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Le statut de directeur d'école dans les projets présidentiels de 2012

 

Certains candidats ou partis évoquent le statut de l'école et de son directeur.

Qu'en disent-ils ?

 

Marine Le Pen
UMP
UMP & PS

Philippe Poutou 

 

La synthèse et les résultats de la consultation IFOP - GDID sont disponibles sur le site de l'Ifop à l'adresse suivante (cliquer sur le panneau ci-dessous) :

 

 

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28 mai 2008 3 28 /05 /mai /2008 23:00

Plus l’on s’approche de la date fatidique des élections professionnelles, plus les syndicats redécouvrent que les directeurs d’école existent. Ils utilisent même le vocabulaire approprié pour les désigner. Il est amusant de constater qu’ils ont redécouvert que le « responsable d’école » ou « l’enseignant chargé de direction » s’appelait « directeur »

Pourtant, ne nous y trompons pas, ce brusque regain d’intérêt pour les directeurs ne signifie pas que les responsables syndicaux renoncent à leur idéologie. Tout cela ressemble davantage à de la gesticulation médiatique qu’à un réel souci de prendre en compte nos revendications. Deux exemples récents sont là pour nous le rappeler si besoin est.

 

Le SNUipp 66 organise une consultation auprès des seuls directeurs de son département (Pyrénées-Orientales). Parmi les nombreuses questions, en figure une plutôt inhabituelle dans le langage syndical et qui concerne « la création d’un statut établissant un nouveau corps particulier de directeur »… Non, on ne rêve pas. Surprenant, n’est-ce-pas… La section départementale du SNUipp serait-elle manipulée par de zélés directeurs contestataires ?

La réponse ne se fait pas attendre. Le document d’accompagnement de l’enquête resituait précisément la question du "statut" auquel nous sommes fermement opposés (ce qui n'empêche pas de demander librement leur avis aux collègues), déclare Alain Vibert, conseiller syndical SNUipp 66. Voilà qui a le mérite d’être clair !

 

Ainsi, on demande aux directeurs s’ils sont d’accord ou non avec « la création d’un statut établissant un nouveau corps particulier de directeur » tout en leur précisant que cette proposition ne pourrait être retenue puisque le SNUipp y est opposé. Curieuse façon de leur demander leur avis. Comprenne qui pourra. D’ailleurs est-il bien nécessaire de reposer cette question aux directeurs ? Ils y ont déjà répondu à 93 % lors de la consultation IFOP / GDID. Pourquoi auraient-ils changé d’avis alors que leurs conditions de travail continuent de se dégrader et que leurs charges et responsabilités ne cessent de s’alourdir ?

Se pose alors la question de savoir ce que le SNUipp compte faire des résultats de sa consultation ? Si les directeurs renoncent à demander un statut, on devine aisément l’usage qu’il en fera… Mais, si les résultats font apparaître une demande massive d’un statut particulier, quelle sera la réaction des représentants départementaux du SNUipp 66 ? Auront-ils la dignité d'un de Gaulle qui, en 1969 désavoué par le peuple lors d’un référendum, annonçait sur le champ qu’il mettait fin à ses fonctions ?

Remettront-ils leur mandat à la disposition de la direction nationale ? A suivre…

 

De son côté, le SE-UNSA rivalise d’amabilités à l’égard des directeurs. Le 28 mai, il déclare qu’il « continue d’intervenir auprès du Ministère afin de faire évoluer les textes en voie de finalisation » :

-          la circulaire d’application sur le service des enseignants

-          la circulaire d’application sur le temps scolaire et l’aide personnalisée

 

---------------------------------------------------------------

 

Concernant l’aide personnalisée, « le SE-UNSA a obtenu » :

 - la suppression de la recherche d’harmonisation, par les IEN, des 60h sur une même commune.

 - la possibilité d’intégrer l’aide personnalisée dans un PPRE et non pas l’obligation

 - la mention des enseignants spécialisés alors qu’ils ne figuraient pas dans le document initial.

 

Concernant le service des directeurs d’école, « le SE-UNSA a demandé que tous les directeurs soient concernés par une décharge horaire, y compris pour les 1-2 classes ».

Après d’âpres discussions, le Ministère envisage la rédaction suivante :

Les directeurs bénéficient, sur les 60 h, d’une décharge comme suit :

- Directeurs d’école de 3 et 4 classes : décharge de 10 heures de service (donc 50h à assurer dont le temps d’organisation correspondant)

- Directeurs d’école de 5 à 9 classes : décharge de 20 heures de service (donc 40h à assurer dont le temps d’organisation correspondant)

- Directeurs d’école de 10 à 13 classes : décharge de 30 heures de service (donc 30h à assurer dont le temps d’organisation correspondant)

- Directeurs d’école de plus de 13 classes : décharge de 60 heures de service (donc aucune heure à assurer sur ces 60h)

  

« Le SE-UNSA a obtenu » :

- que « le traitement particulier des directeurs d’école », acté dans le relevé de conclusions, fasse bien l’objet d’une décharge de service dans le cadre des 60 h alors que le Ministère envisageait de l’indemnitaire sur une proposition du syndicat non signataire. Or, les directeurs réclament du temps, c’est le message qui nous a été envoyé dans le sondage « Avis sur les 108h » que le SE-UNSA a organisé et relayé auprès du Ministre.

- que les directeurs n’aient pas à assumer la responsabilité des heures effectuées par les enseignants de leur école puisque ce ne sont pas des supérieurs hiérarchiques.

- que les remplaçants ne soient pas considérés comme des moyens supplémentaires mis à disposition des IEN pour les 60h mais qu’ils agissent bien dans les écoles où ils effectuent des remplacements ET que les 108 h soient bien décomptées au fur et à mesure de leur exécution pour ne pas dépasser cet horaire sur l’année.

