peut-être rien, si tu es trop jeune). Il m’arrivait même de participer aux réunions syndicales. A l’époque, si je me souviens bien, on passait plus de temps à discuter d’une motion pour le Chili que de nos revendications. Quand la FEN a éclaté (je ne sais pas si tu as connu cet épisode), j’ai arrêté de prendre une carte. J’étais écoeuré des luttes internes qui ne faisaient que nuire à notre représentation syndicale.<br /> Depuis, je n’ai plus jamais adhéré à quoi que ce soit. Chat échaudé…<br />  <br /> Je continue de m’informer. Je reçois la bouteille du GDID. Je la lis. Je suis plutôt en accord, le plus souvent, avec ce qui y est écrit.<br /> Mais je dois te dire que depuis cette rentrée, je suis assez déçu de sa position assez favorable à la proposition des 3 députés sur la création d’EPEP. Je trouve qu’on ne parle plus beaucoup de ce qui était la préoccupation n° 1 : une demande de statut. <br /> A ce sujet, une petite anecdote, si tu permets : à la fin de la dernière réunion de directeurs, on s’est retrouvé à 4 ou 5 à discuter notamment des EPEP. Et j’ai pu constater que les collègues avaient la même impression que moi. Une sorte de déception. <br /> Je précise que nous n’avons pas d’autres infos que celles qu’on reçoit par mail. On se trompe peut-être, j’en conviens. Tu sembles mieux informé, Stéphan aussi. <br /> Comme je l’ai écrit dernièrement, je pense qu’il faudra (HELAS) passer par cette phase des EPEP. J’ai bien compris qu’on est trop nombreux et que le temps est aux économies draconiennes. Mais je ne suis pas si sûr que les EPEP seront une aussi grande source d’économies qu’on veut bien le dire. Pour l’Etat, sans doute car il se débarrassera des dépenses notamment liées au secrétariat, si secrétariat il y a… Mais comme le transfert se fera vers les communes, tout compte fait, la dépense sera là, quand même. <br /> Je suis assez d’avis, comme il était inscrit dans un précédent article, que les maires ne vont pas se bousculer au portillon pour créer les EPEP et que nous serons nombreux à rester sur le carreau. Pour moi, vu le peu qu’il me reste à faire, pas trop grave. Mais pour les jeunes, l’avenir n’est pas resplendissant.<br />  <br /> Pour finir, je dois dire aussi que, même si je ne me reconnais plus dans l’action (ou l’inaction) syndicale, je suis assez sensible aux arguments développés ici par le collègue du SNUipp, même si c’est pour des raisons parfois opposées aux siennes.<br /> Trop de choses me paraissent dangereuses dans le projet de loi : en premier lieu le statut d’emploi. J’estime que nous devrions avoir un statut de chef d’établissement à l’image de celui du secondaire. Pourquoi ne pas nous reconnaître chef d’établissement ? Quantité de collèges n’ont pas 15 classes, loin s’en faut alors pourquoi 2 poids, 2 mesures. Le statut d’emploi, ça veut dire rester à la merci de l’IEN ou de l’IA, en fait ne pas être maître chez soi.<br /> La présidence du CA, ça me chiffonne aussi. Pourquoi ne pas déclarer dans la loi qu’elle revient de droit au directeur ? Curieux !<br /> Le seuil trop haut pour devenir EPEP, ça aussi ça me pose problème. Pourquoi s’arrêter aux grosses structures alors qu’il existe des petits collèges ? Oh, je comprends bien, qu’en fait il s’agit d’économiser des postes de décharges complètes et des secrétaires…<br /> Voilà tout ce qui explique mes réserves.
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M
Dédel , selon toi les EPEP n'apporteront aucune autonomie des écoles ( comme aujourd'hui), soumettront les EPEP aux pouvoirs, du Maire , des parents, ( tu as oublié l'IEN), ne protègera pas plus qu'aujourd'hui les personnels " chargés de direction", lesquels devront ( comme aujourd'hui) rendrent compte de ce qui se passe dans l'école.  OK, EPEP ou pas rien ne change, mais alors qu'a fait depuis des années que cela dure ton syndicat pour cela change ? Rien hier, rien aujourd'hui et si j'ai bien compris rien demain ( ha si, le CDMD!) . Chacun appréciera mais je ne me positionne pas ainsi , tu l'auras compris. Au fait, je parlais bien de l'école en ce qui concerne le pouvoir de décision et d'autonomie , car je ne suis pas opposé du tout à ce qu'un CDM discute et échange, fasse des propositions qui peuvent être validées par le dirlo ,proche d'eux et des problèmes spécifiques de l'école, toujours mieux qu'un IEN il me semble!