 

Le SE-UNSA a fait 2 demandes supplémentaires :

- que le temps d’organisation inclus dans les 60h soit chiffré à hauteur de 20h.

- pour les enseignants en RASED (maîtres E et G)

Le SE-UNSA a demandé le maintien de leurs obligations de service actuelles : 24+3 incluant les activités de coordination et de synthèse. Pour nous, les RASED ont une spécificité de prise en charge spécialisée qui ne se situe pas sur le champ de cette aide personnalisée sauf à aider les enseignants à le mettre en oeuvre dans le cadre des concertations au niveau de l’équipe pédagogique, c’est tout.

- pour les enseignants en CLIS

Nous pensons que c’est l’occasion de revoir leurs obligations de service et la charge de travail qui s’est ajoutée pour eux suite à la loi handicap et à l’apparition des PPS. Pour le SE-UNSA, celui-ci devrait se voir transformé en 24 d’heures d’enseignement à leurs élèves + 3 heures en moyenne par semaine à l’élaboration et au suivi des PPS de leurs élèves ; aux activités de coordination et de synthèse avec les différents partenaires (équipes pédagogiques, enseignants-référents, services de soins …) et aux travaux au sein des équipes.

 

---------------------------------------------------------------

 

Dans le paragraphe consacré au service des directeurs d’école, le SE-UNSA oublie de préciser qu'il n’a pas obtenu de décharge horaire pour les écoles de 1 et 2 classes. Finalement le ministère s’en tient à ce que nous avions annoncé dans un précédent article. Que fait le SE ? Il passe au sujet suivant : des demandes supplémentaires pour les enseignants du RASED et les enseignants de CLIS.

Certes, que ce syndicat s’intéresse également aux enseignants spécialisés, rien de plus naturel. Mais on aurait aimé et apprécié un peu plus d’acharnement à défendre la cause des directeurs pour qui, rappelons-le, la mise en place de l’aide personnalisée sera un travail supplémentaire d’organisation et de suivi.

  
 
 
PS : Nous publions ci-après la réponse de Grégory Raynal, secrétaire départemental du SNUipp 66 (adjoint à Thuir) suite à notre article sur la consultation du SNUipp 66 
 
 

Ce petit mot pour répondre à quelques affirmations présentes dans le commentaire qui suit la consultation du SNUipp 66.

Cette consultation n’est pas une décision de directeurs des Pyrénées-Orientales qui contesteraient la position nationale du SNUipp mais  une décision prise par l’instance délibérative de notre section départementale, le Conseil syndical, composé de 21 membres élus parmi lesquels des directeurs mais aussi des adjoints maternelle, élementaire, spécialisés ….

Il ne s’agit pas d’une réaction épidermique mais d’une réelle volonté de  donner la parole à tous les directeurs du département afin de connaître réellement leur opinion. Il n’y a pas de fissures au sein du SNUipp mais une volonté de faire avancer le dossier en évitant d’opposer les uns aux autres. Dans notre document d’accompagnement, le SNUipp 66 réaffirme (et ce n’est pas nouveau!)  son opposition à la mise en place d’un statut particulier de directeur, ce qui n’est pas incompatible avec sa volonté de débattre du sujet. C’est ce que nous avons fait à maintes reprises dans des réunions départementales ouvertes à tous …. les directeurs présents n’étant pas favorables au statut que nous avions mis en débat !

De plus  affirmer que nous nous soucions « seulement aujourd’hui » des problèmes des directeurs, c’est méconnaître les interventions du SNUipp tant au niveau national que départemental (la baisse des seuils de décharges mentionnée dans le document d’accompagnement en est un exemple) .

Quant aux élections professionnelles! Comment peut-on dans la même phrase critiquer le SNUipp « qui ne ferait rien sur le plan national »  et jeter le discrédit sur une section départementale qui « s’agiteraient à des fins purement électoralistes »?  Depuis sa création , le SNUipp n’a jamais attendu les élections chaque 3 ans pour « occuper stratégiquement le terrain ». Il est présent au quotidien auprès des collègues, directeurs et adjoints,  et poursuivra son travail reconnu depuis plusieurs années par une grande partie de la profession!

Cordialement

Grégory Raynal, secrétaire départemental du SNUipp 66 (adjoint à Thuir)

 

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commentaires

M
Cedric, qui est sélectif ?Je n'ai jamais lu dans les courriers du Snuipp ou du SE, la moindre demande de décharge totale de ces heures. Je me trompe peut-être dans ce cas , fais-nous la citation qui va bien. Le Gdid, le SNE ont pris position publiquement pour une décharge totale, pas les autres , c'est tout." un examen particulier", ça me parle pas beaucoup. Certes on peut dire qu'on a eu un exament particulier, mission accomplie... peut-être pas dans le sens souhaité par les dirlos, mais dans celui du SE. Dedel écrivait que son syndicat demandait " plus de sous" pour les dilos...pas chiffré non plus....  Une certitude: on a plus de boulot.
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C
Dis Henri, tu as des lectures sélectives. Tu crois qu'on s'est tourné les pouces ? Tu n'as pas reçu les courriers du SE indiquant nos demandes ? Tu n'as pas pris connaissance de nos récriminations ? Qui a exigé que la situation des directeurs fasse l'objet d'un examen particulier ? C'est vrai qu'on n'a pas obtenu complètement satisfaction et qu'on est déçu mais peut-être que, sans notre intervention, tout le monde aurait été logé à la même enseigne : RIEN de RIEN !!!
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H
Merci à shadow de le rappeler : textes à l'appui :<br /> Dès le 2 Novembre, le G. D. I.<br /> D., dans un courrier à M. Darcos espérait que "... ces 2 heures<br /> formaliseront le début de reconnaissance qu'attendent les directrices et<br /> directeurs d'école...."     Il y a en effet possibilité immédiate d'affecter ces heures<br /> libérées aux directeurs d'école pour leur seul travail de direction. Devant<br /> l'accroissement constant de nos tâches et nos responsabilités, une telle mesure<br /> constituerait tout à la fois une décision de bon sens et l'amorce d'une<br /> reconnaissance de notre métier.     Devant la crise de désaffection sans précédent que traverse<br /> la direction d'école, il nous paraîtrait aberrant que notre ministère ne<br /> s'engage pas dans une telle démarche, d'autant que celle-ci s'effectuerait sans<br /> la moindre dépense supplémentaire.     Le G. D. I. D. rappelle que des dizaines de milliers de<br /> directrices et directeurs d'école effectuent leur travail de direction sans la<br /> moindre décharge, accomplissant ainsi des heures supplémentaires non payées.<br /> Donner du temps pour la direction d'école n'est pas seulement une nécessité,<br /> mais est devenu une urgence.     Nous appelons donc l'ensemble des organisations syndicales à<br /> s'adresser dans les plus brefs délais au ministère pour demander avec nous que<br /> les deux heures libérées du samedi soient octroyées en autant de temps de<br /> décharge pour les directeurs d'école.     Dans cette année 2008 où se tiendront les élections<br /> professionnelles, en tant que directrices et directeurs d'école, nous serons<br /> particulièrement attentifs, au-delà des convergences ou divergences sur le<br /> devenir de notre métier, à la réalité des actes et des engagements de chacun.<br /> Lettre du SNE au mois de janvier : <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Jean-Claude HALTER Président<br /> <br /> <br /> Paris, le 26 janvier 2008<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> à     <br /> <br /> <br /> Monsieur Xavier DARCOS Ministre de l’Education Nationale 110 rue de Grenelle 75007 PARIS<br /> <br /> <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> A la suite de l’audience que<br /> vous avez accordée au SNE-CSEN, je me permets d’insister en réitérant la<br /> demande que je vous ai faite, de laisser à tous les directeurs d’école la<br /> liberté d’utiliser les 2 heures libérées le samedi matin pour la gestion de<br /> leur école, sachant qu’une nouvelle mission va s’ajouter à toutes celles qui<br /> leur incombent déjà.<br /> En effet, si ce n’est pas le<br /> directeur de l’école, dont l’une des missions est de diriger le Conseil des<br /> Maîtres, qui d’autre mettra en place, organisera, suivra, et garantira auprès<br /> de l’Administration mais surtout auprès des parents des élèves, le bon<br /> fonctionnement de ces heures de soutien en faveur des élèves en<br /> difficulté ?<br /> Comme je vous l’ai dit, vos<br /> propositions pour « définir un nouvel horizon pour l’école primaire »<br /> ont été accueillies favorablement par les enseignants du<br /> « terrain », maintenant ceux-ci sont dans l’attente de leurs<br /> applications pratiques. Il ne faudrait pas qu’ils soient déçus une fois<br /> encore par des demi-mesures.<br /> Monsieur le Ministre, si je me<br /> permets d’insister ainsi, c’est que je crois sincèrement, comme de très<br /> nombreux enseignants, que ce soutien individualisé pour les enfants en<br /> difficulté permettra enfin de sortir de l’ornière creusée par 20 ans de<br /> pédagogisme, et il ne faudrait surtout pas qu’une malheureuse logique<br /> comptable prime sur l’efficacité. Cette mise en place, pour qu’elle se fasse<br /> dans de bonnes conditions pour tous, demandera du temps et de la<br /> disponibilité. C’est ce qui manque le plus actuellement à la majorité des<br /> directeurs d’école.<br /> Je suis persuadé que les<br /> parents d’élèves apprécieront de trouver un directeur d’école disponible pour<br /> les informer et les rassurer sur le bien-fondé des actions proposées pour<br /> leurs enfants.<br /> Les enseignants nommés sur les<br /> postes de remplacement seront appelés à intervenir dans les écoles, ils<br /> pourraient donc palier auprès des enfants les heures que les directeurs<br /> d’école consacreraient à la mise en œuvre et au pilotage de cet ambitieux<br /> projet. <br /> Les adjoints seront ainsi<br /> libérés des contraintes institutionnelles et pourront se consacrer pleinement<br /> à leur enseignement.<br /> Dans l’attente de voir bientôt<br /> la mise en place d’établissement du premier degré, ce serait un premier pas<br /> vers la reconnaissance du métier de directeur.<br /> Dans l’attente de votre réponse,<br /> je vous prie de croire, Monsieur le Ministre, à mon profond attachement à<br /> l’Ecole et aux valeurs de la<br /> République.<br /> Jean-Claude HALTER<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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S