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D
Excuse-moi, Stéphan. Tu as mal compris mon propos. Je répondais au post de Merlin.Sur le fond, c'est la construction même de l'EPEP qui n'est pas admissible.On a un ministre qui décide seul contre tous. Il ne s'entoure d'aucun avis. Pire, il va à l'encontre de ce que l'ensemble des acteurs du terrain essaient de lui transmettre.Les maires (AMF) ne voient pas les EPEP d'un bon oeil. Les directeurs de l'éducation dans les villes (ANDEV) y sont opposés. La FCPE émet des critiques sévères. Les principaux syndicats enseignants (ceux qui comptent) n'y sont pas favorables. Et le ministre est sourd à toutes ces récriminations. Il fait comme si tout le monde était d'accord. Tu trouves ça normal, Stéphan ?Je signale, au passage, que dans le 49, le SNUipp a écrit aux parlementaires du département au sujet des suppressions de postes, RASED, EPEP...Extrait :<br /> Le SNUipp 49 écrit aux députés et aux sénateurs du Maine-et-Loire<br /> La création de «  500 postes administratifs dans les établissements qui se constitueront en EPEP », alors que la loi de leur création est à l’état de projet et que la concertation n’a pas été ouverte, ne peut nous satisfaire. La création d’établissements publics d’enseignement primaire ne correspond pas à notre conception du service public d’éducation de proximité, à la nécessité de conserver un enseignant directeur d’école proche des parents d’élèves.
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S
Avec tes dons de voyance Dédel, il est surprenant que tu n'es pas prévu la situation improbable dans laquelle on se trouve (on: les enseignants dans les écoles) et qui fragilise l'école (le lieu).Tu gagnerais a employés un conditionnel modeste plutôt qu'un futur condescendant.
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M
J'irai dans le même sens que Stephan: la logique jusqu'au boutiste va -t-elle servir les dirlos? des interêts particuliers? nuire au plus grand nombre?  Si je suis contre les EPEP et le statut des dirlos, favorable à la situation actuelle, le rapport de force va-t-il nous permettre de gagner ?Si la réponse est non, alors il faut travailler pour obtenir une reconnaissance statutaire pour tous les dirlos, un CA présidé obligatoirement par le dirlo, des enseignants représentés à par t égale avec les élus, des EPEP plus petits mais plus nombreux ( à partir de 12  classes?) , accepter aussi peut-être un plan sur 5 ans afin de gérer les mutations , départs à la retraite et regrouper en douceur... ce ne sont que des idées , peut-être certaines sont-elles mauvaises mais c'est autour de projets que l'on avance... et si les Rased avaient évolué aussi au moment voulu peut-être ne seraient-ils pas aussi menacés aujourd'hui...