Chèr(e)s collègues: " rendons à César..." le Gdid a dès l'origine du projet demandé que la totalité de ces heures soient affectées à TOUS les dirlos. Le SNE, à ma connaissance a fait pareil. Les " grands " syndicats ont mégoté " négocié" ad minima et on obtient ce qu'on obtient ( raisons expliquées dans les posts précédents. Même chose pour les stages RAN et compagnie. Une solution : il est toujours possible d'adhérer au Gdid afin que le nombre fasse entendre notre voix.
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S
Le commentaire 27 de notre collègue directrice justifie à lui seul ce genre de forum.Il permet aux "oubliés" du système de se faire entendre.Quand on le compare à celui de Régis (n°9) on mesure l'écart entre le vécu et sa prise en compte, entre la volonté de bien faire son job et le mépris.Il était facile de donner la totalité de ces 60 HS (Heures Soutien) en décharge à TOUS les directrices et directeurs d'école. Pour cela il suffisait à nos Institutionnels (MEN & syndicats) d'être sincères et cohérents avec leurs engagements (alourdissement des tâches acté par les 2 parties dans le rapport de la DESCO).-Ben c'est circulez y a rien à voir.  Conclusion on nous promène!Cette attribution de temps de décharges proportionnelles aux décharges existantes est un déni de notre fonction, de la réalité quotidienne de notre boulot, un foutage de gueule supplémentaire!Alors que la Cour des compte qui a épinglé les enseignants sans classe reconnaissait l'utilité et l'insuffisance des décharges dirlos, ce sont uniquement sur elles que les IA/syndicats continuent à rogner par l'élargissement au écoles de plus de 5 classes des décharges-filées par des PE2, et j'attends de voir ce qu'ils vont nous concocter avec ces HS...C'est honteux et anti démocratique, car je suis persuadé que tous les acteurs de l'école, les vrais: Parents, élus municipaux enseignants dans les écoles et élèves sont attachés à voir leur école incarnée, représentée et pilotée par leur dirlo.Mais nous serons bientôt assez nombreux...Cette semaine guettez votre boîte mail, la nouvelle "Bouteille à l'Encre" arrive... Un excellent cru! 
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V
Comment ne pas comprendre la colère, l'indignation de la collègue de Dunkerque. Complètement anormal que les moins de 4 classes n'aient rien dans le dispositif de l'aide aux enfants en difficulté ! C'est scandaleux et ce devrait être un combat des syndicats. Mais...On se trouve devant deux logiques totalement différentes. Celle de la collègue qui ne comprend pas qu'on ne lui accorde rien en échange d'un travail supplémentaire. Elle aborde là tout le problème du temps dont ont besoin les directeurs. La logique du ministre, c'est de mettre en place le soutien. Ils a accordé un peu de "mou" aux syndicats en accordant du temps d'organisation aux directeurs mais au prorata de leurs décharges existantes.Il est certain qu'il pouvait difficilement faire autrement sauf à admettre que les directeurs manquent de temps et pas seulement dans le cadre particulier de cette aide personnalisée. Et cela, il ne peut le reconnaître car il entre dans un problème très vaste à traiter : le statut des directeurs. On comprend qu'il préfère en rester là... On comprend mais on trouve cela inadmissible et injuste !!!Quant à la logique syndicale, on la cherche encore !!!
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V
Réponse au commentaire 27je suis exactement dans le même cas que vous. 10h de décharge ok, je vais le mettre en place pour organiser le soutient mais pour le reste pas de décharge donc plus d'administratif. Voilà ma logique à présent.AmicalementVincent Surdyk
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C
alors là ça me sidére!!1ere fois que je reponds à un courrier mais cette fois ci c'est trop!!je suis directrice d'une ecole maternelle de 3 classes,donc pas de decharge contrairement à mes collegues qui en ont 4 (ou est la difference???)ça ne me derange pas de faire du soutien mais j'ai trouvé bonne l'idée d'avoir enfin une decharge administrative de quelques heures,et voila qu'à nouveau selon le nombre de classes,je vais etre à nouveau lésée!!!!!!!!!!!!!!!!!La logique aurait voulu qu'on propose aux directeurs deja totalement dechargés de n'avoir le droit qu'aux 10h etant donné qu'ils ont deja  des heures pour leur administratif et moi qui n'en ai pas du tout avoir le droit aux 60h!!Mais c'est le contraire!!!alors là il faut qu'on m'explique quelle est cette logique,en quoi elle est une avancée pour nous!Donc,en conclusion, un directeur totalment dechargé aura 60 h de plus et un autre non dechargé  n'aura que 10 h!!!Et bien je me sens vraiement de plus en plus reconnue par les uns et par les autres!!!!!!!!Et j'aimerais savoir ce qu'en pense mes collegues, notamment les directeurs non dechargés!!de qui se moque t on!!!!!!!!!!!!!Une directrice de 3 classes outrée!
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M
Rêveur? je m'en flatte! Plein d'illusions ? Je fais des efforts. Naïf? Certes pas et c'est avec beaucoup de lucidité et de pragmatisme que je constate que le Gdid est davantage porteur des aspirations des dirlos que tout le Snuipp et SE réunis même si je me doute bien que le matin du grand soir n'est pas pour demain. Cependant si les " grands syndicats plus ou moins majoritaires" , forts de leurs cohortes de militants que tu mets en avant ( par rapport au nombre " ridicule " d'adhérents au Gdid) poussaient dans le même sens que le Gdid , les avancées seraient plus tangibles que ce qu'elles sont aujourd'hui!