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D
Merlin, Je reprends quelques points que tu écris :"aujourd'hui, l'école est sous la main -mise du Maire ( pouvoir financier)"Demain, avec les EPEP, qui continuera d'alimenter en fonds les écoles ? les municipalités.Qui conservera le pouvoir financier ? Le maire.Qu'y aura-t-il de changé sur ce point ? Rien."aujourd'hui, l'école est sous la main -mise [...] de l'IA ( qui peut "licencier" un dirlo de sa propre initiative ou sur un coup de fil un peu insistant du Maire , voire d'assocs de parents)"Demain avec les EPEP, le directeur n'aura plus de comptes à rendre à l'IA ?Article 8 de la proposition de loi : "Le directeur expose, dans les meilleurs délais, au conseil d'administration les décisions prises et en rend compte à l'autorité académique et au maire (Art 8)"Le directeur de l'EPEP ne pourra plus être "licencié" ? Son statut d'emploi le permettra sans plus de rituel qu'aujourd'hui.Un maire ne pourra plus intervenir auprès d'un IA ?Probablement plus facilement qu'aujourd'hui puisqu'il sera membre (et peut-être président) du CA et donc très au fait de ce qui se passe dans l'EPEP. N'oublie pas que certains maires de grandes villes, voire de villes moyennes, se conduisent comme de véritables barons et se croient tout puissants en leur baronnie.Une association de parents ne pourra plus intervenir auprès de l'IA ?Même réponse que pour le maire. Les représentants de parents se sentiront beaucoup plus forts car ils seront dans une instance qui leur donne bien plus de pouvoirs qu'aujourd'hui."L'école vantée par certains n'a aucun pouvoir de décision, encore moins d'autonomie."Par école, tu entends "le directeur", je suppose. Pauvre de lui... Avec les EPEP, il devra surtout veiller à se conduire en bon exécutant des décisions du CA quitte à se montrer autoritaire avec ses adjoints s'il s'agit de faire passer en force des décisions contraires au bon vouloir des enseignants, minoritaires au CA.Je ne dis pas que c'est ce qui va arriver partout. Mais, je ne suis pas loin de penser que c'est une dérive qui, au fil des ans, aura tendra à se généraliser.C'est dans ce sens que je me permets de mettre en garde les collègues (directeurs et adjoints).
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S
Non, je n'ai pas d'infos. Je lis que sur le budget 2009 le MEN prévoit 500 postes "administratifs".J'en déduis que le MEN table sur 500 EPEP... Donc une minorité d'écoles.Et je continue de penser qu'il sera difficile d'avoir 2 types de pilotage totalement différent pour des structures ayant les mêmes missions.Il faudra reconnaître le dirlo en tant que tel dans tous les cas.PS. Des infos on a aura sans doute bientôt. Pour l'heure, sur les dirlos la "discussion" est ouverte.Maintenant, c'est loin d'être gagné, pas à cause des députés, mais de DARCOS qui est en roue libre. Il faudra qu'il ressente la nécessité de négocier... Or, il est juste dans le rapport de force avec les syndicats, pas dans la recherche de compromis, ni dans le projet. Comme les syndicats sont dans la même logique (surtout avec les élections professionnelles)... 
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M
Jean-Claude: je connais peu de collègues qui sont entièrement favorables aux EPEP. Cependant, la meilleure des attitudes pour faire avancer les choses dans le bon sens est de ne pas tout rejeter mais de négocier les points importants.  aujourd'hui, l'école est sous la main -mise du Maire ( pouvoir financier), de l'IEN ( qui valide ou pas les propositions du CE ou CDM), de l'IA ( qui peut "licencier" un dirlo de sa propre initiative ou sur un coup de fil un peu insistant du Maire , voire d'assocs de parents). L'école vantée par certains n'a aucun pouvoir de décision, encore moins d'autonomie.La représentation dans un EPEP des enseignants de façon paritaire aux autres intervenants n'est pas choquante. Nos syndicats parlent bien " au nom de tous", des représentants de collègues ( peut-être à tour de rôle)pourraient faire de même. Aujourd'hui, un dirlo qui monte au créneau pour défendre un collègue ( hé oui, ça existe aussi) , sait qu'il travaille sans filet et que tout dépend de ses bonnes relations avec son IEN, sinon " à la trappe" dans l'indifférence générale. Un principal de collèges a un statut des syndicats pour le défendre, la simple possiblité de SE défendre, ce que nous n'avons pas... mais cela ne choque pas nos représentants apparemment puisqu'ils ne se sont jamais saisis de ce problème pour faire changer les choses. Il y a beaucoup de travail , alors retrousse tes manches ( si ce n'est pas déjà fait) et retrouve les rangs de ceux qui luttent pour que demain les choses changent en bien.
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M
Je suis inquiète pour la majorité des directrices et directeurs qui ne passeront jamais à la tête des EPEP et qui resteront ce qu'ils sont aujourd'hui : sans statut, submergés de tâches de plus en plus lourdes, mal rémunérés, corvéables à merci...Cette inquiétude, je l'ai déjà exprimée ici, mais je la ressens encore plus car j'ai l'impression, à vous lire les uns ou les autres, que vous n'êtes plus aussi optimistes que vous ne le laissiez apparaître. Je viens de me replonger dans divers commentaires :<br /> Je pense que les EPEP du projet est une porte qui s'entrouve pour tous les dirlos. En effet difficile d'imaginer des EPEP de 13/15 classes dirigées par directeur reconnu et laisser les autres écoles en l'état. Il y aura un effet "vase communiquant" (Stéphan 15-10).<br /> <br /> Lorsque des dirlos  à EPEP n'auront plus ces contraintes, la situation des autres risque d'apparaître comme le nez au milieu de la figure et pousser au changement (Shadow 16-10).<br /> Aujourd'hui, Stéphan semble avoir changé d'avis sur l'avenir des écoles. Il y voyait un élan qui allait transformer rapidement les écoles en EPEP et donc améliorer le sort des directeurs.Ce matin, il écrit :<br /> Surtout que la grande majorité des écoles ne seront pas établissements publics.<br /> A-t-il des infos supplémentaires ? A-t-il été convaincu par les réflexions des autres collègues ? Toujours est-il qu'il semble confirmer ce que beaucoup redoutent : l'abandon de la majorité des directeurs "ordinaires" à un statu quo préjudiciable à tous. C'est décevant.Anne-Marie
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S
Je ne sais pas si on pouvait échapper aux EPEP. Il me semble qu'on aurait pu se tenir à la ligne fixée "un statut de direction pour tous".Les EPEP sont l'actualités. Il n'est pas question d'abandonner l'idée d'un statut pour tous, ou de troquer l'un pour l'autre. Surtout que la grande majorité des écoles ne seront pas établissements publics. Surtout aussi que le "statut d'emploi" et plus que précaire.Je me pose beaucoup de questions sur les aboutissants de cette réforme à laquelle je ne suis pas hostile de prime abord. Mais...Mais j'ai du mal, en voyant notre actuel, avec ceux qui rejettent tout a priori. Je me pose aussi beaucoup de questions, mais je ne vois pas comment continuer sans donner plus d'autonomie aux écoles.J'étais farouchement hostile aux EPEP premières moutures (expérimentation DARCOS). Mais je suis sensible aux avancés du projet de loi.Je pourrais facilement m'opposer au texte définitif si celui-ci ne respectait pas les critères de taille, de missions de proximité et de statut pour ses directeurs.Même rêveur, je ne suis pas si naïf, on est encore loin de la surface de réparation. Mais pour marquer des buts il faut savoir se créer des occasions.
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J
Je ne sais pas si on pouvait échapper aux EPEP. Il me semble qu'on aurait pu se tenir à la ligne fixée "un statut de direction pour tous". Maintenant, il est trop tard. La machine est en route. Il y a quand même un "détail" qui ne passe pas. On nous parle de "statut d'emploi". Mais d'après ce que j'en ai lu, sur ce site d'ailleurs, je n'ai pas l'impression qu'on serait mieux protégé qu'on ne l'est actuellement.Dans un commentaire précédent, un collègue parle du "fait du prince" pour nous retirer notre fonction. C'est vrai. Mais serait-ce différent en EPEP avec un statut d'emploi ? Je reste sceptique.Autre point, le CA, si j'ai bien compris, ne comprendra plus que 4 enseignants (dont le directeur). Ce qui veut dire que les autres collègues vont se sentir exclus des discussions du fonctionnement de l'école. C'est une situation nouvelle qui n'est pas dans la culture des écoles où tout le monde est à égalité jusqu'à présent. Ne risque-t-on pas de créer des frustrés ?Ne risque-t-on pas non plus d'avoir des antagonismes politiques face un maire ultra-libéral favorable à l'enseignement privé (ça existe...) quand on sait que les enseignants sont catalogués de gauche ? Ne va-t-on pas faire entrer la politique à l'école ?Je me pose beaucoup de questions sur les aboutissants de cette réforme à laquelle je ne suis pas hostile de prime abord. Mais...