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S
Comment vivre sans rêve Dédel?Tu fais encore une erreur d'analyse: le GDID ne cherche pas à remplacer les syndicats.Ils sont légitimes pour négocier et signer.Non, le GDID fera changer la stratégie des syndicats, qui, oh bonheur retrouveront ainsi leur raison d'être: défendre les intérêts des salariés, de TOUS les salariés.Et Darkozy n'a pas besoin de faire d'efforts pour ne rien entendre... Sur les 60hs, Il n'y a rien a entendre ni a attendre des syndicats. 
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E
bonjour, je suis en ce moment en litige sur mon affectation et souhaiterais savoir si quelqu'un a connu le même pb ; en bref, sur liste d'aptitude depuis 05 j'ai obtenu un poste de direction au 2d mouvement l'an passé ; j'ai été rémunérée en tant que directrice ; lors du mouvement ce mois ci je n'ai pas été considérée comme directrice et n'ai pas obtenu un poste que je souhaitais bien qu'ayant le barème nécess. qqun a-t-il été dans ce cas ? merci de me contacter pour en parler. sylvie
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D
Ma position sur les 60 h ? Oh, très simple. Une évidence, c'est complètement inutile de prétendre résoudre le problème du retard scolaire par un peu de soutien à ajouter à une journée qui est déjà trop longue. Tout le monde le dit, ça ne servira à rien.Ou, plus exactement, ça permettra au gouvernement de réduire ou supprimer le RASED. Darcos prétend qu'avec une pédagogie différenciée et du soutien, le nombre d'enfants en difficulté baissera à l'entrée en 6ème. Une utopie quand on sait qu'il faudrait commencer par donner plus de moyens (un maître supplémentaire), abaisser les effectifs, augmenter le nombre de remplaçants, celui des psys, des médecins scolaires... Bref, l'inverse de ce qui se fait.Hélas, ce n'est pas fait. Quant à l'utilisation de ces 60 heures, je pense personnellement que le temps de préparation doit être prise en compte pour tout le monde. Pour les directeurs, je suis d'avis que ce devrait être l'occasion de leur accorder, à TOUS, un vrai temps de décharge. Je suis d'accord, ça ne coûterait rien. Mais Xavier Darkozy ne veut rien entendre. Stéphan et Merlin, vous êtes plein d'illusions. Je me demande si parfois vous ne rêvez pas un peu, beaucoup...Comment imaginer que ce n'obtiennent pas les syndicats, forts de la représentation des enseignants, une association, beaucoup moins représentative en nombre (et ce n'est pas faire injure en disant cela, c'est la réalité), pourrait l'obtenir ? Soit vous croyez au père-Noël, chers collègues, soit vous êtes vraiment naïfs. Vous verrez, avec l'expérience, qu'on obtient rien sans s'opposer par les moyens tels que la grève, les manifs, les rassemblements... 
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M
Pas facile de défendre l'indéfendable Dédel! Tous les dirlos ont remarqué le changement de terminologie fort à propos ces derniers mois: le chargé de direction ou la direction d'école disparaissent au profit du directeur, nommé en tant que tel après avoir été nié pendant de longs mois...seuls les naïfs peuvent s'en réjouir. Il s'agit seulement de carresser les dirlos dans le bon sens...pour mieux les enfoncer ensuite. On connait. En accord complet avec Stephan, il était facile de demander pour tous les dirlos une décharge complète des  60 heures ce n'est pas le cas.Le Snuipp demande selon toi " beaucoup" de choses pour les dirlos: l'allègement des charges! plaisanterie, on en ajoute toujours plus, ça ne changera pas et il nous faudrait temps, moyens et reconnaissance statutaire pour répondre à cette demande, la reconnaissance indemnitaire n'est pas chiffrée à ma connaissance mais peut-être peux-tu nous la préciser? Avant la création d'emplois administratifs, il serait bon de nous décharger de classe afin que nous puissions faire notre boulot administratif et relationnel, mais tout cela conduirait effectivement à une reconnaissance explicite de notre rôle dans l'école , chose intolérable pour le SE et le Snuipp.
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S
À moi Dedel, encore 2 mots!> Je suis assez d'accord sur la faiblesse désolante du dialogue social.Certes, les gouvernements, et celui-là en particulier, n'ont pas favorisé une éventuelle amélioration, mais la responsabilité des organisations salariales n'est pas à écarter dans l'analyse.Leur stratégie et la structure même de leur fonctionnement ne permettent pas l'adaptabilité nécessaire: au conservatisme gouvernemental ou patronal répond un conservatisme syndical (dont on a du mal à sortir, voir le positionnement de la CGT actuelle...).Mais pour revenir à nos petits problèmes de pov'dirlo...- Le SNUipp revendique XXX.. pour les dirlos mais rien n'arrive.Pire, même quand ça ne coûte rien, comme pour ces 60hs, on nous fait circuler, on nous dit qu'il n'y a rien à AVOIR de plus!-POURQUOI?Dans ce cas précis, il ne s'agit pas de statut, et c'est l'occasion, sans frais, de donner de la décharge à TOUS les dirlos.POURQUOI ne rien revendiquer pour les Dirlos?(ni même pour les instits qui ont une classe d'ailleurs. les seules "inquiétudes" vont vers les IMF, CP ...).POURQUOI, si ce n'est que le SNUipp ne veut pas de reconnaissance du dirlo, quelque en soit la forme.- le danger vient du fait que pour la première fois, dans une organisation générale de service, le cas des dirlos ait été traité à part.INTOLÉRABLE pour le SNUipp!D'après le SE, le SNUipp demandait une indemnité mais une présence devant les élèves en soutien (alors que la demande de temps est beaucoup plus présente que celle du salaire. Tu viendras me parler de mandat après ça.)!Le GDiD est né et prospère sur un constat évident: la mollesse et l'échec des stratégies syndicales sur la question des dirlos.Il faut donc en changer, remettre les choses à l'endroit:l'ÊTRE avant l'AVOIR!Tu nous dit que si les revendications dU SNUipp étaient satisfaites, alors...Ben justement elles ne sont pas satisfaites et ne le seront JAMAIS (la preuve avec ces 60hs) parce que le SNUipp ne tient pas à ce que le dirlo soit reconnu, même par des moyens supplémentaires! Qu'elle est ta position sur ces 60hs, Dedel? 