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S
dans la voie sans issue on y est Cédric. C'est surtout de là que je pars. Pardon d'avoir emprunter des raccourcis. Je me trouve déjà trop long.Gérer un budget: décider des destinations, répartitions.AVS: Une fois les fonds "débloquer" reste l'embauche qui reste centralisée (chez nous au rectorat). Et comme, à priori (c'est bien comme cela que les textes les désignent) les élus sont des "partenaires" et je ne vois pas en quoi ils s'opposeraient à une vision plus "globale" et "locale" d'une embauche. (je n'ai pas pris cet exemple au hasard).Si j'ai une vision optimiste (pourquoi pas) toi tu en as une pessimiste (pourquoi pas) sauf que tu fais comme si le présent était viable, et tu occultes les causes qui nous mènent vers les EPEP. 
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C
S@lut Stéphan,"gérer un budget permet de la souplesse et de la réactivité"Tu te vois déjà gestionnaire ? Rien de tout cela dans la proposition de loi. N'oublie pas que dans les collèges, le gestionnaire (intendant) a un statut spécifique lié à une formation elle aussi spécifique. Il existe même des cas de conflits entre le principal et son gestionnaire. Le chef d'établissement n'a pas pouvoir d'ordonner des dépenses comme bon lui semble."Une fois que la MDPH a décidé l'octroi d'un AVS, le rectorat débloque les fonds et recrute... " Erreur, Stéphan. Si c'est bien la MDPH qui décide, c'est le Conseil Général qui paie. Là aussi, dans de nombreux départements, nous avons des exemples de décisions, je pense aux AVSI, qui ne débouchent sur rien parce que les fonds ne suivent pas. On a aussi eu des cas d'EVS pour aide au directeur qui sont restés sans contrat faute de crédits débloqués par le Conseil général."Si cette somme était transférée à l'école, j'aurais mon AVS dans la journée, avec la possibilité de lui compléter ses horaires avec de la surveillance municipale"Parce que tu t'imagines pouvoir décider à la place de ta municipalité le droit de compléter des heures par de la surveillance municipale (cantine, garderie...). N'oublie pas que le maire reste l'employeur et que les budgets sont différents et donc affectés à des utilisations bien précises. En comptabilité publique, on ne se sert pas des budgets comme tu peux le faire chez toi. Les vases ne communiquent pas...Partant d'un raisonnement erroné , tu as une vision très optimiste des EPEP. Le hic, c'est qu'elle est faussée et que tu risques de déchanter très vite et d'emmener des collègues sur une voie sans issue.
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S
Je vais essayer de t'expliquer Dédel.Je n'entends pas l'autonomie comme le pouvoir de faire ce que l'on veut, quand l'on veut, comme l'on veut.Pour que cette autonomie soit un outil efficace il faut des valeurs communes, un plan-cadre clair et rendre compte.Il est tout à fait normal qu'un CA représente l'ensemble des acteurs, donc rien à craindre si cette représentation est  équilibrée. dans le cadre d'un établissement public c'est l'établissement qui gère son budget. Actuellement c'est la Mairie ou pour un quantité infinitésimale l'IA.>gérer un budget permet de la souplesse et de la réactivité. (je prends souvent l'exemple des AVS. Une fois que la MDPH a décidé l'octroi d'un AVS, le rectorat débloque les fonds et recrute... Mon école étant située à 20Km du rectorat... pas de candidat!Si cette somme était transférée à l'école, j'aurais mon AVS dans la journée, avec la possibilité de lui compléter ses horaires avec de la surveillance municipale.).>sur les 60h, les intervenants, les sorties scolaires... Idem, pas de passages par des intermédiaires tatillons, décisions prises et appliquées à l'école. Où tu n'es pas crédible à mes yeux (je t'accorde bien sûr la bonne foi) c'est quand tu compares notre situation actuelle avec ce qu'elle peut devenir.Une chose est sûre, AUJOURD'HUI nous sommes à la merci et des lubies possibles de certains Maires et du harcèlement  tatillon de notre "hiérarchie"(BE, gestion des 108h, PPMS ...).>le retrait de fonction est le fait du Prince (ce n'est même pas une sanction)>le Prince décide des priorités de nos missions (BE encore!) et peut nous retirer 1/30° de notre salaire pour service non fait. On peut supposer que je fasse fausse route, mais on est sûr que le chemin que l'on nous a fait prendre était le mauvais.PS. Je ne suis pas un "tenant" des EPEP.Je reste critique sur un bon nombre de zones à éclaircir.Par contre, OUI, je suis pour que les écoles puisse être plus autonomes. 
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D
"Si l'on veut vraiment rapprocher l'école de ses usagers, il faut la soulager du carcan des IA via les IEN et leur équipe. Il faut lui distribuer de l'autonomie."C'est un argument qui revient souvent chez les tenants des EPEP. Seulement, ils sont toujours incapables de nous expliquer clairement comment ils pourront acquérir cette autonomie.Enfin, Stéphan, voyons... tu vas te trouver "encadré" par des représentants municipaux qui ont la légitimité de l'élection au suffrage universel, qui sont les financeurs de l'établissement et tu t'imagines que tu auras toute liberté d'action ?Tu vas te trouver dans une instance de décision cadrée par des textes qui vont te contraindre à t'incliner devant des décisions prises par le CA et avec lesquellles tu ne seras peut-être pas d'accord mais que tu devras faire appliquer.Le conseil d'école pour l'instant te laisse une plus grande marge de manoeuvre puisque son rôle n'est que consultatif, si l'on excepte le réglement intérieur. En somme, ton autonomie est plus importante en ce moment.Voilà un certain nombre de points qui me font penser que tu fais mauvaise route. Je précise que je ne mets nullement en doute ta bonne foi. Je te sens sincère. Mais, tu sais, Stéphan, on peut se tromper de bonne foi.
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S
Quelques points d'accord avec l'analyse du SNUipp, notamment sur la relation entre la taille de l'établissement est les missions de proximité de l'école. Mais aussi  de l'incompréhension à la lecture de ce texte.Si l'on veut vraiment rapprocher l'école de ses usagers, il faut la soulager du carcan des IA via les IEN et leur équipe. Il faut lui distribuer de l'autonomie.Pour cela, le SNUipp revendique des "prérogatives accrues pour le CM".• Mais en quoi ce CM décisionnaire est-il plus démocratique qu'un CA?• en quoi les parents seraient-ils mieux représentés dans une instance uniquement professionnelles?• En quoi est-il l'assurance d'un meilleur fonctionnement?On pourrait, peut-être se mettre d'accord sur quelle forme doit prendre cette autonomie et qui va lâcher du pouvoir pour le donner aux écoles?Sur le texte de la CFTC/GDiD. Là on retombe dans la désinformation la plus débile et l'arrogance la plus débridée.Ces organisations se fondent sur une réponse à un courrier stipulant que « le directeur doit par ailleurs être joignable en cas d’accident d’un élève survenant au cours de la période de stage à laquelle il participe, pour établir la déclaration d’accident dans les quarante huit heures et la transmettre à l’inspecteur d’académie ». 1- le 25 avril 2008 la CFTC a bien voulu relayer auprès du ministre  la demande d'éclaircissements du GDiD au sujet de nos responsabilités quant dans le cadre des stages de remise à niveau organisés pendant les périodes de vacances scolaires et au cours des actions de soutien organisées pendant l'année scolaire à l'attention des élèves en difficulté.2-le ministère, par le biais du directeur de cabinet M.P.Court, à répondu le... 25 Juin 2008 (une fois les textes passés).c'est ce courrier "fantaisiste" que le GDiD à publié.Devant ces affirmations fantaisistes, fondées sur aucun texte réglementaire, nous avons saisi le Ministère de l’Education nationale pour réclamer un démenti, pour rappeler qu’un directeur qui ne participe pas au dispositif de stages de remise à niveau, n’est pas responsable de la sécurité des élèves pendant les vacances. 