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D
Stéphan tu ne sembles pas savoir que le SNUipp est porteur de revendications pour les directeurs. Faut-il te les rappeler ?<br /> • décharge de 1 jour /semaine pour les écoles de 1 à 4 classes, 1/ 2 décharge pour les écoles de 5 à 9 classes, décharge totale au-delà<br /> • une définition claire des tâches et un allégement significatif de celles-ci.<br /> • une revalorisation des bonifications indiciaires des directeurs d'école et une amélioration des rémunérations.<br /> •la création de postes administratifs et des emplois statutaires (secrétaires, comptables, documentalistes, intégration d'élèves en situation de handicap...).<br /> • l'amélioration de la formation de tous ( module travail en équipe, fonctionnement et direction de l'école)<br /> • un temps de concertation inclus dans le temps de service pour le travail en équipe.<br /> Si ces revendications légitimes, tu dois approuver, je suppose. Si la fonction est aussi délaissée, c'est parce que les revendications que j'ai rappelées ne sont pas satisfaites. Si demain, un ministre s'attelait à y répondre favorablement, crois-tu que nous aurions autant de postes vacants sur l'ensemble du pays ?Et si nous avons tant de mal à obtenir satisfaction, sache que ce n'est pas faute de lutter. Te rends-tu compte à quel point les centrales syndicales sont bafouées à l'heure actuelle ? Si tu suis l'actualité, tu as des exemples, tous les jours, des difficultés rencontrées par les travailleurs. Vois l'exemple des 35 h. Un accord est signé avec les syndicats puis rendu caduc par un projet de loi quelques semaines plus tard sans la moindre discussion entre partenaires sociaux. Même la patronne du MEDEF est surprise.Eh bien, pour les syndicats enseignants, c'est pareil. Tu as bien vu avec les programmes, l'organisation de la semaine, les stages de remise à niveau, l'aide personnalisée... le gouvernement se montre autoritaire et n'en fait qu'à sa tête. Il se contrefiche des organisations syndicales. Pourquoi veux-tu qu'il en aille autrement quand il s'agit de revendiquer pour améliorer le sort des directeurs.Alors, bien sûr, il est facile ensuite de crier avec les loups "c'est la faute aux syndicats !". Pas facile, crois-moi.
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E
et les autres, les pas 66 , ils peuvent donner leur avis aussi???
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V
des élections ??? pas le temps pour les organiser cette fois-ci  car je corrige mes cahiers désolé.
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S
À moi Dédel, 2 mots!>Sur les 60hs. Il n'est pas question de statut mais, justement, de reconnaissance par de l'AVOIR.Le terrain que le SNUipp et le SE occupent.Alors pourquoi ne pas demander ce volant d'heures en décharge?>Peux-tu me donner un exemple d'équipe qui fonctionnent sans "capitaine" (d'autres disent chef, ou caporal, pilote ou responsable...)?Enfin, je pourrais (d'ailleurs j'ai fait!) te suivre, si je n'avais aucune espèce de recul, de pragmatisme, de libre arbitre... Si je faisais partie d'une secte.Après une dégradation de nos conditions de travail depuis plus de 15 ans, une "grève administrative" (que j'ai scrupuleusement suivie) de plus de 7 ans (un record!) qu'a-t-on obtenu?-un proutocole, des centaines de dirlos punis pour service non fait (unique!) et une situation qui continue à s'aggraver:Depuis le protocole:• vacances de postes toujours importantes (conséquences des nominations d'office)• enquête alarmiste  de la MGEN• enquête alarliste de l'Autonome...Et tu viens me dire que je me trompe! Et toi qu'est-ce que tu fais?Et pour ces 60hs, qu'est-ce que le SNUipp fait? (dans le 06, ils mobilisent les IMF les CP et les RASED... Si, si , je te jure! Les enseignants qui ont une classe y peuvent se gratter)La demande d'une reconnaissance par un statut vient du fait que la stratégie syndicale a échoué. Il faut un signe fort pour remettre les choses à l'endroit, pour qu'enfin soit prise en compte le délirante situation des dirlos dans les écoles.PS. J'ai un fonctionnement très harmonieux et efficace dans mon école (+ 2 classes en 5 ans avec une très forte concurrence du privé)- Tous mes collègues sont pour un dirlo reconnu, 98% des parents aussi, mon maire (PS) et son conseil municipal aussi! SUPER!
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S
Dedel, après avoir lu ton post, je ne vois pas en quoi la présence d'un directeur " avec statut" dans une école supprimerait toute relation de confiance entre ce directeur et les adjoints. Je serai même tenté de dire " au contraire".Un directeur disponible, efficace, ayant du temps pour gérer les problèmes, aider les collègues dans leurs projets si besoin, pouvant apporter ses compétences aux plus jeunes serait aussi un bon référent pour les collègues et un arbitre impartial dans certaines situations conflictuelles car le fonctionnement d'une école n'est pas le monde merveilleux de Oui-Oui et les conflits existent parfois. A-t-on besoin d'un statut pour cela? oui , car si on veut des gens compétents et impliqués à un poste à responsabilités, il faut que cette personne soit reconnue de part son statut et non uniquement avec 1/2 journée de décharge et 30 euros par mois. Il y a autant de directions vacantes parceque la fonction n'est pas attractive. Moralité , ce sont les plus jeunes qui ont à aprrendre le métier qui se retrouvent en première ligne avec des écoles à 8, 9, 10 classes à gérer! Beau gâchis et bel exemple de solidarité des collègues plus anciens qui préfèrent garder leur classe à un niveau bien confortable plutôt que de se coller au boulot de direction . Pas fous les collègues. On est loin de l'image conviviale que tu décris mais c'est la réalité des écoles: les chiffres sont là, les directions sont vacantes et pourvues au 2ème mouvement.  Un exemple déjà cité sur ce forum: nos collègues des collèges ne demandent pas la suppression des principaux pour s'aligner sur le primaire ( donc la soupe n'est pas si mauvaise) et les postes de principaux sont pourvus ( donc le statut de chef d'établissement est plus attractif que la noble fonction de dirlo à 10 casquettes.)  Rien ne nous interdit de nous adapter en fonction de nos spécificités vers un plus plutôt que vers un moins.