1-ces affirmations viennent du Directeur de Cabinet de Darcos et se fondent bien sur des textes précis, ceux de 89,(ceux  qui sont mis en avant par le snuipp pour affirmer que nous avons déjà un texte réglementaire). M.P.Court écrit dans sa réponse:"1/ S'agissant de l'organisation générale de l'aide personnalisée prévue pour répondre aux besoins des élèves qui rencontrent des difficultés, l'article 10-3 du décret n° 90-788 du 6 septembre 1990 relatif à l'organisation et au fonctionnement des écoles maternelles et élémentaires (introduit par le décret modificatif n° 2008-463 du 15 mai 2008) prévoit que cette organisation est arrêtée par l'inspecteur de l'éducation nationale de la circonscription sur proposition du conseil des maîtres.Ces dispositions doivent être combinées avec, d'une part, les dispositions du 5ème alinéa de l'article 2 du décret n° 89-122 relatif aux directeurs d'écoles qui prévoit qu' "Après avis du conseil des maîtres, (le directeur d'école) arrête le service des instituteurs et professeurs des écoles, fixe les modalités d'utilisation des locaux scolaires pendant les heures et périodes au cours desquelles ils sont utilisés pour les besoins de l'enseignement et de la formation" et, d'autre par, du 3ème alinéa de l'article D 411-7 du code de l'éducation aux termes duquel le conseil des maîtres donne son avis sur l'organisation du service qui est ensuite arrêtée par le directeur de l'école". >Les textes qui impliquent notre responsabilité existent bel et bien!- Un peu tard, à la manière du lièvre dans la fable de La Fontaine, le SNUipp se moque de la démarche, mais ne propose que de la reconduire...Magnanime, voilà la lettre de la CFTC, il n'y aura qu'a changer la date et le sigle:<br /> à Monsieur le Ministre de l'Education NationaleObjet: Responsabilité des directeurs d'école primaireOrganisation des heures d'aide aux élèves en difficultéSessions de mise à niveauMonsieur le Ministre,Nos collègues, directeur ou directrice d'école maternelle ou élémentaire, sont inquiets quand à la mise en place de votre modification du fonctionnement de l'école primaire.Ils sont inquiets car ils n'arrivent plus à situer leur responsabilité de directeur pendant les actions menées par des enseignants (qu'ils soient enseignants de l'école ou venant d'un autre établissement) dans le cadre de l'encadrement d'élèves en difficulté hors temps scolaire.C'est pourquoi j'ai l'honneur de solliciter de votre haute bienveillance des précisions quand à la responsabilité des directeurs :Pendant les heures de services dues par les Professeurs des Ecoles au bénéfice des enfants en difficulté qui peuvent se situer de 1h30 à 13 h 30 ou après 16h 30 c'est-à-dire hors temps scolaire ordinaire.Pendant les sessions de mise à niveau ayant lieu pendant les vacances en particulier lorsque le directeur ne participe pas à ces actions.<br /> Je vous prie de recevoir, Monsieur le Ministre, l'expression de ma très haute considération. 
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P
"Le SNUipp a réaffirmé, lors de son dernier congrès, son opposition à la mise en place d’un statut qui ne pourrait que diviser la profession, éloigner le directeur du reste des enseignants, sans apporter de réelles améliorations à la direction et au fonctionnement des écoles, à la réussite de tous les élèves. La proposition de loi n’améliore pas le fonctionnement démocratique des écoles".<br /> Le SNUipp poursuit dans sa logique infernale de non reconnaissance du directeur. Aucun argument autre que des poncifs éculés qui dénotent une volonté de statu quo, d'immobilisme d'un autre âge.En quoi les collèges qui disposent d'un chef d'établissement, d'un CA, ont-ils un fonctionnement moins démocratique ? D'ailleurs que signifie cette phrase creuse et langue de bois ?Aucune amélioration pour l'école ? Il me semble qu'un directeur plus disponible parce que disposant de meilleures conditions de travail, ne peut que MIEUX servir son école, ses collègues et être plus à même d'aider les uns et les autres.Pas de réelle amélioration pour le directeur ? Après avoir refusé puis réclamé les EVS, le SNUipp estime-t-il qu'un secrétariat serait sans efficacité pour délester le directeur de tâches administratives et le rendre plus disponible pour l'école ?Il serait temps que ce syndicat réfléchisse sérieusement à ce qu'est le fonctionnement de l'école en 2008 et qu'il laisse de côté son idéologie pour, enfin, prendre la mesure de l'évolution de l'école du XXIème siècle.
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