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D
Ce qui est surtout marrant Dedel c'est que tu ne réponds jamais aux questions que l'on te pose pour ne commenter et défendre la structure.Apparatchik? Stéphan, suffit-il de poser les questions pour trouver les bonnes réponses ? Tu poses de vraies questions, notamment celles qui concernent le surcroît de travail des directeurs. Nous aussi. Sauf qu'on n'y apporte pas les mêmes réponses. Toi, tu parles reconnaissance par statut. Est-ce que ça règlera les problèmes ? Nous, on veut du concret : obtenir de meilleurs moyens de travail pour les collègues (décharges, rémunération...) tout en conservant le climat de confiance entre directeurs et adjoints. Attention Stéphan, la confiance, c'est fragile. Si on veut que chacun donne le meilleur de lui-même dans une équipe, si l'on veut que chacun s'investisse, si l'on veut que chacun se sente responsable du fonctionnement global de l'école, si l'on veut que tous, du plus ancien au plus jeune, aient envie d'oeuvrer pour le bien commun... alors il faut un climat de confiance, il faut un état d'esprit qui ne fasse pas que certains se sentent moins importants que d'autres. C'est une alchimie. Est-ce que ce que tu proposes est compatible avec cette idée de travail en commun, je ne le pense pas. Je respecte ton point de vue mais je pense que tu es dans l'erreur. Ce qui n'interdit nullement qu'il y ait un directeur à la tête des écoles. On le sait bien, pour les parents, c'est le référent. Mais on peut quand même envisager une autre forme de travail pour rassembler toute l'équipe autour d'un projet. Je t'assure que c'est possible et quand ça marche alors,crois-moi, c'est super.
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L
Dedel, je me régale , continue, tu fais avancer le problème et la discussion ,et grâce à toi les adhésions augmentent au GDID."C'est "marrant" comme on sent que l'initiative des collègues du 66 a<br /> déstabilisé les intervenants habitués à dénoncer les syndicats" , c'est surtout toi qui utilises à merveille la langue de bois et ne réponds pas aux questions essentielles, comme : A quand une consultation par le Snuipp organisée par une instance indépendante ( IFOP_ SOFRES ou autres) pour connaître l'avis des directeurs sur le Statut ? Le géant d'argile Snuipp tremblerait-il sur ses bases , au point d'inviter à des grèves d'un jour sans lendemain ou de mettre fin honteusement aux grèves pour les suppressions de postes parce que nous approchons de la période BAC ! Un copié/collé de 2 003 , où j'étais en réunion départementale Snuipp, pour décider de la reconduction de la grève quand nous avons vu sur les écrans TV, un Aschiéri tout épanoui et très people, annoncer aux journalistes que la grève pour les retraites cessaient puisqu'il ne fallait pas pénaliser les élèves pour le BAC.Curieux fonctionnement du Snuipp alors que les décisions des sections départementales n'étaient pas encore arrivées à Paris.Après comme beaucoup , j'ai déchiré ma carte du Snuipp un remake de la décadence du Snuipp comme celle du SNI m'est venue àl'esprit.Autrement dit pour démarrer un mouvement , on a besoin de tout le monde, il faut montrer ses petits muscles, mais quant à la décision de poursuivre ou pas un mouvement , seuls les responsables nationaux décident ?Drôle de fonctionnement anti-démocratique !
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S
Régis,Je trouve normal que les syndicats ne s'interressent pas aux "seuls directeurs".Moi, pareil, ce que je trouve anormal c'est qu'ils se foutent de nous.Comme toi.- sur l'organisation de ces 60hs, ils ne s'occupent que des CP, IMF et RASED (ceux qui n'ont pas de classes!).re Régis,et qu'on leur rapelle qu'ils ne sont que des responsables administratifs et non des supérieurs hiérarchiques...C'est exactement ce que l'on veut que l'on reconnaisse, notre responsabilité!C'est exactement le contraire qu'ils font. Comme toi.Régis est un Bon...Je me suis trompé de lettre exprès, de peur d'être censurer. Les dirlos sont des responsables tout court, sans restriction, au contraire en plus ils font tourner une classe.Ton mépris envers ceux qui sont capables d'assumer est très révélateur du syndicalisme actuel:  délégation confortable.
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S
Ah ! Les élections professionnelles! Encore un grand moment dans l'emploi du temps des dirlos, lesquels doivent se préoccuper de l'installation du bureau de vote , de la diffusion des documents, de la tenue dudit bureau, du renvoi illico presto hors temps de travail des votes, du déménagement du matériel , tout ça entre 2 cours en classe car pas de temps spécial de prévu ... et les syndicats unanimes demandent... les élections par correspondance ? non. Tout simplement l'élargissement de la tenue des bureaux de vote à l'ensemble des écoles de moins de 6 classes! Hourra! et même pas merci les dirlos, trop bons, trop.....
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D
Henri, peut-on encore faire confiance aux syndicats et croire tout ce qu'ils nous disent ?Je suis dubitative quand je lis que le SNUipp 66 parle de statut à la fois pour demander aux collègues s'ils en veulent et à la fois pour leur dire qu'il n'en est pas question.Je suis sceptique quand je lis ce que tu rapportes du SNUipp 34, alors que la direction parisienne reste muette et alors même que c'est elle qui discute avec le ministre.Je ne sais pas ce que tu en penses mais moi, franchement, je les sens en train de préparer les élections professionnelles.
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H
Visiblement Régis, certains syndicats (même s'ils en donnent l'apparence) ne pensent pas ce que tu leur attribues :Voici un extrait d'un courrier du SNUipp-34 à propos des 60 h et de leur organisation :"La gestion de cette nouvelle organisation et de ce nouveau<br /> fonctionnement des écoles va engendrer une très lourde charge de<br /> travail supplémentaire pour les directeurs, de nature à faire évoluer<br /> leurs missions dans le sens d’un contrôle des personnels de leur école." Tu vois, même pour le SNUipp (au moins du 34), les directeurs ne sont quand même pas des enseignants comme les autres : la preuve, c'est qu'il faut vraiment s'en méfier car ils risquent de mal virer !Au secours !
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E
Je trouve normal que les syndicats ne s'interressent pas aux "seuls directeurs", et qu'on leur rapelle qu'ils ne sont que des responsables administratifs et non des supérieurs hiérarchiques...<br /> Régis
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S
Ce qui est surtout marrant Dedel c'est que tu ne réponds jamais aux questions que l'on te pose pour ne commenter et défendre la structure.Apparatchik?
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D
C'est "marrant" comme on sent que l'initiative des collègues du 66 a déstabilisé les intervenants habitués à dénoncer les syndicats et qui s'imaginaient qu'il y avait une sorte de vindicte anti-directeurs...Cette enquête montre bien que nous avons envie de nous battre pour améliorer le sort de TOUS les directeurs. Elle aura atteint son but si elle permet de mobiliser le plus grand nombre de collègues possible et de leur faire prendre conscience qu'il faut lutter ensemble pour avoir de meilleures chances d'être entendus. Et, malheureusement, ce n'est même plus une garantie avec ce gouvernement. Mais c'est une condition nécessaire.
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S
Consultez, consultez, il en restera peut-être quelquechose.... ou comment occuper le terrain en ne faisant rien . le temps que les résultats de la fameuse consultation soient dépouillés, analysés, triés ... le compte-rendu parviendra dans les écoles après le 14 juillet, si les représentants syndicaux ne sont pas partis en vacances!
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J
"si les résultats font apparaître une demande massive d’un statut particulier, quelle sera la réaction des représentants départementaux du SNUipp 66 ?" J'espère que les directrices et directeurs interrogés vont répondre massivement. A moins qu'en leur laissant entendre que leur avis comptera pour du beurre, on les incite à ne pas répondre. C'est peut-être le but recherché afin de montrer que finalement les directeurs ne se mobilisent pas tant qu'on le dit même quand il s'agit de leur intérêt personnel.Collègues du 66, MOBILISEZ-VOUS ! (pour reprendre la formule de Gérard Holtz).
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H
@ Anne-Marie !"Je m'étonne que les représentants du SNUipp-FSU des Pyrénées-Orientales n'en soient pas encore informés.Que<br /> peut-on faire pour eux ? Si un collègue de ce département lit cet<br /> article, qu'il pense à envoyer les résultats de l'enquête IFOP à ces<br /> pauvres syndicalistes coupés de toute info... Merci pour eux."Rassure-toi : les représentants du SNUipp-66 sont de fidèles lecteurs du blog GDID-66 (mais pas les seuls !) ; les résultats de la consultation IFOP figurent en lien (à droite de la page) et il serait bien étonnant qu'ils n'en n'aient jamais eu connaissance !
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M
"volonté de  donner la parole à tous les directeurs du département afin de connaître réellement leur opinion"Bon, d'accord, les Pyrénées, c'est loin... Mais que je sache, on y reçoit la radio, la télé, Internet... La Poste y a maintenu quelques facteurs... On n'est donc pas coupé du monde...Ben oui, parce que la France entière sait que 93 % des directeurs se sont prononcés en faveur d'un statut...Je m'étonne que les représentants du SNUipp-FSU des Pyrénées-Orientales n'en soient pas encore informés.Que peut-on faire pour eux ? Si un collègue de ce département lit cet article, qu'il pense à envoyer les résultats de l'enquête IFOP à ces pauvres syndicalistes coupés de toute info... Merci pour eux.Anne-Marie
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M
"volonté de  donner la parole à tous les directeurs du département afin de connaître réellement leur opinion"Bon, d'accord, les Pyrénées, c'est loin... Mais que je sache, on y reçoit la radio, la télé, Internet... La Poste y a maintenu quelques facteurs... On n'est donc pas coupé du monde...Ben oui, parce que la France entière sait que 93 % des directeurs se sont prononcés en faveur d'un statut...Je m'étonne que les représentants du SNUipp-FSU des Pyrénées-Orientales n'en soient pas encore informés. Que peut-on faire pour eux ?
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Et maintenant voici que le site "au coeur des écoles" note les établissements scolaire. Allez-y  cela fait plaisir surtout en ce moment où les temps sont durs pour nous les directeurs.une directrice
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Il est assez rare qu'un syndicat s'intéresse uniquement aux seuls directeurs et notamment pour leur demander leur avis sur leur métier. Nous étions plutôt habitués à d'autres formules « direction et fonctionnement de l'école » ou «consultation de l'ensemble de la profession». Normal, il prend le train en marche...Et puis, un syndicat doit être à l'écoute des salariés qu'il représente et non l'inverse !Evelyne OLIVIER
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